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Nous allons ici aborder la création de notre monde.
Pour avancer dans la vie , il est nécessaire de savoir d'où l'on vient et quel est notre histoire.

LA CREATION.

La création du monde:
Au début, il n'y avait rien à part deux domaines majeurs, le Nilfheim au nord (monde obscur, en son centre se trouve la source appelé Hvergelmir (source chaude) d'où découlent des rivières), et le Muspelheim au sud (situé dans la partie méridionale, lumineux et très chaud, car cette région n'est que feu et flammes.C'est la que réside l'être appelé Surt, qui à la fin du monde "époque des hommes", partira au combat, vaincra tous les dieux et incendiera le monde entier.), qui sont le domaine de la glace et le domaine du feu!
Les deux principes fondamentaux, l'eau et le feu.

Ces deux principes vont se rencontrer, et le choc va donner naissance à la vie ( une sorte de big bang...), l'aimant quadripolaire, l'air, puis enfin la terre, concrétisation matérielle de la source.
Dans ce maelstrom va apparaître les premiers êtres:
Les Géants, instruments de la volonté des Dieux! ( la naissance de la vie date de l'époque primaire, à l'arrivée des géants, nous sommes donc dans l'époque secondaire de notre monde).
Le premier des géants est un hermaphrodite nommé YMIR.
Simultanément, les gouttes de givre vont engendrer une étrange créature dont les anciens l'appelaient Audhumla dont la rune est UR.
A la naissance du monde, la vapeur d'eau sur terre et la naissance de la vie donnent naissance à une vache nommé Audhumla qui suce la glace pour se nourrir.
Le géant Ymir s'approche de ses mamelles pour subvenir à ses besoins.
Elle nourrit de son flux de lait les géants, et c'est d'elle que naîtra un nouvel être divin: Buri (le procréateur).Buri est léché d'un bloc de glace salé par la vache Audhumla, manuscrit islandais du XVIIIe siècle.
Buri lui, engendrera Bor le père d'Odin).
Bor (le procrée), est le père des trois principaux Dieux: Odin,
Vili et .
Bor les as eu avec la géante Bestla (géante des débuts de la création).
Odin l'esprit. Odin souverain des Ases et maître de l'univers!
Dieu guerrier, protecteur des héros, il invente les Runes sacrées, la poésie et toutes les sciences.
Vê, le sacré et Vili la volonté.
Vê et Vili sont des dieux primordiaux, frères d'Odin.

Au premier temps du monde, existent donc le géant Ymir, les Ases et les nains.
Au premier couple d'humains ( l'homme apparait avec l'apparition de la lune tertiaire, époque tertiaire de notre monde), Odin leurs donnent l'âme, Vê la pensée et Vili le sang, la vie, et la beauté.
Odin et ses frères vont alors entreprendre la création (continuation) du monde en démembrant le géant Ymir.
Sa chair forme la terre ferme, son sang les lacs, les mers, les rivières et ses os les montagnes.
Tout ce qui compose la terre est donc vivant, chaque chose respire et vit, de la pierre à l'eau.
Le premier couple d'humains issus pour l'homme du Frêne et la femme de l'Orne sont issus d'Odin qui décide de crée avec ses frères la race humaine.
Le premier couple d'humains est donc nés.
Le nom de l'homme est Ask, et celui de la femme est Embla.
Lorsque Ymir est démembré, il devient alors le grand tout organique représenté par un Frêne nommé Yggdrasil.
Il posséde trois racines qui sont chacunes disposées dans le quartier sud, est et ouest. Ses racines prennent vie dans le nord de l'Utgard.
C'est la aussi que jaillissent trois sources et fontaines majeurs de ces trois racines.
La première est celle de Mimir, géant des eaux souterraines décapité et dont la tête est immortel, son nom signifie mémoire.
C'est des sages paroles et prédictions que chaque jour les Dieux viennent consulter.
La seconde source est celle de Hvergelmir, d'où se prépare la boisson des Dieux, en enfin la dernière est celle de Urd, l'une des trois Nornes (Urd, fontaine où se réunissent les Dieux. Une des vierges sages, elles sont trois soeurs nommées Urda, Vavandi et Skuld, chargées de veiller sur le destin des hommes, elles vivent dans un palais prés de la fontaine d'Urd, Urda représente le passé, Vavandi le présent et Skuld l'avenir).
C'est autour de cet Arbre que se positionne les neufs sphères ou monde Nordiques.
Ils s'articulent entre trois niveaux représentés par les cercles de la croix celtique:
ASGARD : – Asaheim : c’est le domaine de résidence des dieux Ases, là ou vivent les héros éternels qui festoient abondamment dans le palais du Valhalla.

– Alfheim : C’est le monde de résidence des elfes de lumière, placé entre le Midgard et l’Asaheim.

MIDGARD :

– Midgard, au centre, est le monde physique par excellence, le domaine des hommes à proprement parlé.

Les quatre autres sphères ne sont pas à proprement parlé dans le Midgard, certains les rattachent même à l’Asgard car ils ne sont pas des domaines physiques.

– Nilfheim : orienté au Nord est le monde de la glace primordial et de la brume.

– Muspellheim :orienté vers le Sud et s’opposant au Nilfheim,c’est le monde du Feu primordial.

– Iotungheim : orienté à l’Est, c’est le monde des géants, notamment ceux du givre.

– Vanaheim, orienté à l’ouest, c’est le lieu de résidence des dieux Vanes.

UTGARD :

– Svartalfheim, est le domaine des Elfes noirs, nains et créatures souterraines comme les trolls ou autres.

– Hel, c’est le royaume des morts à l’extrémité la plus basse de l’Utgard, c’est là que prend racine Yggdrasil, qui s’épanouie jusqu’à l’Asgard.

C’est ainsi que certaines pratiques de transes chamaniques ainsi que celles du Seidr tendent à un contact étroit avec ces diverses sphères d’existence.



Les dieux et leurs races s'établirent donc à Asgard.
Odin a un trône dont il peut observer tous les mondes, et l'activité de tous.
La femme d'Odin est Frigg, c'est de leur union que provient la race des Ases.
Odin est le père de tous les dieux et de tous les hommes.
Il dirige également le cours du soleil et de la lune.
Le soleil fût créer par les dieux pour éclairer les mondes, à l'aide d'une flammèche projetée hors du Muspelheim, ce qui donna le soleil.
Quand à la lune, elle est uni avec l'eau, ce qui la représente parfaitement en particulier les phases lunaires avec les marées.
A l'extrémité méridionale du ciel, se situe la halle qui est la plus belle de toutes et qui est appelée Gimlé, elle est plus brillante que le soleil.
Elle survivra à la disparition du ciel et de la terre et elle sera habitée de toute éternité par les hommes bon et juste.
Cette résidence se situe au sud du ciel ou il y a un autre ciel appelée Andlang (vaste étendue), mais au dessus de lui, se retrouve encore un troisième ciel qui se nomme Vidblain (celui qui est largement bleu), dans lequel l'Edda estime que se situe cette résidence.

Voilà pour ce qui est de la création de notre monde, mais je  compléterais le dossier par la suite pour vous , car notre existence , notre monde regorge d'histoire pluri-millénnaire, qui n'est jamais enseignée (l'éducation national préférant la version simpliste et débile de la théorie franc-maçonne de l'évolution).
Dans les autres dossiers que je mettrais j'expliquerais notamment les théses d'Horbiger , les différentes races et l'apparition de certaines races à des époques différentes, la lune, les géants, l'Atlantide, l'hyperborée, Thulé ect...


Les lunes, les Géants et l'Atlantide.

La lune que nous voyons, est le dernier satellite capté par la terre, le quatrième.
Notre globe au cours de son histoire, en aurait déjà capté trois.
Trois masses de glace cosmique errant dans l'espace qui auraient tour à tour, rattrapé notre orbite.
Elles se seraient mises à spiraler autour de la terre en s'en rapprochant, puis se seraient abattues sur nous.
Notre lune actuelle s'effondrera aussi sur la terre, mais cette fois, la catastrophe sera plus grande, car ce dernier satellite glacé est plus gros que les précédents.
Il y a eu 4 époques géologiques, car il y a eu 4 lunes.
Quand une lune s'abat, elle a d'abord éclaté et tournant de plus en plus vite, s'est transformée en un anneau de rocs, de glace et de gaz.
C'est cet anneau qui tombe sur la terre, recouvrant en cercle la crôute terrestre et fossilisant tout ce qui se trouve sous lui.
Les organismes enterrès ne se fossilisent qu'au moment où s'effondre une lune.
Voici pourquoi nous avons pu recenser une époque primaire, une époque secondaire et une époque tertiaire.
Durant la période où le satellite se rapproche, il y a un moment de quelques centaines de milliers d'années où il tourne autour de la terre à une distance de 4 à 6 rayons terrestres.

C'est la gravitation qui donne aux êtres leur taille.
Ils ne grandissent qu'en fonction du poids qu'ils peuvent supporter.
Au moment où le satellite est proche, il y a donc une période de gigantisme.


Après que le Nilfheim et le Muspelheim se rencrontre et que le choc donne naissance à notre terre il y a donc l'époque primaire.
A la fin du primaire:
Les immenses végétaux, les insectes gigantesques.


A la fin du secondaire:
Les diplodocus, les iguanodons, les animaux de trentre-mètres.
Des mutations brusques se produisent, car les rayons cosmiques sont plus puissants.
Les êtres, soulagés de leur poids, se dressent, les boîtes crâniennes s'élargissent, des bêtes se mettent à voler.
Peut-être, à la fin du secondaire, des mammifères géants sont-ils apparus.

Helena Blavatsky a eu communication avec le livre des DZYAN, le texte le plus anciens de l'humanité, et qui raconte l'histoire des origines de l'homme, il raconte qu'une première race humaine, gigantesque serait apparue du secondaire (les géants du secondaire vu plus haut dans la création du monde, les géants,instruments de la volonté des Dieux).
Les géants ne nous ressemblent qu'à peine et leur intelligence est autre que la nôtre.
La genèse dit que les descendants de ces ancêtres vivaient de cinq cents à neuf cents ans.


La deuxième lune va se rapprocher, éclater en anneau et s'abattre sur la terre qui va connaître une nouvelle et longue période sans satellite.
Dans les lointains espaces, une formation glaciaire spirale rejoindra l'orbite de la terre qui captera ainsi une nouvelle lune.
Dans cette période où nulle grosse boule ne brille au-dessus des têtes, seuls survivent quelques spécimens des mutations qui seront produites à la fin du secondaire, et qui vont subsister en diminuant de proportion.
Les géants du secondaire disparaissent.
Quand la lune tertiaire paraît, l'homme fût crée par Odin et ses frères: Ask et embla, plus petits, moins intelligents que les Géants et les Dieux:
Nos véritables ancêtres, mais d'autres géants (moins grands que les premiers puisqu'ils mesurent 4 mètres) venus du système solaire d'Aldébaran (les Hyperboréens) vont arrivés sur terre (ou ils s'installent sur le premier continent colonisé par les Aryens: L'Hyperborée dont la capitale était Ultima Thulé,englouti lors d'une époque glaciaire) et vont civiliser les petits hommes.
L'idée que les hommes, partant de la bestialité et de la sauvagerie,se sont lentement élevés jusqu'à la civilisation, est une idée récente.
C'est un mythe judéo-chrétien, imposé aux consciences, pour chasser un mythe plus puissant et plus révélateur.
Quand l'humanité était plus fraîche, plus proche de son passé, au temps où nulle conspiration bien ourdie ne l'avait encore chassée de sa propre mémoire, elle savait qu'elle descendait des Dieux, des rois géants Hyperboréens qui lui avaient tout appris.
Elle se souvenait d'un âge d'or où les supérieurs nés avant elle, lui enseignaient l'agriculture, la métallurgie, les arts, les sciences et le maniement de l'âme.
Les Grecs évoquaient l'âge de Saturne et la reconnaissance que leurs ancêtres vouaient à Hercule.
Dans notre époque où toutes les données de l'esprit et de la connaissance ont été inverties, les hommes qui ont accompli le formidable effort d'échapper aux manières de penser admises, retrouvent à la source de leur intelligence la nostalgie des temps heureux de l'aube des âges, d'un paradis perdu, le souvenir voilé d'une initiation primordiale.
De la Grèce à la Polynésie, de l'Egypte au Mexique et à la Scandinavie, toutes les traditions rapportent que les hommes furent initiés par des géants (Hyperboréens).
C'est l'âge d'or du tertiaire, qui dure plusieurs millions d'années au cours desquelles la civilisation morale, spirituelle et peut-être technique, atteint son apogée sur le globe.


La lune tertiaire, dont la spirale se rétrécit, se rapproche de la terre.
Les eaux montent (l'Ultima Thulé est englouti, ses habitants creusent la croûte terrestre est vivent à l'intérieur de notre terre sous l'himalaya ou ils fondent le royaume d'Agartha), aspirées par la gravitation du satellite, et les hommes il y a plus de 900 000ans se hissent vers les plus hauts sommets montagneux avec quelques hyperboréens restés  à la surface, leurs rois.
C'est à ce moment que les hommes et leurs supèrieurs vont établir une civilisation maritime mondiale:
La civilisation Atlantidéenne.
Dans les Andes, à 4000 mètres, ont a constaté des traces de sédiments marins qui se prolongent sur 700km.
Les eaux de la fin du tertiaire montaient jusque là et l'un des centres civilisés de cette période été Tiahuanaco, près du lac Titicaca.
Les ruines de Tihuanaco témoignent d'une civilisation des centaines de fois millénaire et qui ne ressemble en rien aux civilisations Inca.
Les traces des supèrieurs y sont visibles, ainsi que leurs inexplicables monuments.
Parmi ces ruines somptueuses, des statues gigantesques, des portraits exécutés par les supèrieurs eux mêmes.
Ces monolithes découpés et mis en place par les géants hyperboréens, ont été faites à l'intention de leurs apprentis les hommes.
Ces sculptures d'une extrême abstraction, d'une stylisation poussée nous montrent que les arts nous ont été donnés à nous les hommes par les Dieux, et c'est là la clé mystiques de l'inspiration esthétique.


Quand la lune tombe, le satellite s'éclate en un anneau et tourne follement à toute petite distance de la terre avant de s'abattre.
Il y a 150 000 ans, le grand cataclysme se produit, la lune tombe et un effroyable bombardement atteint la terre.
L'attraction cesse, les mers se retirent , redescendent, les sommets qui étaient de grandes stations maritimes se trouvent isolés, l'Atlantide meurt abandonnée par les eaux.
La mort absorbe des myriades d'êtres, les savants et les sciences ont disparu, l'organisation sociale est anéantie.
Si la civilisation atlantidéenne avait atteint le plus haut degré possible de perfection sociale et technique, de hiéarchie et d'unification, elle c'est volatiliser en un rien de temps, sans presque laisser de traces.

Il y a eu 2 Atlantides:
Celle des Andes, rayonnant sur le monde, avec ses quatre autres points.
Et celle de l'Atlantide Nord, beaucoup plus modeste, fondée longtemps après la catastrophe par les descendants des Hyperboréens.
Les 2 Atlantides permettent de prouver et d'intégrer toutes les traditions et anciens récits.
C'est de cette seconde Atlantide que parle Platon.

Il y a 12 000ans , la terre capte un 4ème satellite:
Notre lune actuelle.
Notre globe prend sa forme renfée aux tropiques.
Les mers du Nord et du Sud refluent vers le milieu de la terre et les âges glaciaires recommencent au Nord.
La deuxième Atlantidéenne, plus petite que la première, disparaît en une nuit, engloutie par les eaux du Nord.
A la surface réapparaîtront les descendants d'Hyperborée , il y aura d'autres déluges et d'autres apocalypses.

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Certaines espèces sont marqué de dégénérescence, d'autres sont annonciatrices du futur, portent les germes de l'avenir.
L'homme est apparu après la création des géants.
Il y a une humanité véritable, appelée à connaître le prochain cycle, douée des organes psychiques qu'il faut pour jouer un rôle dans l'équilibre des forces cosmiques et destinée à l'épopée sous la conduite des supérieurs inconnus à venir.
Et il y a une autre humanité, qui n'est qu'apparence, qui ne mérite pas ce nom, et qui est sans doute née sur le globe dans des époques basses et sombres où, le satellite s'étant abattu, d'immenses parties du globe n'étaient que bourbier désert.
Elle a sans doute été créée avec les êtres rampants et hideux, manifestations de la vie déchue.
Certaines espèces ne sont pas des hommes au sens réel du terme.
Nés après l'effondrement de la lune tertiaire, par mutation brusque, comme par un malheureux bégaiement de la force vitale châtiée, ces créatures modernes imitent l'homme et le jalousent, mais n'appartiennent pas à l'espèce.


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CIVILISATION.


Un explorateur et philosophe péruvien du nom de Daniel Ruzo est partit en 1952 étudier le plateau désertique de Marcahuasi, à 3800 mètres d'altitude, à l'ouest de la cordillère des Andes.
Taillés dans le roc, Ruzo découvre des animaux et des visages humains, les gravures ne sont visibles qu'au solstice d'été, avec le jeu des lumiéres et des ombres.
Ruzo découvre des statues d'animaux de l'ère secondaire comme le stégosaure, des lions, des tortues, des chameaux pourtant inconnus en Amérique du sud.
Sur une colline taillée, une tête de vieillard, le négatif de la photographie révèle un jeune homme radiant.
Le datage au carbonne 14 n'a pas encore été possible et les indices géologiques font remonter vers la nuit des temps.
Sur un autre plateau (Tiahuanaco à 4000 mètres) on retrouve le souvenir de l'homme blanc.
Quand les Incas firent la conquête de cette région du lac Titicaca , Tiahuanaco était déjà ce champ de ruines gigantesques inexplicables.
Quand les Espagnol y débarquent en 1532, les indiens leurs donnent le nom de Viracohas: maîtres blancs.
Leur tradition à l'agonie, parle d'une race de maître disparue, géante et blanche, elle régnait et enseignait, voici des millènaires (les Hyperboréens d'Aldébaran).
En Amérique du sud, Cortez s'aperçoit avec étonnement que les Aztèques sont aussi civilisés que les Espagnols, ils vivaient des restes de la haute culture des Toltèques, qui eux étaient les descendants des Mayas.
La science des Mayas étaient une science parfaite, il suffit de voir leur calendrier , ils utilisaient l'année sacrée de 260 jours, l'année solaire de 365 jours et l'année vénusienne de 584 jours.
La durée exacte de l'année solaire a été fixé à 365,2422 jours, les Mayas avaient trouvé 365,2420 jours, soit à une décimale près.
A l'image des Indiens qui appelaient les Espagnols les maîtres blancs, et de la race maîtresse disparues, il y eu un peuple instituteur et des peuples élèves.
D'ou venaient ces hommes? de terre? d'une autre planéte?
Cela peut paraître farfelue et les hommes du monde moderne, folklorise tout ce dont ils ne peuvent pas expliquer, mais pourtant sur Mars, la méthode de datage au radio-carbonne révéle bel et bien une présence humaine voici 9000ans.
Une thése dit que les hommes vivaient là il y a 30 000 ans, et vue qu'en Amérique du sud et l'appellation que les autochtones ont donnés aux blancs, il n'est pas exclu que l'homme qui y vivaient été donc de race blanche!

La vie sur Mars ne peut être dévoilé au public , la nasa stock et cache des vérités dans le même but de marcher mains dans la mains avec les plus hautes autorités du monde dans le but de ne pas entraver la croyance monothéiste, ne pas pertuber le nouvel ordre mondial et de ne pas ébranler la croyance des gens.
Ainsi que d'admettre qu'une race géante blanche (Hyperboréens) a bien pu éduquer nos ancêtres.


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L'Ile de Pâque.




L'Ile de Paque reste un mystère encore aujourd'hui.
Sur cette terre de Polynésie se dressent 593 statues immenses, de plus de 50 tonnes de plus de 20 mètres de haut pour certaines.
Comment les pierres furent-elles transportés et par qui?
Au 19ème siécle l'Ile est habité par les Pascuans, environ 200 hommes, trois fois moins nombreux que leurs statues.
Ils ne purent jamais être plus de 3 ou 4000 sur cette île au sol stérile et sans animaux, donc ni eux, ni leurs ancêtres n'ont érigé ces statues.
Les missionnaires chrétiens qui débarquèrent sur Pâque avaient pour mission de faire disparaître toutes traces de civilisation morte.
Au pied des statues, des tablettes de bois flotté couverte de hiéroglyphes furent brûlées ou expédiées à la bibliothéque du Vatican où repose bien des secrets cachés par soin pour effacer les vestiges d'anciennes superstitions au profit des bondieuseries et pour effacer les témoignages d'un autre savoir.
Quand les premiers Européens explorèrent Pâques, ils découvrirent parmi les Pascuans des hommes blancs et barbus.
D'où venaient-ils et de quelle race descendaient-ils?

D'une race blanche pluri-millénaire et d'une civilisation engloutit comme l'Atlantide.
Une race de maîtres surgie du fond des âges:
L'Aryen!

source: le matin des magiciens

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Les momies Européennes du Sinkiang.


Quatre-cent corps momifiés, ont été retrouvés dans un état de conservation remarquable (vêtements, parties molles, cheveux, organes internes) dans les régions dèsertiques du bassin du Tarim, dans la région autonome du Sinkiang (Xinjiang), au centre de la Chine.
Ces corps ont pu être datés, grâce au carbonne14 , des 1er et 2ème millènaires avant notre ère.
Les plus anciens remontent à -2000.
Cette découverte a fait sensation, car les individus auxquels appartenaient ces corps présentent un type nord-européen prononcé (dolicocèphalie, arcades sourcilières et os nasal proèminents, cheveux blonds et yeux bleus), ce qui confirme une très ancienne présence européenne dans cette partie fort éloignée de l'Asie orientale.
Ces restes appartiennent à des populations Tokhariennes.
Leur découverte confirme la réalité des récits chinois qui èvoquent la présence à date ancienne, dans le Turkestan oriental, d'individus de haute taille, au long nez, aux yeux bleus ou verts, aux cheveux blonds ou roux.
Dans les chroniques du 1er siècle de notre ère, ces populations sont appelées "Yuezhi" (Yüeh-Chich) ou "Wusum", il s'agit de descendants des Tokhariens.
De tels individus sont représentés notamment sur les peintures murales de Qizil et de Qumtura, près de Kucha, ainsi que sur les peintures mises au jour sur le site de Khalcayan.
Les momies ont été retrouvèes le long de la rivière Könch Darya, à 70km à l'ouest de l'ancien lac de Lop Nor, aujourd'hui presque assèché.
C'est une des zones les plus arides de la planète.
Les corps installés en position fléchie, se trouvaient dans des tombes contenant aussi des objets funèraires, parmi lesquels des disques, des fuseaux à filet, des peignes de bois, des cruches, des èpingles d'or, des clochettes et des mors de chevaux ornés de symboles solaires (spirales, svastikas).
Comme dans le cas d' "Ötzi", l'homme des glaciers vieux d'au moins 5200ans dècouvert en 1991 à la frontière Austro-italienne, ou celui de l'homme de Tollund, retrouvé en mai 1950 dans la tourbière Danoise de Bjaeldstov, au nord du Jutland, qui date de l'âge du fer, leur préservation ne résulte pas d'une pratique volontaire, mais s'explique par des conditions climatiques locales qui ont favorisé la dessication, l'aridité de la zone ayant empêché la putrefaction, tandis que la salinité ambiante et les températures hivernales prévenaient la croissance bactérienne.
Les squelettes appartiennent à un type "cromagnoïde" proche de ceux, datant du paléolithique final et du chalcolithique, qui ont été retrouvés en Europe orientale, notamment dans la vallée du Don, ainsi qu'au Kazakhstan et en Sibérie mèridionale.
Les corps étaient revêtus de vêtements et de robes de laine tissée avec soin et magnifiquement teinte, chaussés de bottes de feutre ou de cuir et souvent coiffés d'un couvre chef de forme conique ou de chapeaux à plumes assez semblables à ceux que l'on porte encore aujourd'hui dans les Alpes.
En Avril 1980, la découverte du corps très bien conservée d'une jeune femme de type européen à Loulan, près de Lob Nor, à environ 400km au sud-est d'Ouroumtsi (Ürumqi), dans la région du Sinkiang, avait également fait déjà quelque bruit.
Son corps était en parfait état de conservation et sa chevelure, ce couleur blonde, lui tombait jusqu'aux épaules.
Elle avait d'abord été datée de 4470, puis de 1670 avant notre ère.
Un autre corps de femme, en moins bon état, datée de 1220 avant notre ère, avait aussi été exhumé en 1978 à Ham, à 500km à l'est d'Ouroumtsi.
Avec les momies du Tarim, c'est toutefois la première fois que des corps à la fois aussi anciens et aussi parfaitement conservés ont pu être mis au jour.

Ces corps vieux de 2000 à 4000 ans sont incontestablement de type européen:
Nez droit, orbites creuses, crâne allongé, cheveux blonds.
Le mystére des Tokhariens, réside dans la compréhension de l'expansion des indo-européens.
(source: nouvelle école)
http://www.lesfilsdodin.com/grimoir/ethnique.htm


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Le journal de bord de l'amiral Byrd.

Je dois écrire ce carnet de bord secrètement et dans l’ombre. Il concerne mon vol arctique du 19 Février 1947.
Il viendra le temps où la pensée rationnelle des hommes deviendra
insignifiante et que l’on devra accepter l’inévitable Vérité. Je ne suis pas libre d’assurer la mise au jour de la documentation suivante qui fait l’objet de cet écrit, peut-être ne verra t-elle jamais la lumière de l’analyse publique, Mais je dois faire mon Devoir et l’enregistrer ici, pour tout un chacun, afin qu’il puisse un jour en prendre connaissance dans un monde qui je l’espère profondément, ne laissera pas, l’avidité et l’oppression abusive d’une partie de l’humanité, nous soustraire ce qui est Vrai, plus longtemps.

Croquis de Byrd:

Croquis montrant que la Terre est une sphère creuse avec des ouvertures polaires et un soleil central. Les lettres indiquent les étapes successives d’un voyage imaginaire à l’intérieur de la planète . Au point marqué D c’est la première vision de la couronne du soleil central. Au point E, on peut voir le soleil central (soleil noir) complètement.




Croquis artistique montrant les ouvertures polaires et le soleil central au noyau de la terre (soleil noir).



Carnet de Vol Camp de Base Arctique: 19 février 1947.
Tous les préparatifs sont complètement faits pour un vol en direction du Nord et nous décollons avec le plein de carburant.
Le carburant du moteur de tribord semble trop riche, on fait l'ajustement le "Pratt Whitneys" file doucement maintenant.
La vérification de position avec le sextant à bulle et revérification avec la boussole solaire, notre avant exécute un changement léger, et la course se poursuit comme planifié.
Le contact radio est vérifié avec le camp de base, et la réception est normale.
On note une légère fuite d'huile dans le moteur de tribord, l'indicateur de pression d'huile cependant semble normal.
Une turbulence légère est notée dans la direction de l'Est à une altitude de 2321 pieds, correction à 1700 pieds, aucune autre turbulence, mais le vent d'arrière s'accroît , légers réglages de contrôle, les performances de l'avion sont très bien maintenant.
Contact radio avec le camp de base, situation normale.

Page 15 du journal de bord:
Photo de l’Amiral Byrd conduisant un traîneau de Huskies à travers la toundra gelée, photo non présentée ici

Page 16 du journal de bord;
Photo de l’avion de Byrd qui lui permis d’arriver au pôle Nord, photo non présentée ici 

Page 17 suite du journal:
Nouvelle turbulence, à l'altitude de 2900 pieds. Conditions de Vol normales encore.
Vaste glace et neige en dessous, notons la coloration de nature jaunâtre qui se dispersait linéairement. Modifions l' itinéraire pour un meilleur examen de cette couleur en dessous, plus rougeâtre ou violet aussi. Nous exécutons deux tours au dessus de cette zone et nous reprenons l' itinéraire qu' indique la boussole. Nouveau contact avec le camp de base et transmission des informations relatives aux
colorations de la glace et de la neige du sol.

La boussole magnétique et gyrocompas commençant tourner et bouger, nous sommes incapables à tenir notre route à l'aide des instruments. Nous supportons les caprices de la boussole, et maintenant tout semble bien. Nous effectuons des contrôles particulièrement lents et paresseux, mais il n'y a aucune présence de glace.

A quelque distance de là, apparaît ce qui semble être des montagnes !
Après 29 minutes de vol, notre première impression se confirme :ce sont bien des montagnes, et pas une illusion. C'est une petite chaine de montagnes, que je n'ai jamais vue auparavant.!
L' Altitude change pour arriver à 2950 pieds, nous rencontrons de fortes turbulences à nouveau.
Nous passons au dessus de la petite chaine de montagnes, et nous sommes toujours en direction du nord, apparemment comme on pourrait s'en assurer au mieux . Au-delà la chaine de montagnes apparaît une vallée avec un
petit fleuve ou rivière se dirigeant vers le centre de la vallée. Il ne devrait pas y avoir de vallée verte en dessous! Quelque chose est définitivement faux et anormal ici! Nous ne devrions survoler que glace et neige. A bâbord, on voit de grands massifs forestiers le long des pentes montagneuses. Nos instruments de navigation tournoient encore, le gyroscope oscille d'arrière en avant !.

Page 24:
Image non présentée ici de formations lumineuses lenticulaires
D'étranges formations nuageuses circulaires comme celles-ci furent souvent vues lors de l'expédition de L'Amiral Byrd. Pourraient-elles dissimuler des disques volants non-identifiés dirigés par un peuple avancée vivant au Centre de la Terre?
Page 26 suite du journal:
Je modifie l'altitude jusqu'à 1400 pieds et j' exécute une boucle serrée vers la gauche afin de mieux examiner la vallée en dessous. Elle est verte avec soit de la mousse, ou soit une sorte de d'herbes très dense. La lumière semble ici différente. Je ne peux pas voir davantage le soleil . Nous faisons une autre boucle à gauche et nous repérons ce qui semble être une sorte de grand animal en dessous nous. On dirait un éléphant !
Mais pas du tout !!! Il ressemble à un mammouth! C'est incroyable! Cependant c'en est là, bien un. Nous descendons jusqu'à 1000 pieds et prenons les jumelles pour mieux examiner l'animal. Nous confirmons définitivement que l'animal est bien un mammouth. Nous communiquons cela au camp de base.
Nous rencontrons des collines mouvantes vertes maintenant. Le thermomètre extérieur donne 74 degrès F (23.3 °C) Nous poursuivons la route en avant. Les instruments de navigation sont maintenant normaux. Leurs mouvements m'intrigue . On essaye de contacter le camp de base. La radio est muette.
La campagne en dessous est plus nivelée et normale (si je peux employer ce mot). en avant nous percevons ce qui semble être une ville!!! C'est impossible!
L'avion semble léger et bizarrement stable. Les contrôles refusent de fonctionner ! Mon DIEU!!
Hors bâbord et à tribord notre aile, apparaît un étrange type d'avion. Ils nous suivent de près rapidement le long de notre côté . Ils sont en forme de disques et ils sont resplendissants. Ils sont assez proches maintenant pour que nous puissions voir leurs inscriptions. On y voit un symbole étrange que je ne révélerai pas. C'est fantastique. Où sommes nous! Que nous arrive-t-il ?. Je contrôle encore les appareils. Ils ne répondent pas.!! Nous sommes pris dans un invisible étau d'un certain type !
Notre radio se met à crépiter et une voix anglaise en sort avec ce qui pourrait être peut-être un léger accent nordique ou germanique! Le message est : "Bienvenu , Amiral, dans notre domaine.. Nous vous ferons atterrir dans exactement sept minutes! Détendez-vous, Amiral, vous êtes dans bonnes mains". Je note que les moteurs de notre avion ont stoppé! L'avion est sous un étrange contrôle et vire maintenant tout seul . Les contrôles sont inopérants..
Nous recevons un autre message de radio. Nous commençons le procédé d'atterrissage maintenant, et par moments l'avion frémit légèrement, et commence une descente comme s'il a été attrapé par quelque grand ascenseur invisible!
La mouvement en descente est imperceptible, et nous touchons le bas en éprouvant seulement une secousse légère.
J'enregistre une dernière note dans le carnet de bord . Plusieurs d'hommes approchent à pied de notre avion. Ils sont grands avec la chevelure blonde. A une certaine distance on aperçoit une grande cité scintillante en jets colorés d'arc-en-ciel. Je ne sais pas ce qui va arriver maintenant, mais je ne vois aucune arme sur ceux qui approchent. J'entends maintenant une voix me commandant personnellement d' ouvrir la porte de la cale de l'avion. J'optempére.

Page 33:
Un spectacle merveilleux réservé à ceux qui ont observé l' aurore boréale phénomène qui est en fait créé par le Soleil au centre de la Terre (soleil noir) se réfléchissant sur des couches supérieures de l'atmosphère alors qu'il brille au travers des ouvertures polaires.
Page 35:
Dessin n°9 représentant le globe terrestre dont on a enlevé le quart.



Page 36, suite:
A partir de maintenant , j'écris ici, tous les événements qui suivent de mémoire. Cela défie l'imagination et se confinerait à la folie si sa n'était pas arrivé vraiment. L'opérateur radio et moi nous approchons de l'appareil et nous sommes reçus de la plus cordiale manière . Nous montons alors sur une petite plate-forme mobile de transport sans roues! Elle nous amène vers la ville scintillante avec une grande rapidité. Comme nous approchons, la ville semble être faite en matière cristalline.
Bientôt nous arrivons à un grand bâtiment qui est d'un type que je n'ai jamais vu avant. Il paraît être tiré directement des croquis de Franc Lloyd Wright, ou peut-être mieux encore d'un film de Buck Rogers.
On nous offre un certain type de breuvage tiède qui avait un goût qui ne ressemble à rien de ce que j’ai connu au paravent.. . Il est délicieux. Après près de dix minutes, deux de nos merveilleux hôtes viennent nous rejoindre et nous annoncent que je dois les accompagner. Je n'ai pas d'autres choix que de m'exécuter. Je quitte mon opérateur radio et nous marchons sur courte distance et nous pénétrons dans ce qui semblait être un ascenseur.
Nous descendons pendant quelque temps, la machine s'arrête, et la porte de l’ascenseur glisse silencieusement vers le haut. Puis nous suivons vers le bas, un long couloir qui est éclairé par une lumière rose qui semble émaner des murs mêmes eux-mêmes ! Un des êtres nous fait signe de nous à arrêter devant une grande porte. Sur la porte se trouve une inscription que je ne peux pas lire. La grande porte glisse en s'ouvrant sans bruit et on me fait signe d'entrer.
Un de mes hôtes parle. " N'ayez aucune crainte, Amiral, vous aller avoir une audience avec le Maître...". Je marche à l'intérieur et mes yeux contemplent la belle coloration qui semble remplir la pièce complètement. Alors je commence à voir les alentours. Ce qu'accueillent mes yeux est le plus beau spectacle de mon existence entière. Ceci est, en fait , trop beau et merveilleux à décrire. C'est exquis et délicat. Je pense pas qu'il existe un terme humain qui puisse le décrire honnêtement dans tous ses détails.
Mes pensées sont interrompues d' une façon cordiale par une voix riche tiède de qualité mélodieuse. "Je vous souhaite la bienvenue à notre domaine, Amiral”. Je vois un homme avec des traits délicats et avec la marque des années sur son visage. Il est assis à une table longue. Il m'invite à m'asseoir sur une des chaises. Dès que je me suis assis, il place le bout de ses doigts ensemble et il sourit. Il parle moelleusement encore, et me transmet ce qui suit : " Nous vous avons permis Amiral, d'entrer ici parce que vous êtes de caractère noble et connu du Monde de la Surface" 

Le Monde de la Surface, J'en eu à moitié le souffle coupé! "Oui", fut la réponse du Maître en souriant, "Vous êtes dans le domaine des Arianni, le Monde Intérieur de la Terre. Nous ne retarderons pas longtemps votre mission, et vous serez escortés prudemment vers la surface et au delà d'une certaine une distance. Mais maintenant, Amiral, je vais vous dire pourquoi vous avez été convoqués ici. Notre intérêt justement , commence immédiatement après que votre race ait fait exploser les premières bombes atomiques sur Hiroshima et Nagasaki au Japon. C'est à ce moment dramatique que nous vous avons envoyés nos machines volantes, les "Flugelrads," sur votre monde de surface afin d'étudier ce que votre race avait fait.”

Page 42:
" Ceci est, bien sûr, de l'histoire ancienne maintenant, mon cher Amiral, mais je dois poursuivre. Vous voyez, nous n'avons jamais interféré auparavant dans des guerres et barbaries de votre race, mais maintenant nous le devons, car vous avez appris à manipuler avec un certain pouvoir ce qui ne revient pas aux humains, à savoir l'énergie atomique. Nos émissaires ont déjà livré des messages aux puissances de votre monde, et cependant elles n'en tiennent pas compte. Maintenant vous avez été choisi pour attester ici que notre monde existe. Vous voyez Amiral , notre Culture et notre Science sont en avance de plusieurs milliers d'années sur celles de votre race ".
Je l' interrompis, " Mais qu'ai-je à voir avec tout cela , Monsieur! ". Les yeux du maître semblèrent me pénétrer profondément , et après m'avoir analysé pendant un moment il répondit, “Votre race a maintenant atteint le point d'aucun retour, car il y a ceux parmi vous qui pourraient détruire votre propre monde plutôt que de vouloir abandonner leur prétendu pouvoir". 

J'acquiesçais, et le Maître continua. " En 1945 et par la suite, nous avons essayer de contacter votre race, mais nos efforts n'ont rencontrés qu''hostilité, et nos Flugelrads furent mitraillés. Oui, et même poursuivis avec malice et animosité par vos avions de combat. Aussi , maintenant, je vous le dis vous, mon fils, il y a un grand orage se concentrant sur votre monde, une fureur noire qui subsistera elle même pour beaucoup d'années. Il n'y aura aucune possibilité de réponse de la part de vos armées, il n'y aura aucune protection de la part de votre science. Cette fureur fera rage jusqu'à ce que chaque fleur de votre culture soit piétinée, et que toutes choses humaines soient plongées dans un vaste chaos”.
" Votre récente guerre n'était seulement qu'un prélude de ce que doit encore advenir à votre race. Nous ici le voyons plus clairement à chaque heure.. .Pensez-vous que je me trompe ?" "Pas du tout” , répondis-je; " C'est arrivé déjà autrefois, que ces sombres périodes viennent et subsistent pendant plus de cinq cent années.
" Oui, mon fils," répondit le Maître, " les périodes sombres qui viendront maintenant pour votre race couvriront la Terre comme un voile, mais je crois qu'une certaine partie de votre peuple traversera cet orage au delà de ce que je ne peux pas exprimer. Nous voyons dans un avenir très loin, un nouveau monde renaissant des ruines de votre race, cherchant ses trésors perdus et légendaires et qui seront ici, mon fils, grâce à notre sauvegarde. Quand ce temps arrivera, nous viendrons à nouveau aider votre culture et votre race à revivre”. 
" Peut-être, alors, vous aurez appris la futilité de la guerres et de ses conflits... et après ce temps, certains points de la culture et la science de votre race réapparaîtrons de nouveau. Vous, mon fils, devez retrouver le Monde de la Surface pour lui confier ce message..”..Avec ces derniers mots, notre réunion sembla arriver à son terme. Je restais, un moment comme dans un rêve.. mais, une fois de plus , je savais que tout cela était la réalité et pour une raison étrange, je me prosternai légèrement, soit par respect ou soit par humilité, je ne saurai le dire..

Soudainement, je pris conscience que les deux hôtes magnifiques qui m'avaient amené ici, se situaient encore à mon côté. "Par ici , Amiral," mentionna un. Je me retournai une fois de plus avant de partir et regardai en arrière vers le Maître. Un sourire doux était gravé sur son visage ancien et délicat. "Adieu, mon fils," Il parlait, et avait le geste exquis et svelte qui donne une impression de paix et notre réunion fut véritablement terminée.

Rapidement, nous sommes retournés jusqu'à la grande porte de chambre du Maître et une fois de plus nous sommes entrés dans l'ascenseur. La porte glissa silencieusement vers le bas nous sommes immédiatement monté. Un de mes hôtes dit encore, " Nous devons maintenant faire vite, Amiral, car le Maître ne voudrait pas vous retarder plus longtemps dans votre emploi du temps et vous devez retourner porter son message à votre peuple".

Page 50:
Je ne dis rien, tout cela étant presque incroyable, et une fois de plus , mes pensées furent interrompues quand nous nous sommes arrêtés. J'entrai dans la pièce et retrouvai mon opérateur-radio. Il avait une expression anxieuse sur son visage.Comme j'approchais je lui dis, "Tout est OK, Howie, Tout est OK". Les deux êtres nous dirigèrent , vers le véhicule qui nous attendait et nous y sommes montés et nous retrouvâmes bientôt à notre avion.
Les moteurs tournaient au ralenti et nous nous embarquâmes aussitôt. La situation semblait relever un certain caractère d'urgence. Dès que la porte de la cale fut fermée l'avion fut immédiatement soulevé par cette force invisible jusqu'à ce que nous atteignîmes une altitude de 2700 pieds. Deux appareils nous escortèrent sur une certaine distance, nous faisant glisser en nous orientant sur notre chemin de retour. Je dois déclarer ici, que notre indicateur de vitesse n'enregistrait aucune information, bien que nous nous déplacions à une allure très rapide.
Vint alors un message de radio. " Nous vous quittons maintenant Amiral, vos appareils de contrôles sont libérés. Auf Wiedersehen ( au revoir en allemand) !!!!" Nous voyons encore un moment les flugelrads disparaître du le ciel bleu pâle.

L'avion soudainement plonge comme s'il était pris dans un étroit trou d'air pendant un moment. Nous réussissons rapidement à le contrôler. Nous ne parlons pas pendant un certain temps, chaque homme entretient ses pensées.

Carnet de vol est ouvert.
Page 55:
Nous retrouvons à nouveau de vastes superficies de glace et neige, et sommes approximativement à 27 minutes de camp de base. Nous les appelons, ils répondent. Nous rapportons que toutes les conditions sont normales ...normales. Le camp de base exprime son soulagement pour le rétablissement du contact.
Nous atterrissons doucement au camp de base. J'ai une mission....
Les notes du carnet de bord se terminent ici.
Page 57:
Les signes d'un "Grand bouleversement” au Pôle sud sont montrés dans cette dramatique photo de 1929 montrant une cassure la bas sur la Ross Barrière: c'est au-delà de ce point que le climat change soudainement et une entrée peut être trouvée vers l'intérieur de la Terre.
Page 58:
Photo des expéditions polaires:

On devrait noter que des expéditions au Pôle Nord et au pôle Sud ont officiellement contourné au moins l'ouverture, évitant entièrement la superficie où Byrd a pénétré. Voici une carte qui montre l'itinéraire prise par Lincold Ellsworth en 1930.
Page 59:
Le 11 Mars , 1947.
Je viens d' assister à une réunion d' un personnel du Pentagone. J'ai énoncé pleinement ma découverte et le message du Maître. Tout a été dûment enregistré. Le Président a été averti. Je suis maintenant retenu pour plusieurs heures (six heures, trente - neuf minutes pour être exact). je suis interviewé spécifiquement par les Forces de Sécurité et une équipe médicale. Ce fut éprouvant !!!
Je suis placé sous strict contrôle par la Centrale de Prévision de Sécurité Nationale de ces Etats-Unis d'Amérique. On m'ordonne de RESTER SILENCIEUX au sujet de TOUT CE QUE J'AI APPRIS, au NOM de l' HUMANITE !!!Incroyable! Je me suis rappelé que j'étais un militaire et j’ai dû obéir aux ordres.
Page 61:
Le 30/12/1956:
Ces quelques dernières années qui se sont écoulées depuis 1947, n'ont pas été agréables.. J'inscris maintenant ma note finale dans ce singulier carnet de vol. En le fermant, je dois dire que j'ai fidèlement gardé toutes ces années cette affaire secrète, comme il me l'avait été demandée. Cela a été complètement à l'encontre mes convictions de droit moral. Maintenant, je sens venir sur moi, la longue nuit et ce secret ne mourra pas avec moi, mais comme toute vérité qui s’'impose un jour , il triomphera lui aussi.
Cela peut être la seul espérance pour l'humanité. J'ai vu la vérité et cela a stimulé mon esprit et je suis désormais libre! J'ai fait mon devoir envers le monstrueux complexe industriel militaire. Maintenant; la nuit longue commence à approcher, et il y aura une fin. Tout comme la nuit longue des confins arctiques, le brillant soleil de vérité reviendra encore, et ceux-là qui sont dans l'obscurité seront inondés de sa lumière ...Car j'ai vu " Cette Terre au-delà du Pôle, ce Centre du Grand Inconnu ".

- Amiral Richard .E.Byrd .,United States Nation ,
Le 24 Dec 1956.
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La société Vril

La société Vril est sans contexte la société occulte de l'histoire, la plus incroyable de tous les temps.
Cette société renfermait l'un des plus grands secrets du 20 ème siècle, et tous les documents qui y faisait référence à la fin de la deuxième guerre mondiale furent gardés précieusement par les alliés.

Karl Haushofer fonda, avant 1919, un deuxième ordre, les "FRERES DE LA LUMIERE" qui prit, plus tard, le nom de "SOCIETE VRIL". Dans celle-ci se retrouvèrent aussi "LES MAITRES DE LA PIERRE NOIRE" (DHvSS), une nouvelle fondation des templiers, issue de l'ordre Germain en 1917, et les "CHEVALIERS NOIRS" du "SOLEIL NOIR", élite de la SOCIETE THULE et des SS.

La SOCIETE THULE s'occupait de choses matérielles et politiques tandis que la Société Vril avait des occupations qui concernaient surtout l'AU-DELA. Mais elles avaient quand même quelques points communs. Toutes deux étudiaient l'Atlantide, Thulé, l' "Ile des Bienheureux" de Gilgamesh (mythe sumérien du déluge), les rapports originels entre les Germains et les Mésopotamiens ainsi que les anciens sanctuaires comme Stonehenge avec ses pierres dressées.



En décembre 1919, une maison forestière fut louée dans le Ramsau, près de Berchtesgaden, ou se rencontrèrent quelques personnes des Sociétés Thulé, DHvSS et Vril. Parmi elles, les médium Maria Orsitsch et Sigrun. Maria avait capté des informations dans une écriture secrète des templiers - une langue tout a fait inconnue pour elle avec des précisions techniques pour construire un engin volant. Ces messages télépathiques étaient transmis, d'après les écrits de la Société Vril , du système solaire d'Aldébaran situé dans la constellation du Taureau.

Le système solaire d'Aldébaran est situé à 68 années-lumière de la Terre et deux planètes habitées qui constitueraient le royaume de "SUMERAN" tourneraient autour de son soleil. Les habitants de ce système solaire, seraient subdivisés en un peuple de maîtres, d'hommes-Dieu blancs (Aryens) et en différentes autres races humaines. Celles-ci se seraient développées à cause de changements climatiques sur les planètes isolées et seraient le résultat d'une dégénérescence de ces "hommes-Dieu". Ces mutants auraient eu un développement spirituel inférieur aux "hommes-Dieu". Plus les races se mélangeaient, plus leur développement spirituel se dégradait. Par conséquent, lorsque le soleil d'Aldébaran se mit à grandir, ils ne purent plus faire des voyages interplanétaires comme leurs ancêtres, il leur était devenu impossible de quitter leurs planètes. C'est ainsi que les races inférieures, totalement dépendantes de la race des maîtres, auraient été évacuées dans des vaisseaux spatiaux et amenées sur d'autres planètes habitables. Malgré ces différences, le respect était de mise entre ces deux races, elles n'empiétaient pas sur l'espace vital de l'autre. Chaque race respectait le développement de l'autre (contrairement à ce qui se passe chez les terriens).

La race des maîtres, les "hommes-Dieu blancs", aurait commencé à coloniser d'autres planètes similaires à la Terre il y a quelques 500 millions d'années, suite à l'expansion du soleil d'Aldébaran et de la chaleur grandissante qui en résulta et qui rendit les planètes inhabitables. On dit qu'ils auraient colonisé dans notre système solaire d'abord la planète Mallona (nommée aussi Maldek, Marduk ou bien Phaeton chez les Russes) qui aurait existé, à l'époque, entre Mars et Jupiter, là où se trouvent les astéroïdes aujourd'hui. Ce fut, après, au tour de Mars dont les grandes villes pyramidales et le visage martien bien connu, photographiés en 1976 par la sonde Viking , témoignent du haut niveau de développement de ses habitants. D'ou la supposition que les hommes-Dieu de Sumeran-Aldébaran vinrent à cette époque-là pour la première fois sur Terre. De vieilles traces d'un soulier fossilisé remontant à environ 500 millions d'années en témoignent, ainsi qu'un trilobite fossilisé piétiné avec le talon de ce soulier. Cette écrevisse primitive vivait alors sur Terre et a disparu il y a 400 millions d'années.

Les membres de la Société Vril pensaient très justement que les Aldébariens atterrirent, plus tard, lorsque la Terre devint peu à peu habitable, en Mésopotamie et qu'ils formèrent la caste dominante des SUMERIENS. On appela ces Aldébariens "hommes-Dieu blancs". De plus, les téléphates de Vril reçurent l'information suivante : la langue des Sumériens était non seulement identique à celle des Aldébariens, mais elle avait aussi des sonorités semblables à l'allemand et la fréquence de ces deux langues était presque identique.


Les plans de construction et les renseignements techniques reçus par les télépathes étaient si précis que naquit l'idée la plus fantastique jamais conçue par l'homme : la construction de la "machine vers l'au-delà" ! Le concept d'une "autre science" mûrit dans les esprits. Il fallut trois ans pour que le projet soit mis en place. Dans cette première phase d'une "autre technique" ou d'une "autre science", le Dr W. O. Schumann, membre des Sociétés Thulé et Vril, fit un exposé à la Faculté des sciences de Munich, dont voici un extrait :

"Dans tous les domaines, il y a deux principes qui déterminent les événements : la lumière et l'ombre, le bien et le mal, la création et la destruction, comme le plus et le moins en électricité.

Ces deux derniers principes - désignons-les concrètement comme les principes créateurs et destructeurs - déterminent aussi nos moyens techniques. ( ... ) Le principe destructeur qui est l'oeuvre du mal, le principe créateur l'oeuvre du bien. ( ... ) Toute technique basée sur le principe de l'explosion ou de la combustion peut être cataloguée de technique mauvaise. La nouvelle ère qui arrive sera l'ère d'une technique nouvelle, positive et divine ! (...) (extrait des archives secrètes des SS)."
A la même période, le scientifique VIKTOR SCHAUBERGER travaillait à un projet similaire. Il avait fait sien l'enseignement de Johannes Kepler qui était en possession de la doctrine secrète des pythagoriciens, reprise et tenue secrète par les TEMPLIERS. Cela concernait le savoir sur l' "IMPLOSION" (dans ce cas, cela signifit l'utilisation du potentiel des mondes intérieurs dans le monde extérieur). Hitler et tous les autres membres des Sociétés Thulé et Vril savaient que le principe divin est toujours créateur, c.-à-d. constructif. Une, technologie qui, par contre, repose sur l'explosion est donc, de ce fait, destructeur, opposée au principe divin. On voulut alors créer une technologie reposant sur l'IMPLOSION. La doctrine de l'oscillation de Schauberger (le principe de la série des harmoniques = monocorde) part du savoir sur l'implosion. Disons plus simplement : l'IMPLOSION à la place de l'EXPLOSION ! Au moyen des trajectoires de l'énergie du monocorde et de la technique de l'implosion, on pénètre dans le domaine de l'antimatière et on dissout, ainsi, la pesanteur.

Le premier vaisseau en forme de soucoupe fut construit l'été 1922, sa propulsion était basée sur la technique de l'implosion (la machine vers l'au-delà). Il comprenait un disque de 8m de diamètre, surhaussé d'un disque parallèle de 6,5m de diamètre et flanqué en dessous d'un autre disque de 6m de diamètre. Ces trois disques avaient dans leur centre un orifice de 1.80m de diamètre où l'on monta le propulseur de 2.40m de haut. En bas, le corps central se terminait en fome de cône. Dans ce cône se trouvait une sorte de pendule qui avait pour effet de stabiliser l'appareil. Les disques inférieur et supérieur tournaient en sens inverse pour créer un champ de rotation électromagnétique.

On ne connaît pas les performances de ce premier disque volant. Il fut expérimenté pendant deux ans avant d'être démonté et entreposé dans les ateliers de Messerschmidt à Augsbourg. On retrouve des aides de financements pour ce projet dans les comptabilités de plusieurs entreprises industrielles, mentionnées sous le code "JFM". Il est certain que le mécanisme Vril est issu de la "machine vers l'au-dela" mais il a été répertorié comme le "lévitateur Schumann SM".

En principe, la machine vers l'au-delà devait engendrer un champ extrêmement fort autour d'elle et dans son proche voisinage qui faisait de tout l'espace environnant, y compris celui de la machine et des occupants, un microcosme tout à fait indépendant de notre cosmos. A sa puissance maximale, ce champ serait totalement indépendant de toutes les forces et influences de notre Univers, telles que la gravitation, l'électromagnétisme, le rayonnement ou n'importe quelle matière. Il pourrait se mouvoir à volonté dans tous les champs gravitationnels sans qu'on y détecte ou qu'on y sente des forces d'accélération.

En juin I934, VICTOR SCHAUBERGER fut invité par Hitler et les plus grands représentants des sociétés Vril et Thulé et travailla, désormais, en collaboration avec eux. Le premier
OVNI allemand vit le jour en juin 1934. C'est sous la direction de Dr W. 0. Schumann que naquit le premier avion circulaire expérimental sur le terrain de la fabrique d'avions Arado à Brandebourg : il s'agissait du RFZ-1. Lors de son premier vol qui fut aussi le dernier, il s'éleva à la verticale d'une hauteur d'environ 60m mais se mit alors à tournoyer et à danser dans l'air pendant plusieurs minutes. L'empennage Arado 196 qui devait guider l'appareil s'avéra complètement inefficace. C'est avec grand-peine que le pilote Lothar Waiz réussit à le poser au sol, à s'en échapper et à s'éloigner en courant, car l'appareil se mit à tourner comme une toupie avant de capoter et d'être complètement mis en pièces. C'était la fin du RFZ-1, mais le début des engins volants VRIL.

Le RFZ-2 fut terminé avant la fin de l'année 1934, il avait une propulsion Vril et un "pilotage à impulsion magnétique". Son diamètre était de 5m et ses caractéristiques étaient les suivantes : les contours de l'appareil s'estompaient quand il prenait de la vitesse, et il s'illuminait de différentes couleurs, ce qui est bien caractéristique des OVNIs. Selon la force de propulsion, il devenait rouge, orange, jaune, vert, blanc, bleu ou violet.


Vint ensuite le chasseur vril 1 , disque volant équipé d'armes légères qui volait à la fin de l'année 1942, il avait 11,5m de diamètre, possédait un siège, une propulsion à lévitation Schumann et un pilotage par impulsion à champ magnétique.
Il atteignait des vitesses de 2900 à 12 000 km/h pouvait accomplir en pleine vitesse des changements de vol à angle droit sans préjudice pour le pilote, il n'était pas soumis aux conditions atmosphériques et était parfaitement apte à voler dans l'espace.
il y en eu 17 exemplaires.

le v7 à propulsion par réacteurs conventionnels.
Les alliés réussirent à en prendre une photo aux alentours de Prague.

Puis au sein de la ss se trouvait un groupe qui travaillait à la production d'énergie alternative: le bureau d'études IV du Soleil noir (SS-E-IV), dont le but principal était de rendre l'Allemagne indépendante du pétrole étranger.
La SS-E-IV développa le mécanisme Thulé, appelé plus tard, tachyonateur Thulé, à partir du mécanisme Vril et du convertisseur de tachyons du commandant Hans Coler.
En Aout 1939, le premier rfz-5 décolla.
C'était une toupie volante équipée d'armes moyennement lourdes du nom de "Haunebu 1".
Elle avait un équipage composé de huit hommes, mesurait 25 m de diamètre.
Sa vitesse au départ était de 4800 km/h et pouvait atteindre en vol 17 000km/h

En 1942, le haunebu 2 vit le jour.
Son diamètre variait de 26 à 32 m et sa hauteur de 9 à 11 m.
Il pouvait transporter un équipage de 9 à 20 personnes, était propulsé par un tachyonateur Thulé et atteignait dans la périphérie terrestre une vitesse de 6000km/h.
Il était apte à se déplacer dans l'espace et avait une autonomie de 55 heures de vol.

Puis le vril 7 de 120 m de diamètre qui devait transporter des compagnies entières.

Et enfin le haunebu 3:
71m de diamètre, il vola et fut même filmé.
Il pouvait transporter 32 personnes.
Autonomie de vol: plus de huit semaines
Vitesse: 7000km/h à 40 000km/h.

Virgil Armstrong, ex membre de la CIA et retraité de green beret, déclare que les engins volants Allemands pendant la deuxième guerre pouvaient atterrir et décoller à la verticale et voler en angle droit.
Ils atteignaient 3000km/h et étaient armés de canons laser (probablement le KSK, canon à rayons forts) qui pouvaient traverser une épaisseur de 10cm de blindage.
La CIA et les services secrets britanniques étaient au courant en 1942 de la construction et de l'emploi de tels objets volants mais ils ne les apprécièrent pas à leur juste valeur.

Au début de l'année 1943, on lança le projet d'un astronef en forme de cigare APPAREIL ANDROMEDA de 139m de long, dans les chantiers de Zeppelin.
Il devait transporter plusieurs vaisseaux spatiaux en forme de soucoupes pour des vols interstellaires de longue durée.
Une réunion importante de la société vril eut lieu aux environs de Noël 1943 à Kolberg, station balnéaire en mer du Nord, à laquelle assistèrent les médiums Maria et Sigrum.
Le sujet principal concernait l'entreprise Aldébaran.
Les médiums avaient reçu des renseignements précis sur les planètes habitées, situées autour du soleil d'Aldébaran, et un voyage fut programmé pour s'y rendre.
Le 2 janvier 1944, Hitler, Himmler, Künkel et Schumann (tous deux de la société Vril) se rencontrèrent pour en parler.
Ils voulaient se diriger à l'aide d'un vril 7 vers Aldébaran par un canal dimensionnel.
L'appareil a évité de justesse un désastre.
D'après les photos du vril7 prises après son retour, on aurait dit qu'il avait voyagé pendant un siècle.
Le revêtement extèrieur des cabines paraissait très usagé et il était abimé en maints endroits.

Au début 1945, 17 disques spatiaux volants de 11,5m de diamètre furent construits et accomplirent 84 essais en vol.
En Avril 1945 des chasseurs vril1, un vril7 et un vril7 grand modèle du nom de ODIN ont décollé de Brandebourg pour Aldébaran, après avoir fait sauter tout le terrain d'essais et en emmenant une partie des scientifiques de vril et des membres de la loge vril.

Un vril7 a stationné dans la forteresse des Alpes de Mars à Avril 1945, puis s'envola vers l'Espagne où s'étaient réfugiées des personnalités importantes du Reich pour les emmener vers l'Amérique du Sud et vers le NEUSCHABENLAND.

Après la guerre il semblerait y avoir eu une production en une très petite série du haunebu 2 par les Américains, car différentes photos d'ovnis prises après 1945 montrent des constructions typiquement Allemandes.
Une bonne partie de ces engins ont été emmenés en Amérique du Sud ou qu'ils y furent transportés en pièces détachées.

En 1938 eut lieu une expédition allemande en Antarctique menée par le porte-avions Schvabenland.
Les Allemands s'attribuèrent 600 000km carrés de terrain qu'ils baptisérent "NEUSCHWABENLAND" (Nouvelle Souabe).
C'était une région sans glace avec des montagnes et des lacs.
Des flottes entières de sous-marins allemands du type 21 et 23, prirent plus tard la route vers le Neuschwabenland.
Jusqu'à ce jour, plus de cent sous-marins allemands y disaparurent.
Ils étaient tous équipés du "tube Walter" qui leur permettait de rester plusieurs semaines sous l'eau.
Ils y emportèrent probablement des soucoupes volantes en pièces détachées et un grand nombre d'archives techniques de la société vril.
Beaucoup d'indices importants tendent à le démontrer:

Pourquoi les alliés ont-ils envahis l'Antarctique sous les ordres de l'Amiral E.Byrd en 1947?

Pourquoi Byrd avait-il à sa disposition 4000 soldats, un bateau de guerre, un porte-avions tout équipé et tout un système complet de ravitaillement?

Il disposait de huit mois de réserves et il fut cependant obligé de tout interrompre au bout de huit semaines après avoir subi d'énormes pertes d'avions.
Il découvrit également le passage de la terre creuse.
Il expliqua plus tard: "c'est dur à entendre mais dans le cas d'une nouvelle guerre il faudra s'attendre à des attaques d'avions qui peuvent voler d'un pôle à l'autre".
Il laissa entendre qu'il y avait là-bas une civilisation avancée qui se servait, en accord avec les SS d'une technologie supèrieure...

Nous savons aujourd'hui que le haunebu 3 du Reich Allemand, après son 19ème essai en vol, s'est envolé vers Mars pour une expédition spatiale le 20 avril 1945, en décollant du Neuschwabenland en Antarctique de l'Est.
Un an plus tard, en 1946, d'innombrables objets lumineux d'origine inconnue mais fabriqués indéniablement de façon artificielle furent vus au dessus de la Scandinavie et provoquèrent un grand émoi chez les alliés à l'Est comme à l'Ouest.

De 1947 jusque dans les années 50, des objets volants lumineux surgirent au-dessus de l'Amérique du Nord en un nombre sans cesse croissant.
Ils étaient pilotés par des êtres intelligents.
D'ou les sociétés secrètes allemandes Thulé et Vril tenaient elles les connaissances indispensables à la construction de ces engins volants?
D'ou venaient le savoir concernant le génie génétique, domaine ou les allemands étaient également fort en avance par rapport aux autres nations?

Outre les contacts télépathiques de la société vril avec les Aldébariens leur fournissant des plans de construction, les Allemands avaient aussi récupéré en 1936, un ovni qui s'était abattue en forêt noire avec son système de propulsion intact.
Plusieurs preuves existent aux USA  et attestent cette découverte.

Pourquoi n'y a-t-il rien de tout cela dans les livres d'histoire ou dans les encyclopédies?

La raison en est très simple, la fondation Rockfeller a distribué en 1946, 139 000 dollars pour qu'on présente au public une version officielle de la deuxième guerre mondiale.
Cette version passe sous silence l'idéologie mystique et occulte du régime NS.
Un de ses principaux donateurs était la Standard OIL Corp...
No comment...


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LES RUNES

Les runes furent révélées à ODIN qui les enseigna aux hommes.
Le futhark est l'alphabet runique utilisé par les peuples Germaniques.
En Scandinavie, l'écriture fut simplifiée dès la fin du 8ème siècle pour aboutir au futhark récent (ou runes Scandinaves), les Anglo-Saxons et les Frisons le complétèrent pour créer le futhorc ( ou runes Anglo-Saxonnes).
Le futhark récent est encore utilisé à l'époque moderne, le vieux futhark lui, fut perdu, et le philologue Norvégien Sophus Bugge parvint à le déchiffrer en 1865.
Il existe donc 24 runes dans le futhark traditionnel le plus ancien.
Il existe 16 runes dans le futhark récent, qui est une dégradation du précédent en quelque sorte.
Et il existe 33 runes dans le futhorc.
Les runes sont un système cosmique symbolique (divers éléments les représentent comme l'eau, l'air, le feu, la terre...) mais sont également un alphabet.

Ci-bas, le tableau de l'alphabet runique (futhark traditionnel), avec en dessous des runes, la lettre qui lui correspond:


Le tableau est divisé en trois, il représente les trois familles (hoett) de huit runes chacune.
L'Hoett de Frey représente la fertilité et les exigences de la vie, ainsi que l'homme et son monde.
L'Hoett de Hagel représente les forces de la nature, l'imprévisible destinée.
Et l'Hoett de Tyr représente les forces divines.
Pour finir, une rune correspond à un ou plusieurs Dieux, et a également sa propre signification:
1: la rune.
2: sa lettre.
3: l'élément de la nature auquel correspond la rune.
4: le dieu auquel la rune correspond.
5: sa polarité, masculine ou féminine.
6: sa signification runique.

Commençons par l'Hoett de Frey (la première ligne du tableau).

La rune Feoh.
Rune d'amour sexuel/mariage.
Lettre: F, arbre: Sureau, Dieu: Frey, Polarité: féminine, éléments: feu et terre.
Signification: Rune de Frey, symbolisant la fertilité.

La rune Ur.
Rune de force.
Lettre: U, arbre: Bouleau, Dieux: Thor et Urd, polarité: masculine, élément: terre.
Signification: le pouvoir, les forces telluriques.

La rune Thorn.
Lettres: TH, arbres: chêne, aubépine, Dieu: Thor, polarité: masculine, élément: feu.
Signification: Rune de Thor, seigneur de la foudre, des artisans et de l'agriculture, Mjollnir le marteau de Thor.

La rune As.
Rune de l'éloquence, sagesse.
Lettre: A, arbre: frêne, Dieu: Odin, polarité: Masculine, élément: air.
Signification: rune d'Odin, seigneur de la magie, du chamanisme, de l'éloquence et de la guerre, dieu des runes, l'arbre Yggdrasil axe du monde.

La rune Rad.
Rune solaire.
Lettre: R, arbre: chêne, Dieux: Ing, Nerthus, polarité: masculine, élément: air.
Signification: le chevalier, le voyage et la roue.

La rune Kan.
Rune de feu.
Lettre: K, arbre: pin, Dieux/Déesse: Heimdall, Frey, Freya, polarité: féminine, élément: feu.
Signification: le feu de la torche, le feu du Muspelheim.

La rune Gyfu.
Sacrifice personnel.
Lettre: G, arbres: frêne, orme, Dieu: Gefn, polarité: masculine/féminine, élément: air.
Signification: le don, les échanges, la marque sacrée.

La rune Wynn.
Rune de joie, bonheur.
Lettre: V ou W, arbre: frêne, Dieu: Odin, polarité: masculine, élément: terre.
Signification: le bonheur, la joie et l'harmonie.

L'Hoett de Hagel (la deuxième ligne du tableau).

La rune Hagel.
Rune du vent.
Lettre: H, arbre: frêne, Dieux: Urd, Heimdall, polarité: féminine, élément: glace.
Signification: le cristal, la grêle, la structure.

La rune Nyd.
Nécessité, besoin.
Lettre: N, arbres: hêtre, sorbier des oiseleurs, Dieu: Skuld, polarité: féminine, élément: feu.
Signification: la nécessité, les obstacles.

La rune Is.
Rune de la glace.
Lettre: I, arbre/aucun, Dieu: Vervandi, polarité: féminine, élément: glace.
Signification: la volonté, la glace primordiale du Nilfheim, la stabilité.

La rune Ger.
Rune associé à la terre.
Lettre: J, arbre: chêne, Dieu/Déesse: Frey, Freya, polarités: masculine/féminine, élément: terre.
Signification: la terre, la vie, les cycles, l'union entre le ciel et la terre.

La rune Eoh.
Rune de mort.
Lettre: é, arbre: if, Dieu: Ull, polarité: masculine, éléments: tous.
Signification: l'if, le gardien du feu et de la mort, le pont entre les deux mondes.

La rune Peorth.
Rune de la musique.
Lettre: P, arbres: hêtre, tremble, Déesse: Frigg, polarité: féminine, élément: eau.
Signification: le foyer, la matrice, la mémoire, l'action du wyrd (le destin) dans le monde.

La rune Eolh.
Rune de vie, protection.
Lettre: Z, arbre: alisier, Dieu: Heimdall, polarités: masculine/féminine, élément: air.
Signification: rune de protection.

La rune Sig.
Rune solaire et rune de victoire.
Lettre: S, arbres: genévrier, laurier, Dieu: Balder, polarité: masculine, élément: air.
Signification: la victoire, le soleil, la roue solaire.

L'Hoett de Tyr (la troisième ligne du tableau).

La rune Tyr.
Rune du courage et de l'honneur, elle améne la victoire dans un combat.
Lettre: T, arbre: chêne, Dieu: Tyr, polarité: masculine, élément: air.
Signification: rune de Tyr, le guerrier juste, la vrai justice.

La rune Beorc.
Rune relié à la sexualité.
Lettre: B, arbre: bouleau, Déesses: Nerthus, Holda, polarité: féminine, élément: terre.
Signification: mère nature, Gaïa, la déesse mère.

La rune Eh.
Rune équestre, rune associé aux chevaux.
Lettre: E, arbres: chêne, frêne, Dieu/Déesse: Frey, Frea, polarité: masuline/féminine, élément: terre.
Signification: le cheval, être instinctif et puissant.

La rune Man.
Rune de la famille.
Lettre: M, arbre: houx, Dieux/Déesse: Heimdall, Frigg, Odin, polarité: masculine/féminine, élément: air.
Signification: l'homme, le héro, l'explorateur.

La rune Lagu.
Rune associé à l'eau.
Lettre: L, arbre: saule, Dieu/Déesse: Njörd/Nerthus, polarité: féminine, élément: eau.
Signification: l'eau, la chute d'eau, la vague.

La rune Ing.
Rune de la ferilité et de l'accomplissement.
Lettres: ING, arbre: pommier, Dieu: Ing, polarités: masculine/féminine, éléments: eau et terre.
Signification: rune du Dieu ING, la fertilité, l'énergie et l'état latent.

La rune Daeg.
Rune du jour et de la lumière.
Lettre: D, arbre: sapin, Dieu: Heimdall, polarité: masculine, éléments: feu et air.
Signification: le jour, la lumière, la balance jour/nuit, l'équilibre.

La rune Odal.
Rune des ancêtres et de la terre.
Lettre: O, arbre: Aubépine, Dieu: Odin, polarité: masculine, élément: terre.
Signification: les ancêtres, la communauté.

La 25 ème rune représente le vide, elle n'est pas représentée.
La rune Wyrd: le destin.

D'autres runes ont fait leur apparition en dehors du futhark traditionnel.
Ainsi, le siècle dernier d'autres runistes ont pu faire évoluer le système en le complétant avec d'autres runes (Guido Von List par exemple en 1902).

Ci-dessus, la rune du loup.
La rune des jeunes guerriers qui veillent et protègent le klan!

Ci-dessus, la rune Yr, rune de la mort ou Totensrune.
S'utilise pour annoncer un décès.

L'alphabet runique date du 1er siècle av JC.
Les inscriptions runiques, ont été découvertes dans un vaste espace de notre terre, allant des Carpates à la Laponie, avec une concentration particulière au Danemark.
Ces inscriptions ont été le plus souvent découvertes sur des bijoux (boucles de ceintures...), des ustensiles (peignes), des armes (fers de lances...) et dans des tombes.
La plus ancienne inscription runique connue date de l'an 160 et figure sur le peigne de Vimose, découverte à Vimose, en Fionie.
Il y a environ 350 inscriptions connues en vieux futhark:
81 dans le sud (Allemagne, Autriche, Suisse) et 267 en Scandinavie.
Les estimations du nombre total d'inscriptions sont basées sur l'estimation runologique minimale qui est de 40 000 (dix individus gravant dix inscriptions par an, pendant quatre siècles), le nombre réel étant probablement bien plus élevé.
Les 81 inscriptions connues de la région sud sont issues de 100 000 tombes connues.
En supposant un total de 50 000 000 de tombes, on peu imaginer qu'il existe en tout 40 000 inscriptions, rien qu'en Europe mérovingienne.
Donc on peut dire qu'il y a eu un développement runique considérable au 6ème siècle.

Je reviens sur la rune du Loup (Wolfsrune).
Elle ne fait pas partie des deux futharks ni du futhorc, mais fut utilisée par les Armanistes de la fin du 19ème siècle.
Elle est la rune de la deuxième fonction, des bandes de jeunes guerriers initiés, qui en meute et aux avant-postes, veillent sur le klan, le protègent.

L'Armanisme a été créé par Guido Von List (1848-1919), ce précepte dérive de 3 principes cosmiques éternels et indépendants de l'existence de l'humanité.
L'armanisme parle de la nécessité d'ancrages matériels, le corps, la race, la nature... pour garder cette spiritualité dans la réalité.
Les 3 principes sont les suivants:
Naissance-être-passage vers une nouvelle naissance.
L'éternelle évolution et l'éternel retour dans un cadre cyclique, chaque cycle étant organiquement construits sur le précédent.
La naissance-vie-mort/renaissance, se répète dans un modèle organique du cosmos dans l'éternité.
Il parle également des aspects occultes des origines de l'ordre social et racial, et des moyens spirituels pour retrouver la connaissance perdue.
L'armaniste se bat aussi pour le renouveau des religions dites << archaïques>> comme le druidisme et l'Odinisme.
Ces croyances forment ce qu'on appelle, des croyances Armanen, elles n'ont pas été détruites par l'infection chrétienne, au contraire, elles  ont été incorporées dans la tradition chrétienne, et y ont donc survécu.
Les païens qui veulent établir une société basée sur les principes agraires et gouvernés par un ordre des Armanen, hiérarchisé et éclairé, sont les vrais Armanistes.
En effet, notre but étant un renouveau de nos croyances dans nos nations, étant donné que le concept de religion du Wotanisme inclut également une forte identification avec notre peuple et notre race, suite logique de la proximité avec la nature et du fait de vivre en accord avec elle, et non de la détruire et de l'exploiter.

Vous me direz, que viennent faire les runes dans l'armanisme?
C'est bien simple, les runes sont d'une importance essentielle, car grâce à la connaissance runique, on peut lire presque tous les symboles et signes <<effacés>> du passé.
Les runes recèlent plusieurs messages, le message que tout le monde peut lire et des messages cachées pour les hommes de connaissance (avec les permutations de la lune, en déterminant la valeur ésotérique d'unités syllabiques de sons lorsqu'elles passent par des permutations lunaires).
Le devoir de l'individu Païen est de reconnaître la volonté des Dieux!
Pour conclure, l'armaniste pense que tous ceux qui meurent au combat, ou pour leurs idéaux, reviennent vivre sur terre pour continuer le combat jusqu'à la victoire finale et finir au Walhalla!
Cette nouvelle élite guerrière devient les Einherjar, guerrier suprême d'Odin!

Guido Von List avait établit son futhark que voici:


On peut voir des runes qu'on connait et qu'on a déjà expliqué, mais il y a des runes récentes (rajoutées à partir de 1902) qui appartiennent au futhark Armanen.

La rune Fa.
Elle attire l'argent dans la vie.

La rune Os.
La rune Os annonce une année placée sous le signe de l'apprentissage, de la formation.

La rune Ka.
C'est la rune de la capacité

La rune Hagal Armanen.
C'est la 7ème rune du futhark armanen de List, c'est la mère des runes.
On la voit comme le point d'axe central du cristal hexagonale dont les runes armanen sont tirés.

La rune Ar.
La rune Ar, est une rune optimiste, elle présage un commencement ou un recommencement.
Elle indique la guérison aux personnes malades, c'est une rune d'action, elle demande d'agir et de ne pas baisser les bras.

La rune Gibor.
C'est la dernière rune, c'est une rune d'accomplissement.
Elle symbolise l'union avec les Dieux, c'est un symbole d'énergie, et associer à un mariage elle symbolise l'union durable dans le couple.

Ci-bas, le futhorc Anglo-saxon:


1 = Feo ........ f12 = Jara ...... j23 = Daeg ...... d
2 = Ur ......... u13 = Yr ........ e`24 = Otael ...... o
3 = Thorn .... th14 = Pertra ... p25 = Ac .......... long a
4 = Os ......... short a15 = Eolh ...... r26 = Asec ....... short a
5 = Rad ....... r16 = Sigel ...... s27 = Yr .......... y
6 = Ken ....... k17 = Tir ........ t28 = Ior .......... io
7 = Geofu .... g18 = Beroc .... b29 = Ear ......... ea
8 = Wynn .... w19 = Eoh ....... e30 = Cweorp ... qu
9 = Hagall .... h20 = Mann ..... m31 = Calk ........ k
10 = Nied ..... n21 = Lagu ...... l32 = Stan ........ st
11 = Is ......... i22 = Ing ........ ng33 = Gar ......... hard g

Ci-bas,un mélange des futharks.

Le Havamal

1. Avant de pénétrer
Que l'on surveille à la ronde,
Que l'on examine
Toutes les entrées
Car on ne sait jamais
Où les ennemis
Siègent sur les bancs de la salle

2. A ceux qui donnent, salut !
Un hôte est entré
Où doit-il s'asseoir, celui-là?
Bien empressé
Celui qui, auprès du feu,
Veut éprouver son renom.

3. De feu a besoin
Celui qui est entré,
Gelé jusqu'aux genoux;
De nourriture et de vêtement
A besoin l'homme
Qui a voyagé par les montagnes.

4. D'eau a besoin
Celui qui vient au festin,
De linge pour se sécher et de cordiale bienvenue,
D'affabilité,
S'il peut en disposer
Et qu'on se taise quand il parle.

5. A besoin de sagacité
Celui qui voyage au loin;
Chez soi, tout est facile.
Il sera tourné en dérision
Le bon à rien
Qui parmi les sages s'assoit.

6. De sa sagesse
On ne devrait pas se vanter,
Mais être sur ses gardes :
Quand on est sage et taciturne,
On revient chez soi,
Rarement malheur advient au sage
Car on ne trouve jamais
Ami plus constant
Qu'une grande intelligence.

7. Que l'hôte prenne encore garde
Qui vient au festin.
Ouïe fine et silencieux,
Ses oreilles écoutent
et ses yeux examinent,
C'est ainsi que tout sage s'enquiert.

8. Heureux celui-là
Qui s'acquiert
Louanges et bonne réputation.
Plus suspect est
De tirer son inspiration
Du sein d'autrui.

9. Celui-là est heureux
Qui pour soi-même obtient
Louange et estime, tant qu'il vit
Car mauvais conseils
On a souvent reçus
Du sein d'autrui.

10. Il n'est meilleur fardeau
A porter sur sa route
Que n'est grande sagacité;
Cela passe richesse
En lieu où l'on n'est pas connu,
C'est le refuge du pauvre.

11. Il n'est fardeau meilleur
A porter sur sa route
Que n'est grande sagacité;
Mais il n'est pire viatique
A transporter par la plaine
Qu'un trop grand appétit de bière.

12. N'est pas aussi bonne
Que bonne on la dit
La bière, pour les fils des hommes;
Car plus il boit
Moins l'homme garde
Le contrôle de ses esprit.

13. Héron de l'oubli s'appelle
L'oiseau qui plane au-dessus des banquets:
Il dérobe bon sens aux hommes;
C'est sans les plumes de cet oiseau
Que je fus capturé
Dans l'enclos de Gunnlöd.

14. Ivre de bière je fus
J'avais trop pris de bière
Chez le sage Fjalar;
Car beuverie est d'autant meilleure
Que chacun retrouve
Ses esprits par la suite.

15. Silencieux et pensif
Faudrait que fût le fils du chef,
Et hardi au combat;
Joyeux et content
Faudrait que chacun fût
Jusqu'à ce que mort vienne.

16. L'inavisé
Croit qu'il vivra toujours
S'il se garde de combattre,
Mais vieillesse ne lui
Laisse aucun répit,
Les lances lui en eussent-elles donné.

17. L'imbécile regarde bouche bée
Qui vient en visite,
Le voilà qui marmonne ou reste taciturne;
Que tout soudain,
Il obtient une lampée :
Envolé le bon sens!

18. Celui-là sait
Qui voyage au loin
Et a parcouru maints pays.
Quelle trempe
A quiconque
Possède savoir et sagesse!

19. Qu'on ne se cramponne pas à la corne à boire
Qu'en outre on boive modérément' hydromel,
Qu'on parle si c'est besoin, sinon qu'on se taise;
De manquer de bon sens
Nul ne te reprochera
Quand tu irais tôt te coucher.

20. Le goinfre
A moins qu'il ne veille à son bon sens,
Mange à se rendre malade pour la vie;
Souvent par sa panse,
L'idiot provoque le rire
Quand il vient parmi les sages.

21. Les troupeaux savent
Quand ils doivent rentrer
Et ils quittent alors le pâturage;
Mais l'insensé
Jamais ne connaît
La capacité de sa panse.

22. Le misérable
Et malintentionné
Rit à n'importe quoi;
Mais ce qu'il ne sait pas
Et qu'il devrait savoir,
C'est qu'il n'est pas sans défaut.

23. Le sot
Veille toutes les nuits,
Réfléchissant à tout à rien;
Aussi est-il épuisé
Quand vient le matin:
Toute peine est restée ce qu'elle était.

24. L'inavisé
Pense que tout ceux
Qui rient avec lui sont ses amis;
Mais ce qu'il ne découvre pas
C'est qu'on parle guère en sa faveur,
S'il est assis parmi les sages.

25. L'inavisé
Pense que tout ceux
qui rient avec lui sont ses amis:
Alors découvre
Quand vient au thing
Qu'il y en a peu qui parlent pour lui.

26. Le sot
Qui va parmi les hommes,
Le mieux est qu'il se taise;
Nul ne sait
Qu'il n'est capable de rien
A moins qu'il ne parle trop;
On ne sait pas
Qu'il ne sait rien
S'il s'abstient de trop parler.

27. Celui-là seul se tient pour sage
Qui peut tout mêmement
Faire questions et réponses;
Les fils des hommes ne peuvent
Jamais cacher
Ce qui se passe parmi les gens.

29. Stupidités en suffisance
Dit celui-là
Qui jamais ne se tait;
Une langue volubile
Si elle n'a pas de bride
Souvent se porte préjudice.

30. Pour objet de dérision
Ne faut que nul ne prenne autrui
Quand il arrive au banquet;
Maint alors s'estime sage
S'il n'est pas questionné
Et peut garder la peau sèche.

31. Sage s'estime
Celui qui prend la fuite,
Hôte friand de se moquer de son hôte;
Il ne sait pas bien
Celui qui ricane au repas
Si ce n'est pas avec des coquins qu'il caquète.

32. Bien des hommes
Sont mutuellement affables,
Mais au repas ils se querellent;
Discorde entre les hommes,
Cela sera toujours:
L'hôte se chamaille avec l'hôte.

33. Repas de bon matin
Faudrait faire souvent,
A moins qu'on aille au banquet;
Alors on s'assoit et on agite les mâchoires,
On fait celui qui a faim
Et on sait ne parler guère.

34. Grand détour
Mène chez l'ennemi
Quand bien même il habite sur la grande route;
Mais pour aller chez l'ami cher,
Les routes sont directes
Même s'il est parti au loin.

35. Il faut partir.
Il ne faut pas que l'invité
Séjourne éternellement en même lieu;
D'agréable, on devient odieux
Si l'on reste longtemps
Sur le banc d'autrui.

36. Un chez-soi est meilleur
Même s'il est petit :
Chez soi chacun est maître
Quand bien même on aurait deux chèvres
Et une hutte au toit de chaume
C'est toujours mieux que la mendicité.

37. Un chez-soi est meilleur
Même s'il est petit :
Chez soi chacun est maître;
Saignant est le coeur
De qui doit mendier
Sa nourriture de chaque repas.

38. De ses armes, sur la plaine,
Point ne faut
D'un pas s'éloigner,
Car on ne sait jamais
Quand, sur le grand chemin,
On aura besoin de sa lance.

39. Point n'ai trouvé homme si généreux
Ou sur la nourriture si libéral
Qu'il ait refusé ce qu'on lui donnait,
Ou de son bien
Si peu pingre
Qu'il ait trouvé haïssable le dédommagement.

40. De son argent
Et de ce qu'on a reçu,
On ne devrait pas se refuser de jouir :
Souvent on épargne pour le détestable
Ce qu'au délicieux on destinait;
Mainte chose va pis que prévu.

41. D'armes et d'étoffes
Doivent amis se réjouir,
C'est qu'on voit le mieux sur soi-même;
Large donnants et bien redondants
Sont amis le plus longtemps
Si le temps leur en est laissé.

42. De son ami
On doit être l'ami
Et rendre don pour don;
Entre les hommes,
Rire pour rire;
Mais fausseté pour fourbe.

43. De son ami
On doit être l'ami
De lui et de ses amis;
Mais de son ennemi
Nul ne devrait
Être l'ami de l'ami

44. Vois-tu, su tu as un ami
En qui tu aies bien confiance
Et veux qu'il te fasse du bien,
Tu dois avec lui mêler ton âme
Et échanger des cadeaux,
Aller le trouver souvent.

45. Si tu en as un autre
En qui tu n'as pas confiance
Et veux pourtant qu'il te fasse du bien,
Tu dois lui dire de belles paroles,
Mais tiens-le pour faux
Et rends-lui fausseté pour fourbe.

46. Ceci encore pour celui
En qui tu n'as pas confiance
Et dont tu suspectes l'humeur :
Tu dois rire avec lui
Et travestir ta pensée
Tel don, telles récompense.

47. Jeune, je fus jadis.
Je cheminai solitaire;
Alors, je perdis ma route;
Riche je me sentis
Quand je rencontrai autrui :
L'homme est la joie de l'homme.

48. Homme généreux, audacieux
Sont ceux qui vivent le mieux
Rarement le chagrin les accable;
Mais le poltron
Craint n'importe quoi;
Rechigne assez le chiche sur les dons.

49. Mes frusques
Je donnai sur la plaine
A deux hommes de bois
Virils ils se trouvèrent
Vêtus de ces habits.
Honteux est l'homme nu.

50. Dépérit le jeune pin
Qui se dresse en lieu sans abri:
Ne l'abritent écorce ni aiguilles;
Ainsi l'homme
Que n'aime personne :
Pourquoi vivrait-il longtemps?

51. Plus chaude que le feu
Brûle entre mauvais amis
La paix, pendant cinq jours;
Mais alors elle s'éteint
Quand le sixième survient
Et l'amitié est au plus mal.

52. Grands cadeaux uniquement
Ne faut pas faire aux gens
Souvent petits présents attirent louange;
Avec un demi-pain
Et une coupe presque vide
Je me suis fait un camarade.

53. A petite mer,
petits rivages,
Petits sont les esprits des hommes;
Car tous hommes
Ne sont pas sages également;
Tout âge n'est qu'a demi accompli.

54. Modérément sage
Devrait être chacun
Jamais trop sage;
A ceux-là
La vie est la plus belle
Qui bien des choses savent.

55. Modérément sage
Devrait être chacun,
Jamais trop sage;
Car l'esprit du sage
Rarement est joyeux
Si la sagesse est suprême.

56. Modérément sage
Devrait être chacun
Jamais trop sage;
Celui qui ne sait pas d'avance
Son destin
A le coeur le plus libre de soin.

57. Brandon, de brandon
Brûle, jusqu'à consomption
Flamme s'allume à flamme;
L'homme, de l'homme
Sera par paroles connu,
Mais le sot se fait connaître à sa sottise.

58. Doit se lever matin
Celui qui d'autrui veut
Ravir les biens ou la vie;
Rarement loup gisant
Ne trouve gigot,
Ni homme dormant, la victoire.

59. Doit se lever le matin
Celui qui a peu de main-d'oeuvre
Et veut vaquer à ses affaires;
Sur bien des choses retarde
Celui qui dort le matin.
Résolution est route vers richesse.

60. Sèches billes de bois
Et écorces à chaume,
De cela, l'homme sait la juste mesure
Ainsi que du bois
Qui pourra suffire
Pour année ou saison.

61. Lavé et restauré,
Que l'homme aille au thing
Même s'il n'est pas bien habillé:
De ses chausses et de ses braies
Que nul n'ait honte,
Et de son cheval non plus
Même s'il n'en a pas de bon.

62. Il laisse pendre le col, humilié,
Quand il arrive à la mer,
L'aigle, à l'antique mer;
Ainsi l'homme
Qui vient parmi la foule
Et a peu d'intercesseurs.

63. Doit questionner et répondre
A chaque sage
Celui qui veut être appelé avisé;
Qu'un seul soit au courant!
Mais qu'il y en ait pas un second.
S'ils son trois, tout le monde le sait.

64. De sa puissance
Il faudrait que tout sage
Use avec modération :
Alors il découvre
Quand il vient parmi les braves
Que nul ne peut à lui seul de tous triompher.

65.....strophe incomplète.....
Des paroles
Que l'on dit aux autres,
souvent ont reçoit paiement.

66. Trop tôt
J'arrivai en maint lieu,
Mais trop tard en quelques-uns;
La bière était bue,
Ou bien elle n'était pas brassée,
Le fâcheux trouve rarement la jointure.

67. Ici et là,
On m'aurait invité
Si je n'avais pas eu besoin de manger
Ou si, chez l'ami fidèle,
Deux jambons avaient pendu
A la place de celui que j'avais mangé.

68. C'est le feu qui est le meilleur
Pour les fils des hommes
Ainsi que le spectacle du soleil,
La santé
Si on peut la garder,
Et de vivre sans opprobre.

69. L'on n'est pas malheureux tout à fait
Même si l'on est en mauvaise santé :
D'aucun sont heureux par leurs fils.
D'aucun par leurs parents,
D'aucun par biens en suffisance,
D'aucun par bonnes actions.

70. Mieux vaut être en vie
Que d'être sans vie,
Au vivant, la vache.
Je vis le feu flamboyer
Chez le riche,
Mais il gisait, dehors, mort, devant la porte.

71. Un boiteux monte à cheval,
Un manchot garde les troupeaux,
Un sourd fait assaut d'armes et rend service,
Mieux vaut être aveugle
Que brûlé
Un mort n'est utile à personne.

72. Mieux vaut avoir un fils
Même s'il naît trop tard,
Après la mort de son père;
Rarement pierre commémorative
Ne se dresse au bord du chemin
Si le parent ne l'érige au parent.

73. Deux hommes, l'un peut tuer l'autre,
Ta langue peut te coûter la tête,
Sous chaque manteau
Je soupçonne une main sur la garde d'une épée.

74. Se réjouit de la nuit,
Qui a viatique solide,
Étroites sont les places dans un bateau;
Changeante est la nuit d'automne;
Le temps varie souvent
En cinq jours,
Davantage encore en un mois.

75. Pont ne sait
Celui qui rien ne sait
Que prospérité en égare beaucoup;
Un homme est riche,
Un autre ne l'est pas,
Qu'on n'ajoute pas à son malheur.

76. Meurent les biens,
Meurent les parents,
Et toi, tu mourras de même;
Mais la réputation
Ne meurt jamais,
Celle que bonne l'on s'est acquise.

77. Meurent les biens,
Meurent les parents
Et toi, tu mourras de même;
Mais je sais une chose
Qui jamais ne meurt :
Le jugement porté sur chaque mort.

78. Parcs à moutons remplis
Je vis chez les fils de Fitjung
Maintenant ils portent le bâton de mendiant;
Ainsi de la richesse
Comme d'un clin d'oeil :
C'est la plus instable des amies.

79. Le sot
S'il vient à s'attribuer
Fortune ou faveur de femme,
Son orgueil s'accroit en lui
Mais sa sagacité, jamais;
Il progresse copieusement dans sa propre vanité.

80. Preuve est faite :
Quand tu interroges sur les runes
Venues des Dieux,
Celles que firent les Dieux suprêmes
Et que colora le grand maître du monde
Le plus sûr est de se taire.

81. C'est le soir qu'il faut louer le jour
La femme, quand elle est brûlée
L'épée, quand on l'a éprouvée,
La vierge, quand elle est mariée,
La glace, quand on la traversée,
La bière, quand elle est bue.

82. C'est dans le vent qu'il faut abattre l'arbre
Par bonne brise qu'il faut ramer en mer,
Dans l'obscurité qu'il faut bavarder avec la vierge :
Nombreux sont les yeux du jour;
Un bateau est fait pour cingler,
Une targe, pour protéger,
Une épée, pour les coups,
Et une vierge, pour les baisers.

83. Près du feu, il faut boire la bière,
Et sur la glace, glisser,
Acheter la jument maigre,
L'épée, rouillée,
Engraisser le cheval à la maison
Et le chien à la niche.

84. Parole de fille
Nul ne devrait croire
Ni ce que dit femme mariée
Car sur une roue tourbillonnante
Le coeur a été façonné,
Inconstance a été placée dans leur sein.

85. Arc fragile,
Flamme flambant,
Loup béant,
Corbeau croassant,
Porc grognant,
Arbre sans racines,
Vague montante,
Bouilloire bouillante,

86. Trait volant,
Vague retombante,
Glace d'une nuit,
Serpent lové,
Verbiage de mariée au lit,
Ou épée brisée,
Jeu d'ours,
Ou fils de roi,

87. Veau malade,
Esclave volontaire,
Belles paroles de sorcière,
Cadavre récemment tombé,

88. Champ tôt ensemencé :
Que nul homme ne leur fasse confiance,
Non lus que trop tôt à son fils.
- Le temps décide du champ,
Et l'esprit, du fils;
Chacun d'eux est dangereux.

89. Le meurtrier de son frère,
Si on le rencontre sur la route,
La maison mal brûlée,
Le cheval véloce
- Un étalon est inutile
S'il se casse une patte - ,
Qu'on ne soit pas assuré
Au point de leur faire confiance à tous.

90. Avoir la paix avec une femme
Dont fausseté hante le coeur,
C'est comme mener sur la glace glissante
Un étalon non ferré,
Sauvage, de deux hivers
Et mal dressé,
Ou comme croiser dans la tempête
Sur un bateau sans barre,
Ou comme, pour un boiteux, poursuivre
Une renne sur les pentes, au dégel.

91. Ouvertement à présent je parle
- Car je sais l'un et l'autre -
L'humeur de l'homme est changeante envers la femme :
Nous faisons les plus beaux discours
Quand nos pensées sont les plus trompeuses.
C'est là leurrer le sens des sages.

92. Doit bellement parler
Et offrir de l'argent
Qui veut obtenir faveur de femme,
Vanter le corps
De la jeune fille :
Qui aime est aimé en retour.

93. Blâmer l'amour
D'autrui,
Nul ne le devrait jamais :
Souvent s'émeut le sage
Là où l'idiot demeure indifférent
Aux couleurs désirables d'un joli visage.

94. En rien ne faut blâmer
Autrui
De ce qui à beaucoup arrive.
Sage devient sot :
Voilà ce que fait aux fils des hommes
L'ardent désir.

95. L'esprit seul sait
Ce qui gît près du coeur,
Il est seul avec son amour :
Il n'est pire peine
Pour tout homme sage
Que de n'être pas satisfait de soi.

96. J'ai éprouvé cela
Quand j'étais dans les roseaux
Attendant le délice de mon coeur;
Chair et coeur
M'était la sage vierge,
Quoique je ne l'eusse pas encore.

97. La vierge de Billingr
Je trouvais sur le lit;
Claire comme soleil, dormant:
Délices de Jarl,
Il me sembla qu'il n'en existait pas
Auprès de vivre avec ce corps.

98. Mais vers le soir,
Tu viendras, Odin
Si tu veux réclamer cette femme;
Bien mauvais sort
Si ne sommes d'accord
Sur ce que nous faisons.

99. Je renonçai
- Il semblait qu'elle m'aimât -
A mon dur désir
Car je croyais
Que j'aurais d'elle
Tout plaisir et liesse.

100. Là-dessus, je revins,
Mais les intrépides
Guerriers étaient tous éveillés,
Avec torche enflammées
Et flambeaux hissés,
Ainsi étais-je en périlleuse passe.

101. Mais vers le petit matin,
Quand je revins encore,
Les gens de la maison étaient endormis;
Je ne trouvai qu'une chienne
Appartenant à l'excellente femme,
AU lit attaché.

102. Mainte excellente vierge
-Si l'on y regarde de près-
Et traîtresse envers les hommes.
C'est ce que j'éprouvai
Quand j'essayai d'attirer
La rusée aux jeux d'amour.
De toute dérision
Me couvrit l'adroite femme,
Et d'elle, je n'obtins rien.

103. Chez soi, qu'on soit content
Et joyeux envers l'hôte,
Il faut être sage pour soi-même,
Avoir bonne mémoire, être communicatif,
Si l'on veut être savant en maintes choses.
Il faut souvent parler de bonnes choses :
Idiot énorme s'appelle
Celui qui ne sait guère parler :
C'est le propre des sots.

104. Au vieux géant je rendis visite :
A présent, me voici revenu;
Là, je ne pus guère garder le silence,
Maints discours
Je fis en ma faveur
Dans la salle de Suttung.

105. Gunnlöd me donna à boire,
Assise sur un siège d'or,
Un trait du précieux hydromel;
Sordide récompense
Je lui laissai
Pour son coeur sincère,
Pour sa profonde affection.

106. Par la bouche de Rati
Je me fis frayer un passage
Et ronger le rocher;
Par-dessus et par-dessous
Passaient les routes des géants
Ainsi risquai-je ma tête.

107. De la belle bien acquise
J'ai bien joui
Peu de choses manquent au sage,
Car Odrerir
Est maintenant remonté
Jusqu'à la demeure des dieux.

108. Je doute
Que j'eusse pu sortir
De l'enclos des géants
Si je n'avais joui de l'amour de Gunnlöd,
L'excellente femme
Dans les bras de qui j'ai couché.

109. Le lendemain des noces
Les Thurses du givre allèrent
Consulter le Très-Haut;
De Bölverk ils s'enquirent,
Savoir s'il était revenu parmi les dieux
Ou si Suttung l'avait immolé

110. Je crois bien qu'Odin
Avait prêté serment sur l'anneau sacré,
Qui peut à sa foi se fier?
Au partir du banquet
Il a laissé Suttung frustré
Et Gunnlöd en larmes.

111. Il est temps d'incanter
Sur le siège du thulr
Au bord du puits d'Urd
Je vis et je me tus,
Je vis et je méditai,
J'écoutai les propos des hommes;
Des runes, j'entendis traiter,
Point n'en celèrent les pouvoirs
A la halle du Très-Haut,
Dans la halle du Très-Haut
J'entendis ainsi parler :

112. Nous te conseillons, Loddfafnir,
Et toi, puisses-tu apprendre de ces conseils.
- Tu en jouiras, si tu les apprends,
Ils te seront bénéfiques, si tu les suis.
De nuit, ne te lève pas,
A moins que tu ne sois en quête
Ou que tu cherches les cabinets.

113. Nous te conseillons, Loddfafnir,
Et toi, puisses-tu apprendre de ces conseils.
-Tu en jouiras, si tu les apprends,
Ils te seront bénéfiques, si tu les suis.
Entre les bras d'une magicienne
Il ne faut pas que tu dormes,
En sorte qu'elle puisse rendre roides tes jointures.

114. Elle fait si bien
Que tu ne te soucies plus
De thing ni de propos de roi;
De nourriture, tu ne veux plus
Ni de gaieté de personne,
Tu va plein de chagrin dormir.

115. Nous te conseillons, Loddfafnir,
Et toi, puisses-tu apprendre de ces conseils.
-Tu en jouiras, si tu les apprends,
Ils te seront bénéfiques, si tu les suis.
La femme d'un autre,
Ne séduis jamais
Pour en faire ta maîtresse.

116. Nous te conseillons, Loddfafnir,
Et toi, puisses-tu apprendre de ces conseils.
-Tu en jouiras, si tu les apprends,
Ils te seront bénéfiques, si tu les suis.
Si l'envie te prend d'aller
Dans la montagne ou par le fjord,
Fais un bon repas.

117. Nous te conseillons, Loddfafnir,
Et toi, puisses-tu apprendre de ces conseils.
-Tu en jouiras, si tu les apprends,
Ils te seront bénéfiques, si tu les suis.
A un méchant
Ne laisse jamais
Connaître tes ennuis,
Car d'un méchant
Tu ne recevras jamais
Paiement de ta bonne intention.

118. J'ai vu des paroles
De méchante femme
Mordre cruellement un homme :
Une langue menteuse
Lui coûta la vie
Encore qu'il ne fît point coupable.

119. Nous te conseillons, Loddfafnir,
Et toi, puisses-tu apprendre de ces conseils.
-Tu en jouiras, si tu les apprends,
Ils te seront bénéfiques, si tu les suis.
Vois-tu, si tu as un ami
En qui tu aies bien confiance,
Va le trouver souvent
Car les taillis croissent
Ainsi que l'herbe haute
Sur le chemin que nul ne foule

120. Nous te conseillons, Loddfafnir,
Et toi, puisses-tu apprendre de ces conseils.
-Tu en jouiras, si tu les apprends,
Ils te seront bénéfiques, si tu les suis.
Un excellent homme,
Attache-le-toi par des propos joyeux
Et apprends la clémence, tant que tu vis.

121. Nous te conseillons, Loddfafnir,
Et toi, puisses-tu apprendre de ces conseils.
-Tu en jouiras, si tu les apprends,
Ils te seront bénéfiques, si tu les suis.
Avec ton ami
Ne soit jamais
Le premier à rompre;
Le chagrin dévore le coeur
Si tu n'as personne
A qui ouvrir ton âme.

122. Nous te conseillons, Loddfafnir,
Et toi, puisses-tu apprendre de ces conseils.
-Tu en jouiras, si tu les apprends,
Ils te seront bénéfiques, si tu les suis.
Te disputer
Jamais ne faut
Avec un singe malavisé

123. Car d'un méchant homme
Jamais tu n'obtiendras
Récompense pour tes bonnes actions,
Mais un excellent homme
Put bien te rendre
Populaire et prisé par autrui.

124. Fraternité d'arme il y a
Quand on dit A un seul tout ce que l'on pense;
Tout est mieux
Que d'être de coeur malhonnête;
Qui approuve toujours, ce n'est pas un ami.

125. Nous te conseillons, Loddfafnir,
Et toi, puisses-tu apprendre de ces conseils.
-Tu en jouiras, si tu les apprends,
Ils te seront bénéfiques, si tu les suis.
Echanger trois mots d'insulte
Avec un plus mauvais que toi, tu ne le dois pas;
C'est souvent le meilleur qui cède
Quand le pire cherche noise.

126. Nous te conseillons, Loddfafnir,
Et toi, puisses-tu apprendre de ces conseils.
-Tu en jouiras, si tu les apprends,
Ils te seront bénéfiques, si tu les suis.
Cordonnier ne sois,
Ni fabricant de manche,
Si ce n'est pour ton propre usage.
Que la chaussure soit mal faite
Ou que le manche soit mauvais,
On te voudras du mal.

127. Nous te conseillons, Loddfafnir,
Et toi, puisses-tu apprendre de ces conseils.
-Tu en jouiras, si tu les apprends,
Ils te seront bénéfiques, si tu les suis.
Où que tu sache le malheur,
Dis-toi qu'il est pour toi,
Et ne laisse pas la paix à ton ennemi.

128. Nous te conseillons, Loddfafnir,
Et toi, puisses-tu apprendre de ces conseils.
-Tu en jouiras, si tu les apprends,
Ils te seront bénéfiques, si tu les suis.
Content du mal,
Ne le soit jamais
Mais réjouis-toi du bien.

129. Nous te conseillons, Loddfafnir,
Et toi, puisses-tu apprendre de ces conseils.
-Tu en jouiras, si tu les apprends,
Ils te seront bénéfiques, si tu les suis.
Regarder en l'air
Tu ne le dois pas dans la bataille
- Pareils à des porcs
Seront les fils des hommes - ,
De peur que ton esprit ne soit ensorcelé.

130. Nous te conseillons, Loddfafnir,
Et toi, puisses-tu apprendre de ces conseils.
-Tu en jouiras, si tu les apprends,
Ils te seront bénéfiques, si tu les suis.
Si tu veux inviter une excellente femme
A de joyeux entretiens.
Et en retirer liesse,
Il faut faire belles promesses
Et ferme les tenir;
Nul ne se lasse de ce qui est bon.

131. Nous te conseillons, Loddfafnir,
Et toi, puisses-tu apprendre de ces conseils.
-Tu en jouiras, si tu les apprends,
Ils te seront bénéfiques, si tu les suis.
Prudent, je te prie d'être,
Mais point trop prudent;
Sois surtout prudent avec la bière
Et avec la femme d'autrui
Et avec cela, en troisième lieu
Que les voleurs ne te dupent pas.

132. Nous te conseillons, Loddfafnir,
Et toi, puisses-tu apprendre de ces conseils.
-Tu en jouiras, si tu les apprends,
Ils te seront bénéfiques, si tu les suis.
Pour objet de moquerie ou de rire
Ne prends jamais
Hôte ou voyageur.

133. Souvent ne savent pas bien
Ceux qui restent assis à l'intérieur
Quelles sortes de gens sont les arrivants;
Il n'est homme si excellent
Qu'il ne soit sans défaut,
Ni si mauvais qu'à rien ne serve.

134. Nous te conseillons, Loddfafnir,
Et toi, puisses-tu apprendre de ces conseils.
-Tu en jouiras, si tu les apprends,
Ils te seront bénéfiques, si tu les suis.
Du sublime thulr
Ne ris jamais
Souvent est excellent ce que disent les anciens.
Paroles claires proviennent
Souvent des peaux ratatinées,
Celles qui pendent parmi les cuirs,
Pendillent parmi les parchemins
Et se balancent parmi les misérables.

135. Nous te conseillons, Loddfafnir,
Et toi, puisses-tu apprendre de ces conseils.
-Tu en jouiras, si tu les apprends,
Ils te seront bénéfiques, si tu les suis.
Ne raille pas ton hôte
Ni ne le mets à la porte,
Sois secourable au pauvre peuple.

136. Lourd, le loquet
Qu'il faut lever
Pour ouvrir à tout le monde;
Baille une bague à cet homme
Ou bien il fera venir
Tous les maux dans tes membres.

137. Nous te conseillons, Loddfafnir,
Et toi, puisses-tu apprendre de ces conseils.
-Tu en jouiras, si tu les apprends,
Ils te seront bénéfiques, si tu les suis.
Contre le beuveries de bière
Choisis la force de la terre
Car la terre guérit l'excès de bière,
Le feu, les maladies (contagieuses)
Le chêne, les constipations
L'épi, la sorcellerie
Le sureau, les querelles domestiques
- Contre frénésie, faut invoquer la lune -
L'alun, les morsures (d'insectes)
Et les runes, le malheur,
Le sol guérit les vomissements.

138. Je sais que je pendis
A l'arbre battu des vents
Neuf nuits pleines,
Navré d'une lance
Et donné à Odin
Moi-même à moi-même donné,
- A cet arbre
Dont nul ne sait
D'où proviennent les racines.

139. Pont de pain ne me remirent
Ni de coupes;
Je scrutai en dessous,
Je ramassai les runes,
Hurlant, les ramassai, De là, retombai.

140. Neuf chants suprêmes
J'appris du fils renommé
De Bölthorn, père de Bestla,
Et je pus boire
Du précieux hydromel
Puisé dans Odredir.

141. Alors je me mis à germer
Et à savoir,
A croître et à prospérer,
- De parole à parole
La parole me menait,
D'acte en acte
L'acte me menait.

142. Tu découvriras les runes
Et les tables interprétées,
Très importantes tables,
Très puissantes tables
Que colora le sage suprême
Et que firent les puissances
Et que grava le Crieur des Dieux.

143. Odin parmi les Ases les grava
Pour les Alfes, ce fut Dainn
Dvalinn, pour les nains,
Asvid pour les géants,
J'en gravai moi-même quelques-unes.

144. Sais-tu comment il faut tailler?
Sais-tu comment il faut interpréter?
Sais-tu comment il faut peindre?
Sais-tu comment il faut éprouver?
Sais-tu comment il faut demander
Sais-tu comment il faut sacrifier?
Sais-tu comment il faut offrir?
Sais-tu comment il faut immoler?

145. Mieux vaut ne pas demander
Que trop sacrifier.
Qu'il y' avait toujours récompense pour don.
Mieux vaut ne pas offrir
Que trop immoler.
Voilà ce que Odin grava
Avant les origines de l'humanité;
Là, il ressuscita
Quand il revient.

146. Ces charmes je sais
Que ne sait femme de prince
Ni fils d'homme
L'un s'appelle Aide
Et il t'aidera
Dans les procès et les chagrins
Et les dures détresses.

147. J'en sais un second
Dont ont besoin les fils des hommes,
Ceux qui veulent être mires.

148. J'en sais un troisième :
Si je suis en pressant besoin
De mettre à mal mes ennemis,
J'émousse le fil des épées
De mes adversaires.
Ne mordent plus leurs armes ni leurs engins.

149. J'en sais un quatrième :
Si les guerriers me mettent
Liens à jambes et bras,
J'incante de telle sorte
Que je vais où je veux,
Fers me tombent des pieds
Et lien des bras.

150. J'en sais un cinquième :
Si, par vilenie, l'on m'envoie
Un tait volant parmi le peuple,
Il ne va pas si impétueusement
Que je ne puisse l'arrêter
Si je viens à le voir.

151 J'en sais un sixième :
Un homme me navre-t-il
D'une racine de bois pleins de sève
Cet homme
Qui me voue au malheur,
Les maux le consument plutôt que moi.

152. J'en sais un septième :
Si je vois la haute flamme
Ardre la salle parmi les compagnons de banc,
Elle ne brûle pas si vaste
Que je ne puisse me préserver.
Tel est le charme que je chante.

153. J'en sais un huitième
Qui à tous est
Profitable à prendre :
Où que s'enfle la haine
Parmi les fils du chef,
Je peux l'apaiser promptement.

154. J'en sais un neuvième :
Si le besoin me presse
De sauver mon navire en mer dérivant,
Je calme le vent
Sur la vague de la tempête
Et mets toute la mer en repos.

155. J'en sais un dixième :
Si je vois des sorcières
Chevaucher par les airs,
Je fais de telle sorte
Qu'elles s'égarent
Sans retrouver leu propre peau
Sans retrouver leur propre esprit.

156. J'en sais un onzième :
Si je dois à la bataille
Mener mes amis de toujours
Je hurle contre ma targe
Et eux, pleins de force, s'élancent
Sains et saufs à l'assaut,
Sains et saufs en repartent;
Sains et saufs en reviennent.

157. J'en sais un douzième :
Si je vois sur la potence
Osciller un cadavre de pendu,
Je sais graver de telle sorte
Et peindre les runes
Que cet homme revient à soi
Et m'adresse la parole.

158. J'en sais un treizième :
Si je dois sur un jeune homme
Verser l'eau lustrale,
Il ne périra pas,
Irait-il au combat
Les épées ne le réduiront pas.

159. J'en sais un quatorzième :
S'il faut que devant les hommes
J'énumère les Dieux
Des Ases et des Alfes
Je sais toute chose;
Peu de sages le savent.

160. J'en sais un quinzième :
Que le nain Thjodrorir
Chanta devant les portes de Delling :
Par ses charmes donna la force aux Ases,
Aux Alfes, le renom
La clairvoyance à Odin.

161. J'en sais un seizième :
Si de la femme sage
Je veux obtenir amour et liesse,
JE tourne la tête
De la femme aux bras blancs
Et bouleverse tout son coeur.

162 J'en sais un dix-septième :
.. .... .... .... ... ...
Qu'elle aura peine à m'éviter
La juvénile vierge.

163. Ces charmes
Loddfafnir,
Puissent-ils te servir longtemps;
Qu'ils te soient bénéfiques, si tu les suis;
Opportuns, si tu les apprends,
Utiles, si tu les acceptes.

164. J'en sais un dix-huitième
Que jamais n'ai enseigné
A vierge ni femme d'homme
- Il vaut mieux
Qu'un seul le sache
Fin des charmes s'ensuit -
Sinon à celle-là seule
Qui me prend dans ses bras
Ainsi qu'à ma soeur.

165. A présent les dits du Très-Haut
Sont chantés dans la salle du Très-Haut,
Très utiles aux fils des hommes,
Inutiles aux fils des géants;
Salut à celui qui chanta!
Salut à celui qui sut!
Qu'en jouisse celui qui les apprit!
Salut à ceux qui écoutèrent!


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La Völuspà

Le tableau est divisé en trois parties:
1/ la Völuspà en Vieux Norrois.
2/ la traduction Française.
3/ commentaires et explications du poème.




1. Hlióðs bið ec allar kindir
(Calme je demande à tous)
meiri oc minni,
(plus hauts plus petits)
mögo Heimdalar;
(fils de Heimdall)
vildo at ec, Valföðr,
vel fyrtelia
forn spiöll fira,
þau er fremst um man.
1. Silence je demande de tous, les grands et les humbles,
Silence, parents de Heimdall:
Selon ta volonté, Valföðr, je raconterai
Les chants des hommes, les plus anciens dont je me souviens.
1. Les deux premiers deux vers sont la formule rituelle avec laquelle on demandait le silence au commencement de la réunion générale islandaise, appelée un "Thing".
Un autre poème eddique, la Rigsþula, dit aussi que les diverses sortes d'êtres humains sont les fils de Heimdall (appelé Rig dans ce poème).
Valföðr = Des tués le père = Óðinn.
2. Ec man iötna
ár um borna,
þá er forðom mic
fœdda höfðo;
nío man ec heima,
nío íviði,
miötvið mœran
fyr mold neðan.
2. Je me rappelle des géants de ces temps primordiaux,
Eux qui m'ont donné naissance autrefois:
Neuf mondes je peux compter, neuf énormes étendues,
Et le glorieux arbre du monde, encore profondément sous terre
2. La völva dit qu'elle est issue des géants. Cela revient à prétendre qu'elle les connaît bien et qu'elle a une connaissance intime du passé puisque les géants sont considérés comme les premiers habitants du monde.
Ce monde est si ancien que l'arbre du monde, nommé Yggdrasil (cf. 19.), n'a pas encore poussé.
3.Ár var alda,
(L'année était intervalle-de-temps)
þar er Ymir bygði,
(there Ymir settlements)
vara sandr né sær
né svalar unnir,
iörð fannz æva
né upphiminn,
gap var ginnunga
enn gras hvergi.
3. C'était des temps anciens,
Ymir était établi là,
Ni sable ni mer, ni vagues froides.
Pas de terre, ni ciel au-dessus,
Mais un large gouffre, et nulle herbe.
3. Une vache magique, Auðumla, a léché la glace qui entourait le géant, Ymir, qui est le premier de tous les géants.
"gap var ginnunga" peut aussi être traduit par "le vide était ouvert".
4. Áðr Burs synir
biöðum um ypþo,
þeir er miðgarð
mœran scópo;
sól scein sunnan
á salar steina,
þá var grund gróin
grœnom lauki.
4. (traduction mot à mot, mots dans le même ordre que le Vieux Norois)
D'abord les fils de Burr
ont haussé les terres
créé Midgard,
magnifiquement formée;
le soleil a brillé du Sud
sur la salle en pierre,
alors étaient du sol poussés
(avec) de verts poireaux.
4. Burr est le père d'Óðinn. L'Edda en prose de Snorri rapporte qu'Auðumla, la vache primitive, après avoir léché la glace entourant le géant Ymir, a léché celle contenant aussi le premier homme, Burr.
Midgard est la demeure des êtres humains, notre monde.
Le "grœnom lauki" du texte, auquel est resté assez semblable le "green leeks" de l'anglais moderne, désigne la première de toutes les herbes.
Ainsi, le poireau présente dans la mythologie nordique une importance mystique dont il est difficile de rendre compte dans le monde moderne.
5. Sól varp sunnan
sinni mána,
hendi inni hœgri
um himiniöður;
sól þat né vissi
hvar hón sali átti,
stiörnor þat ne visso
hvar þær staði átto,
máni þat né vissi
hvat hann megins átti.
5. Le soleil vint du sud, sœur de la Lune,
Son bras droit reposant au bord du ciel;
Elle ne savait où se trouvait sa demeure,
La Lune ne connaissait pas son pouvoir,
Les étoiles ne connaissaient pas leur place.
5. On se souvient que le soleil est féminin en Vieux Norois, comme en allemand moderne, alors que la lune est un masculin.
6. Þá gengo regin öll
á röcstóla,
ginnheilög goð,
oc um þat gættuz:
nótt oc niðium
nöfn um gáfo,
morgin héto
oc miðian dag,
undorn og aptan,
árom at telia.
6. Les dieux ont assemblé un conseil
Dans leur salle de jugement, divinités suprêmes;
À Nuit et à Lune croissante ont donné leurs noms,
Ils ont nommé Matin et Midi,
Aube et Crépuscule, pour l'établissement du temps.
6. "röcstóla", "les sièges de röc", sont les sièges du jugement. Ce mot sera encore rencontré dans les strophes 9, 23 et 25, toujours avec la signification d'une place où une sage décision est prise. D'où ma traduction non classique de "ragna röc" plus loin dans la strophe 44.
"regin" est un mot pluriel signifiant "les dieux", avec le sens original de "les conseillers".
7. Hittuz æsir
á Iðavelli,
þeir er hörg oc hof
há timbroðo;
afla lögðo,
auð smíðoðo,
tangir scópo,
oc tól gorðo.
7. Les Ases se réunirent à Iðavöllr,
Ils élevèrent sanctuaire et ferme,
Etablirent une forge à forger les bijoux,
Ils façonnèrent des pinces et forgèrent des outils.

7. Iðavelli est le locatif d'Iðavöllr. C'est une allusion à une plaine toujours verte où les Dieux ont vécu avant le monde ne soit structuré.
"hörg oc hof" est souvent traduit par "autel et temple" ce qui est en effet possible. Vu la forge que les Dieux vont construire au vers suivant, je préfère garder la signification tout aussi possible de "hof" comme "ferme", un sens encore valide en allemand.
Völlr = vallée; Ið ?=? "se répétant", c.-à-d., se renouvelant toujours.
Remarque: Quand le sens d'un nom n'est pas certain, je l'écrirai avec ?=? .
8. Teflðo í túni,
teitir vóro,
var þeim vættergis
vant ór gulli,
unz þriár qvómo
(jusqu'à ce que trois viennent)
þursa meyiar
(géantes jeunes filles)
ámátcar miöc
(force-géante beaucoup)
ór iötunheimom.
(de Jotun-demeure)
8. Ils jouaient au "tafl" dans le bosquet, ils étaient gais;
Ils ne manquaient pas d'or
Jusqu'à ce que trois arrivent,
Géantes jeunes filles,
Pleines de force,
De la demeure des Géants.
8. Le tafl est un jeu semblable au jeu de dames.
On pense habituellement que ces trois jeunes filles géantes, "þursa meyiar", venant du pays des géants, "iötunheimr", sont les trois Nornes.
La fin de la strophe paraît dire que les Dieux ont été joyeux et gais jusqu'à (!) l'arrivée des Nornes. Comme nous verrons, elles sont maîtresses du destin des êtres humains et des Dieux.
9. Þá gengo regin öll
(alors s'asseyent dieux tous)
á röcstóla,
(sur jugement-tabourets)
ginnheilog goð,
("ginn-"saints dieux)
oc um þat gættuz,
hverr scyldi dverga
dróttin scepia
ór Brimis blóði
oc ór Bláins leggiom.
9. Les hauts Dieux ont assemblé leur conseil.
Dans leur salle de jugement;
Que devaient façonner les nains
A partir du sang de Brimir et des membres de Blain?
9. Brimir et Bláinn sont deux autres noms donnés au Géant primitif, Ymir, qui a été tué par "les fils de Burr" (donc, en particulier par Óðinn), et dont le corps a été utilisé pour créer le monde.
La strophe 10 nous dira que les nains façonneront des formes humaines à partir de ces ingrédients. Cela résout l'ambiguïté du v. 7de la s. 10: les formes humaines sont faites d'élément terrestres.
Noter que le mythe de la création des humains à partir des éléments de le terre est "typiquement" indo-européen.
Dans "ginnheilog" ce qu'exactement veut dire "ginn" est inconnu. Ce mot ne s'applique qu'aux dieux.
10. Þar Mótsognir
mæztr um orðinn
dverga allra
en Durinn annarr;
þeir manlícon
(ils humaines-formes)
mörg um gorðo,
(beaucoup (um) firent)
dvergar, ór iörðo,
(nains, de la terre,)
sem Durinn sagði.
(comme Durinn dit)
10. Mótsognir devint le plus grand des nains, et Durinn après lui;
Les nains ont fait comme Durinn l'indiqua, de terre,
Un grand nombre de formes humaines.
10. Mótsognir, ou Móðsognir ?=? Fatigué ou Voleur d'énergie.
Durinn ?=? Somnolant ou Gardien de l'entrée.
Au contraire de ce que de nombreux commentateurs soutiennent, la völva dit ici que les êtres humains ont été façonnés par les nains. Comme nous verrons en 17, trois Dieux leur donneront leur vraie humanité.
11. Nýi oc Niði,
Norðri oc Suðri,
Austri oc Vestri,
Alþiófr, Dvalinn,
Bívorr, Bávorr,
Bömburr, Nóri,
Án oc Ánarr,
Ái, Miöðvitnir.
11. Nýi et Niði,
Norðri et Suðri,
Austr et Vestri,
Alþiófr, Dvalinn,
Bívörr, Bávörr,
Bömburr, Nóri,
Án et Ánarr,
Ái, Miöðvitnir.
11. Nýi = Nouvelle Lune, Niði = Nuit sans lune, Nordri = Nord, Sudri = Sud, Austri = Ouest, Vestri = Est, Dvalinn = Engourdi, Nár = Cadavre, Dáinn = Mourant, Bömburr ?=? Rêche, Nóri ?=? Porteur d'inquiétude, Ánarr ?=? Montagne, Ái = Ancêtre, Miöðvitnir = Loup de l'hydromel.
12. Veigr oc Gandálfr,
Vindálfr, Þráinn,
Þeccr oc Þorinn,
Þrór, Vitr oc Litr,
Nár oc Nýráðr -
nú hefi ec dverga
- Reginn oc Ráðsviðr -
rétt um talða.
12. Veigr et Gandálfr,
Vindálfr, Þráinn,
Þekkr et Þorinn (ou Þroinn),
Þrór, Vitr et Litr,
Nár et Nýráðr -
Voici les nains
- Reginn et Ráðsviðr -
Correctement comptés.
12. Veigr = Cheval, Gandálfr ?=? Elfe de sorcellerie, Vindálfr ?=? Elfe du Vent, Þráinn ?=? Désir brûlant, Þekkr = Bien-aimé, Þorinn ?=? Courageux, Vitr = Sage, Litr = Teinte, Nár = Nouveau, Nýráðr = Nouveau conseiller, Ráðsviðr = De sage conseil.
13. Fíli, Kíli,
Fundinn, Náli,
Hepti, Víli,
Hanarr, Svíurr,
Frár, Hornbori,
Frægr oc Lóni,
Aurvangr, Iari,
Eikinscjaldi.
13. Fíli, Kíli,
Fundinn, Náli,
Hepti, Víli,
Hanarr, Svíorr,
Frár, Hornbori,
Frægr et Lóni,
Aurvangr, Iari,
Eikinskjaldi.
13. Fíli ?=? Liste, Kíli ?=? Bras-de-Mer, Fundinn = Trouvé, Hepti ?=? Poignée, Víli ?=? Vouloir, Hanarr = Artiste avec ses mains, Frár = Rapide, Hornbori = Cor percé, Frægr = Célèbre, Lóni ?=? Brillant, Aurvangr = Vallée du gravier, Eikinskjaldi = Bouclier de chêne. Ici Reginn est évidemment un nom, qui veut dire "les dieux", comme le mot regin.
14. Mál er dverga
í Dvalins liði
lióna kindom
til Lofars telia,
þeir er sótto
frá salar steini
Aurvanga siöt
til Iörovalla.
14. Humains, apprenez la lignée de Dvalin
Qui remonte au temps de Lofar,
Ils allèrent à Iörovellir et Aurvangar,
Laissant leurs habitations sous la pierre.
14. Iörovalla = Vallée de la bataille
15. Þar var Draupnir
oc Dólgþrasir,
Hár, Haugspori,
Hlévangr, Glói,
Scirvir, Virvir,
Scáfiðr, Ái,
15. Il y avait Draupnir
et Dólgþrasir,
Hár, Haugspori,
Hlévangr, Glói,
Skirvir, Virvir,
Skáfiðr, Ái,
15. Draupnir = Coulant goutte à goutte, Dólgþrasir = Ivre de bataille, Hár = Haut, Haugspori ?=? Entrant dans la tombe
16. Álfr oc Yngvi
Eikinscialdi,
Fialarr oc Frosti,
Finnr oc Ginnarr;
þat mun uppi,
meðan öld lifir,
langniðia tal
Lofars hafat.
16. Álfr et Yngvi
Eikinskjaldi,
Fialarr et Frosti,
Finnr et Ginnarr;
Aussi longtemps que les hommes se souviendront,
La lignée remontera à Lofarr.
16. Álfr = nom des elfes, Yngvi = Roi (le dieu Freyr est souvent nommé Ingvi Freyr), Eikinskjaldi = Bouclier de chêne, Fialarr ?=? Se cachant, Finnr = Chasseur ou Saami? (en Français, on appelle encore souvent les Saami des Lapons), Ginnarr = Séducteur.
17. Unz þrír qvómo
ór því liði
öflgir oc ástgir,
æsir,at húsi,
fundo á landi
lítt megandi
Asc oc Emblo
ørlöglausa.
17. Jusqu'à ce que trois quittèrent le groupe,µ
Puissants, aimants, Ases de la demeure des Dieux,
Ils ont trouvé Frêne et Orme sur terre,
Sans forces, sans destinée.
17. Askr = frêne, et Embla ?=? orme, ? ou peut-être sarment. Snorri, dans l'Edda en prose, prétend que les êtres humains ont été faits à partir de troncs d'arbres. Cependant, la Völuspa dit clairement dans la strophe 10 que les formes humaines ont été faites par nains (sans doute avec de la terre), et elle dit maintenant que ces formes n'avaient ni ørlög, ni force, et non qu'ils étaient des troncs d'arbre. Il semble que Snorri ait simplifié le mythe dans ce cas. Leurs noms peuvent aussi évoquer qu'ils vivaient, mais n'avaient guère plus de vie qu'un arbre, sans qu'ils aient été faits avec du bois.
"ørlöglausa" c.-à-d., sans ørlög où ørlög exprime le destin, le sort. La strophe 20 ci-dessous dira que les Nornes organisent l'ørlög des humains.
18. Önd þau né átto,
óð þau né höfðo,
lá né læti
né lito góða;
önd gaf Óðinn,
óð gaf Hœnir,
lá gaf Lóðurr
oc lito góða.
18. Ils n'avaient ni souffle, ni sens, ni sang,
Ni son, ni couleur de vie:
Óðinn leur donna le souffle, Haenir les sens,
Lothur donna sang et couleur de vie.

18. Le mot "önd" est traduit "souffle" par Auden & Taylor, "esprit" par Boyer, "âme" par Genzmer. La signification originelle de "önd" est souffle, et il a pris le sens d'âme dans les textes chrétiens, plutôt tardivement.
19. Asc veit ec standa,
heitir Yggdrasill,
hár baðmr, ausinn
hvítaauri;
þaðan koma döggvar,
þærs í dala falla,
stendr æ yfir, grœnn,
Urðar brunni.

  • 19.Un frêne je sais qu’il se trouve
  • il s’appelle Yggdrasill,
  • haut arbre, aspergé
  • de blanche boue
  • de là viennent les rosées
  • qui tombent sur la vallée,
  • il s’élève toujours vert au-dessus
  • de la source d’Urdhr.
19. Dans de nombreuses civilisations, le monde est vu comme construit autour d'un arbre, l'arbre du monde. Cet arbre est appelé, dans la tradition nordique, Yggdrasil = le cheval de Yggr, et Yggr est un des nombreux noms d'Óðinn. Il peut aussi vouloir dire Cheval d'effroi = potence.
Boyer traduit "hvítaauri" par "remous blancs" avec une note en bas de page disant que ce pourrait bien être "boue blanche". Genzmer parle de "humidité blanche". Dans la citation de cette strophe donnée par Snorri, Dillmann traduit par "boue blanche".
En effet, "hvítaauri" vient de hvíta = blanc, et "aurr" = boue.
La source d'Urdhr est la demeure des Nornes
Il est souvent dit ce frêne est un if pour trois raisons. Premièrement, ce frêne est décrit comme un arbre à feuilles persistantes. Deuxièmement, l'Edda en prose dit que quatre cerf mangent ses aiguilles. Troisièmement, Adam de Brème décrit un if géant qui a été adoré dans le Vieil Uppsal. Remarquez cependant que le Vieux Norois pour "if" est "ýr" et il aurait pu être utilisé ici.
20. Þaðan koma meyiar,
margs vitandi,
þriár, ór þeim sal (sæ)
er und þolli stendr;
Urð héto eina,
aðra Verðandi,
- scáro á scíði -
Sculd ena þriðio;
þær lög lögðo,
þær líf kuro
alda börnom,
ørlög seggia.
20. De là viennent les jeunes filles
Beaucoup ‘connaissantes’
Trois d’elles la demeure [ou ‘hors de la mer qui’]
s’élève [ou se tient] sous l’arbre ;
Urdh s’appelle l’une,
l’autre Verdhandi,
- - elles entaillaient sur le bois -
Skuld est la troisième.
elles établissaient les lois
elles choisissaient les vies
aux fils des temps
elles énoncent le destin.
20. Les "Urð" signifie "devenu", "Skuld" veut dire "ce qui doit être", "Verðandi" veut dire"devenant".
C'est pourquoi on suppose qu'elles représentent respectivement le passé, le futur, et le présent, ce qui permet de les associer à des concepts modernes, plus compréhensibles pour nous, mais qui modifient le sens des noms données au Nornes.
Elles décident du "ørlög" des humains comme dit le dernier vers.
Les bûches ou les bâtons qu'elles ont gravés sont interprétés habituellement comme des morceaux de bois sur lesquels elles ont gravé des runes. Un autre poème dit explicitement que les runes ont été créées par les "Puissances divines". En considérant ces deux informations ensemble, on peut émettre l'hypothèse que les Nornes décidaient du destin des hommes et des Dieux au moyen de runes (du moins est-ce ainsi que je l'imagine!).
21. Þat man hón fólcvíg
fyrst í heimi,
er Gullveigo
geirom studdo
oc í höll Hárs
hána brendo;
þrysvar brendo,
þrysvar borna,
opt, ósialdan;
þó hón enn lifir.
21. Elle se souvient bien
De la première guerre dans le monde,
Quand Gullveig était fichée à la pointe des lances
Et dans la demeure Hár, elle fut brûlée.
Trois fois brûlée, trois fois née à nouveau,
Bien elle-même, elle vit toujours.
21. "Elle" est ici la völva qui parle certainement d'elle-même de cette façon.
Gullveig veut dire "Pouvoir de l'or". Elle est la cause de la guerre entre les Ases et les Vanes. Elle est de la race des Vanes, et elle rend visite aux Ases. Ces derniers la brûlent trois fois, mais elle est trois fois née à nouveau. La guerre commence à cause de ces mauvais traitements infligés à Gullveig.
22. Heiði hana héto,
hvars er til húsa kom,
völo velspá,
(völva bien-prophétisante)
vitti hon ganda;
(habile elle baguette-magique)
seið hon, hvars hon kunni,
(seidr elle, qui toujours elle connaît)
seið hon hug leikinn,
(seidr elle signification était habile)
æ var hón angan
(toujours était elle délice)
illrar brúðar.
(des mauvaises fiancées)
22. Ils l'appellent Heidr quand elle visite leurs maisons,
Une völva aux bonnes prophéties, sage en charmes.
Façonneuse d'incantations, connaisseuse en magie.
Par les mauvaises femmes toujours bien accueillie.
22. Je suppose que la völva parle encore d'elle-même: Heidr veut dire "Brillante" ce qui peut évoquer Freya mais Genzmer signale que Heidr est un nom classique des völva. (note de traduction: les traducteurs gardent habituellement la forme "Heidi" mais un Islandais m'a fait remarquer que Heidi est l'accusatif de Heidr).
Pratiquer le "spá" est le travail du devineresses, cela revient à ce qu'on appelle "voyager" dans le chamanisme moderne. Le mot veut dire "prophétiser".
Il est évidemment surprenant qu'elle dise d'elle-même qu'elle est toujours bien accueillie par les mauvaises femmes, je m'attendrais plutôt à ce qu'elle déclare qu'elle est toujours bien accueillie par les femmes instruites (les "sages-femmes"). En pensant à l'origine du mot anglais "witch" qui vient de "wise" = sage, on peut imaginer que le texte original a subi une christianisation, et que la version première du poème disait que Heidr est toujours bien accueillie par les sages femmes.
23. Þá gengo regin öll
á röcstóla,
ginnheilög goð,
oc um þat gættuz,
hvárt scyldo æsir
afráð gialda
eða scyldo goðin öll
gildi eiga.
23. Les dieux se rendirent en leur salle de jugement,
S'assirent en conseil pour décider si
Les Ases paieraient tribut
Ou tous les Dieux devraient recevoir une offrande.
23. Les Ases discutent eux pour décider s'ils accepteront pour payer un tribut pour leur mauvaise conduite vers Gullveig.
Payer un tribut (appelé wergeld) pour effacer une querelle est une procédure habituelle dans le monde nordique ancien.
24. Fleygði Óðinn
oc í fólc um scaut,
þat var enn fólcvíg
fyrst í heimi;
brotinn var borðveggr
borgar ása,
knátto vanir vígspá
völlo sporna.
24. Óðinn a lancé sa lance à l'armée,
Dans la première bataille du monde;
Brisée fut l'enceinte
De la forteresse des dieux,
Champ libre laissé aux Vanes vainqueurs,
Rompu le rempart
De la forteresse des Dieux.
24. Cet acte annonce le début de la bataille. Il est attesté par une saga qui décrit un guerrier qui lance sa lance au-dessus du premier rang de ses ennemis ce qui annonce le début de la bataille.
Les Vanes a gagné la guerre, comme le disent les derniers quatre vers, et ceci est confirmé par l'Edda en prose de Snorri.
25. Þá gengo regin öll
á röcstóla,
ginnheilog goð,
oc um þat gættuz,
hverir hefði lopt alt
lævi blandit
eða ætt iötuns
Óðs mey gefna.
25. Les dieux se rendirent en leur salle de jugement,
S'assirent en conseil pour découvrir qui
Empuanti l'air de pourriture
Et offert la femme d'Óðr aux géants.
25. La femme d'Óðr est Freya.
Aucuns détail sur cette guerre n'est connu par ailleurs. Il donc difficile de comprendre à quels mythes les s. 25 et 26 se rapportent. Il existe un mythe selon lequel les Ases ont promis Freya à un Géant s'il construisait en moins de trois jours un mur protégeant la demeure des Dieux, Asgard. Il est possible que cet épisode ait eu lieu pendant la guerre contre les Vanes (pure hypothèse de ma part).
26. Þórr einn þar vá,
þrunginn móði
hann sialdan sitr
er hann slíct um
fregn;
á genguz eiðar,
orð oc sœri,
mál öl meginlig,
er á meðal fóro.
26. Seul Þórr se battit, gonflé de colère,
- Il reste rarement tranquille quand il entend de telles choses -
Oubliées les promesses, brisés serments et vœux,
Solennels accords entre eux jurés.
26. Þórr la façon d'écrire Thor en Vieux Norois. Il est connu pour lutter contre les Géants avec son marteau, et non pas pour être le seul à combattre les Vanes. Ces vers sont donc la seule allusion que nous ayons sur ce sujet. Þórr était plus connu des gens simples que ne l'était son père Óðinn et, encore de nos jours, les bandes dessinées montrent une jeune brute blonde nommé Thor. Son rôle est beaucoup plus complexe que cela dans les mythes nordiques. Par exemple, son marteau est aussi un outil sacré qui consacre ce qu'il touche, y compris les jeunes mariées. De même, dans une mythologie parallèle, l'équivalent Lituanien de Þórr, Perkunas, peut jeter des pierres qui tuent, mais ses pierres sont aussi utilisées pour guérir.
27. Veit hón Heimdalar
hlióð um fólgit
undir heiðvönom
helgom baðmi;
á sér hón ausaz
aurgom forsi
af veði Valföðrs -
vitoð ér enn, eða hvat?
27. Elle connaît aussi Heimdal et son cor,
Caché sous l'arbre sacré
Habitué au ciel clair;
Il est éclaboussé par la cascade boueuse
De la promesse de Valföðr.
Désirez-vous en savoir plus?
27. Boyer traduit "aurgom" par cascade boueuse, Genzmer par "humidité tombante".
En comparant à 19, il semble que cette strophe parle encore de la boue blanche qui couronne Yggdrasil.
La corne de Heimdall est cachée dans le puits d'Urdr. La loi de la gravitation n'est guère pertinente ici, et il n'est pas impossible que du puits d'Urdr (situé au pied d'Yggdrasil) saute une cascade boueuse qui arrose l'arbre.
28. Ein sat hon úti,
þá er inn aldni kom,
Yggiungr ása,oc í augo leit:
'Hvers fregnit mic,
Hví freistið mín?
alt veit ec, Óðinn,
Hvar þú auga falt:
í inom mæra
Mímis brunni.'
Dreccr miöð Mímir.
Morgin hverian
af veði Valföðrs -
Vitoð ér enn, eða hvat?
28. Dehors elle était assise seule quand tu es venu,
Terreur des dieux, et que tu as fixé ses yeux.
Que me demandes-tu? Pourquoi persifler?
Óðinn, je sais où ton œil est caché,
Caché dans le puits de Mimir.
Chaque matin, Mimir boit l'hydromel
Dans la promesse de Valföðr.
Désirez-vous en savoir plus?
28. "Elle" désigne la völva (Auden & Taylor traduisent directement par "je").
Une façon de pratiquer le seidr est appelée "utiseta" c.-à-d., "s'asseoir dehors". La völva dit certainement qu'elle pratiquait cette forme de seidr quand Óðinn est allé la voir. C'est une pratique solitaire, par opposition à la pratique publique effectuée sur une plate-forme en bois.
29. Valdi henni Herföðr
hringa oc men,
fécc spjöll spaclig
og spáganda,
sá hon vítt oc um vítt
of verold hveria.
29. Anneaux de bras et colliers,
Óðinn lui donna
Pour acquérir son savoir, Connaître sa magie,
De plus en plus étendue est sa vie
Dans tous les mondes.
29. La völva se présente comme un symbole de toutes les grandes magiciennes du passé.
30. Sá hon valkyrior,
vítt um komnar,
gorvar at ríða
til Goðþióðar;
Sculd helt scildi,
Enn Scögul önnor,
Gunnr, Hildr, Göndul
oc Geirscögul;
nú ero talðar
nönnor Herians,
gorvar at ríða
grund, valkyrior.
30. Elle a vu les valkyries, arrivant du lointain,
Désireuses de chevaucher vers les Goths [ou les Dieux];
Skuld portait le bouclier, Skogul (en portait) un autre, Gunn, Hild, Gondul et Geirskögul:
Dûment, elle a nommé les servantes du Seigneur des Armées,
Vaillantes cavalières, les Valkyries.
30. Valkyrie = "Les tués qui-choisit". Je n'utilise pas l'orthographe des dictionnaires ("walkyrie") complètement absurde et en plus obsolète maintenant que le "w" a tendance à se prononcer "oua" comme en Anglais.
"godthjod" est traduit normalement par "le peuple des Goths". Dans ce contexte, cependant, ce pourrait être plus habile de comprendre qu'on parle des Dieux (vus comme un peuple).
Skuld a déjà été appelée une Norne, et ici elle est un Valkyrie. Saxo Grammaticus décrit aussi des jeunes filles divines qui sont des Nornes-Valkyries.
Gunnr = Bataille, Hildr = Combat, Göndul = "Celle qui manie le gandr", et le gandr est une sorte de baguette magique, Geirskögul = "kögul" de la lance.
Skuld "porte le bouclier"comme le faisaient des jeunes filles germaines sur le champ de bataille, c.-à-d., qu'elles tenaient le bouclier du guerrier auquel elles étaient associées. C'est une erreur de croire que Skogul porte un autre bouclier (comme par exemple Auden & Taylor le font): Skogul est une autre Valkyrie.
31. Ec sá Baldri,
blóðgum tívor,
Óðins barni,
ørlög fólgin;
stóð um vaxinn
völlom hærri
miór oc mioc fagr
mistilteinn.
31. J'ai vu Baldr, le Dieu ensanglanté, le fils d'Óðin,
Son destin encore au repos;
Grande, élevée au-dessus de la plaine, une plante grandissait,
Merveilleusement mince, le gui.
31. Baldr est tué par une flèche faite de bois de gui.
32. Varð af þeim meiði,
er mær sýndiz,
harmflaug hættlig,
Höðr nam scióta.
Baldurs bróðir var
of borinn snemma,
sá nam, Óðins sonr,
einnættr vega.

32. De ce buisson, aussi mince fut-il, vint, lancé par Hödr,
Le trait fatal qui a abattu le dieu;
Le frère de Baldr est bientôt né,
Bien qu'âgé d'une seule nuit,
Il a tué, le fils d'Óðinn.
32. Baldr, Hödr, et Vali sont tous des fils d'Óðinn. Hödr est aveugle et tue Baldr poussé par la sournoiserie de Loki. Vali qui est âgé d'une nuit vengera Baldr en tuant Hödr. Dans cette civilisation, l'assassin factuel est aussi coupable que l'instigateur du crime, Loki.
Ici, Vali est appelé "frère de Baldr" et "fils d'Óðinn".
Comme vous le constatez, j'accepte la version de Snorri qui dit que Hödr a été poussé par la ruse de Loki à tuer Baldr, donc que Loki est également coupable. Certains refusent cette version, mais cela rend la strophe 34 ci-dessous presque incompréhensible. Pour une plus longue discussion, consultez mon résumé du Loki de Dumézil sur ce site ou, encore mieux, lisez ce livre.
33. Þó hann æva hendr
né höfuð kembdi,
áðr á bál um bar
Baldrs andscota;
Enn Frigg um grét
í Fensölum
vá Valhallar -
Vitoð ér enn, eða hvat?
33. Il ne s'est pas lavé les cheveux, ni peigné,
Tant que celui qui a tiré sur Baldr n'a pas été porté au feu;
Mais Frigg pleurait dans Fensalir
Le malheur de Valhöll.
Désirez-vous en savoir plus?
33. Je ne comprends pas qui est "Il".
Valhöll = "Des tués la demeure", est le fameux Valhalla, où se retrouvent les guerriers morts au combat. Le malheur de Valhöll est la mort de Baldr.
Frigg est la mère de Baldr, et elle pleure la mort de son fils.
Fensalir = "des marais la salle", est le nom de la demeure de Frigg. À cause de ce nom, certains supposent qu'elle a été associée avec un rite de noyade.
34. Þá kná Vála
vígbönd snúa,
heldr vóro harðgerhöpt, ór þörmom.
34. Vali savait comment tresser des chaînes,
Fortes et rêches étaient
Les liens faits de boyau tendu.
34.Loki sera puni de son crime en étant enchaîné avec les liens faits des intestins de son fils.
35. Hapt sá hon liggia
undir hvera lundi,
lægiarns líki
Loca áþeccian;
þar sitr Sigyn,
þeygi um sínom
ver velglýiuð -
Vitoð ér enn, eða hvat?
35. J'en vois un attaché dans le bosquet près des sources bouillonnantes;
Une forme à l'air rusé, il ressemble à Loki;
Là Sigyn est assise au près de son mari,
Bien qu'elle ne se réjouisse pas de ce qui lui arrive.
Désirez-vous en savoir plus?
35. hveralundr = le bosquet des sources bouillantes. Ce peut être aussi un nom.
Un serpent crache son venin au-dessus du visage de Loki. Sigyn, sa femme, le protège en recueillant le venin dans un pot avant qu'il n'atteigne Loki. Le moins que l'on puisse dire est qu'en effet l'ørlög de Sygin n'est guère enviable!
36. Á fellr austan
um eiturdala,
söxom oc sverðom:
Slíðr heitir sú.
36. De l'Est à travers Vallée du Venin,
Coule Slid, un flot d'épées et de saxes.
36. Slid = Danger.
Une saxe est une épée courte très utilisée au temps des Viking.
37. Stóð fyr norðan,µ
á Niðavöllom
salr úr gulli
Sindra ættar;
Enn annar stóð
Á Ókólni
biórsalr iötuns,
enn sá Brimir heitir.
37. Au Nord, dans Nidavellir, se trouve la demeure des parents de Sindri,
Recouverte d'or;
Dans Ókólnir il y a aussi autre demeure,
La salle à bière du géant appelé Brimir.
37. Nidavellir = Sombre vallée. Sindri = Ne devenant jamais froid. Il est un nain. Ókólnir est la place où les Dieux se rencontrent pour organiser une fête.
38. Sal sá hon standa
Sólo fiarri
Náströndo á,
norðr horfa dyrr;
féllo eitrdropar
inn um lióra,
sá er undinn salur
orma hryggjom.
38. Une troisième je vois, que la lumière du soleil n'atteint pas,
Dans Náströnd: les portes font face au nord,
À travers ses prises d'air coulent des gouttes de venin,
Des squelettes de serpents charpentent cette demeure.
38. Náströnd = Rivage de l'Homme mort
39. Sá hon þar vaða
þunga strauma
menn meinsvara
oc morðvarga,
oc þannz annars glepr
eyrarúno;
(et ceux autres faisant-choir la bien-aimée)
þar saug Niðhöggr
nái framgengna,
sleit vargr vera -
Vitoð ér enn, eða hvat?
39. Là pataugent des hommes tourmentés par le flot épais,
Faux témoins, monstres criminels,
Ils ont abusé celles en qui on avait placé sa confiance,
Nidhogg suce le sang du corps des morts,
Le loup les dépèce
Désirez-vous en savoir plus?
39. "morðvarga = "loups criminels" ou monstres crimminels, où morð désigne qui a commis un crime particulièrement infamant (par exemple, tuer un ennemi sans défense, and vargr = loup, ou monstre.
Nidhogg = Amer mâcheur, est le dragon, ou le serpent qui vit dans Hel, la demeure des morts.
Le mot "eyrarúna", signifiant "bien-aimée" ou "hôtesse" est composé de eyra = oreille, et rúna = rune ou secret. La bien-aimée est donc celle dont l'oreille reçoit les secrets. Séduire une telle femme est non seulement un adultère mais surtout une trahison grave puisqu'on apprend à l'occasion les secrets de l'homme trahi. Cet aspect n'est pas rendu dans les traductions classiques, qui donnent "séducteurs des bien-aimées".
40. Austr sat hin aldna
í Iárnviði
oc fœddi þar
Fenris kindir;
(et nourrit ici Fenris parents)
verðr af þeim öllom
einna noccorr
tungls tiúgari
í trollz hami.
40. A l'Est, une vieille femme est assise, dans la forêt de fer:
Là est élevée la famille de Fenrir,µ
Loups monstrueux, l'un de ceux ci,
Finira par dévorer le soleil.
40. Cette vieille femme doit être la géante qui a engendré avec Loki le loup Fenrir.
41. Fylliz fiörvi
Feigra manna,
rýðr ragna siöt
rauðum dreyra;
svort verða sólscin
of sumor eptir,
veðr öll válynd -
Vitoð ér enn, eða hvat?
41. Il se goinfre de la chair des hommes promis à la mort,
Il ensanglante le siège des Dieux;
Le soleil brillera d'une couleur noire
Pendant les prochains étés,
Toutes les tempêtes seront affreuses.
Désirez-vous en savoir plus?
42. Eggthér = L'homme de garde l'épée.
Fjalarr = Observateur
42. Sat þar á haugi
Oc sló hörpo
gýgiar hirðir,
glaðr Eggþér;
gól um hánom
í gaglviði
fagrrauðr hani,
sá er Fialarr heitir.
42. La sentinelle des géants, le joyeux Eggthér,
Est assis sur son monticule et joue de la harpe;
Le coq rouge, appelé Fjalarr,
Hardiment depuis le bois de la Potence.
43. Gól um ásom
Gullinkambi,
Sa vecr hölða
At Herjaföðrs;
enn annarr gelr
fyr iörð neðan,
sótrauðr hani,
at sölom Heliar.
43. Gullinkambi chante là où les Ases vivent,
Il réveille les guerriers du Père des Armées:
Un coq rouge comme la suie, appelle aussi
Depuis la demeure de Hel, profondément sous terre.
43. Gullinkambi = Crête d'or.
Hel est la demeure de ceux qui sont morts ailleurs qu'au combat. Hel est aussi le nom de la Déesse qui règne dans Hel.
44. Geyr Garmr miöc
fyr Gnipahelli,
festr mun slitna,
enn freki renna;
fiölð veit hon frœða,
fram sé ec lengra
um ragna röc,
römm, sigtýva.
44. Garmr hurle furieusement devant Gnipahellir,
Les liens éclateront, la bête courra:
Je sais de nombreux charmes, loin dans le futur j'aperçois
Le jugement des dieux qui donnent la victoire.
44. Garmr = Chien, le nom d'un chien géant.
Gnipahellir = Roc ouvert, l'ouverture qui conduit à Hel.
Le célèbre "ragna röc" écrit maintenant Ragnarok, et célébré par Wagner sous le nom de Crépuscule des Dieux, signifie exactement ragna = des Dieux, röc = jugement, avec une nuance de sagesse, comme nous l'avons vu dans les strophes 6, 9, 24, 25. Donc la traduction de ragna röc par "la destinée amère" qui est classique est aussi très trompeuse parce qu'elles sous-entend une révolte contre ce destin, alors que "le jugement" sous-entend une sorte d'acceptation de leur destin par les Dieux, ce qui est beaucoup plus conforme au comportement germanique antique face à son ørlög: dignité et acceptation.
Ces chaînes qui explosent sont les chaînes magiques qui lient Fenrir. Le ragna röc débute quand Fenrir se libère de ses chaînes.
45. Brœðr muno beriaz
oc at bönum verðaz,
muno systrungar
sifiom spilla;
hart er í heimi,
hórdómr mikill,
sceggöld, scálmöld,
scildir ro klofnir,
vindöld, vargöld,
áðr verold steypiz;
mun engi maðr
öðrom þyrma.
45. Le frère frappera frère et les deux chuteront,
Les parents abuseront leur descendance;
Le mal sera sur terre, une époque d'adultère,
Epoque de la hache, époque de l'épée,
De boucliers fendus,
Une époque de vent, temps de loups,
Jusqu'à ce que le monde s'effondre sur lui-même;
Nul homme n'aura pitié d'un autre homme.
46. Leica Míms synir,
(Jouer de Mimir les fils)
enn miötuðr kyndiz
(encore la destiné s'enflamme)
at ino gamla
(à mais vieux) Giallarhorni;
(du Gjallahorn)
hátt blæss Heimdallr,
horn er á lopti,
mælir Óðinn
við Míms höfuð;
46. Les parents de Mimir peuvent bien gambader,
Le destin fait rage comme un feu sous l'antique Gjallarhorn;
Heimdal souffle bien haut dans son cor,
Óðinn discute avec la tête de Mimir.
46. Mimir = Penseur.
Je suppose que, ici, "Les parents de Mimir" désignent les Géants qui sont censés se réjouir à la venue du Ragnarok.
Vieux ou antique qualifie Gjallarhorn et c'est à son signal que le destin commencera à flamber.
Gjallarhorn ?=? Large Cor.
Mes connaissances en Vieux Norois sont insuffisantes pour en être certain, mais je suggère que Gjallarhorn est une façon de dire Gallarhorn. Alors il voudrait dire "le cor du galdr". Le galdr est un chant ou un hurlement magique associé à la magie nordique.
Même si mon hypothèse est linguistiquement absurde, puisque Gjallarhorn est la corne qui appelle le ragna röc, il souffle certainement un son magique.
47. Scelfr Yggdrasils
ascr standandi,
ymr iþ aldna tré,
enn iötunn losnar;
hræðaz allir
á helvegom,
áðr Surtar þann
sefi of gleypir.
47. Yggdasil tremble, le grand frêne, gémit le vieux tronc;
Le géant s'est libéré, tout tremble sur le chemin de Hel,
Avant qu'il soit avalé par le parent de Surt.
47. Le géant est le loup Fenrir.
Surt ?=? Noir. Le parent de Surt est le feu.
"il" est ici Yggdrasil qui sera avalé (= dévoré) par le parent de Surt (= les flammes). Ceci constitue une image scaldique classique.
48. Hvat er með ásom,
hvat er með álfom?
gnýr allr iötunheimr,
æsir ro á þingi;
stynia dvergar
fyr steindurom,
veggbergs vísir -
Vitoð ér enn, eða hvat?
48. Qu'en est-il des Ases?
Qu'en est-il des elfes?
Jötunheimr gémit, les Ases sont en conseil
Les nains grognent devant leurs portes de pierre,
Maîtres des falaises.
Désirez-vous en savoir plus?
48. Les elfes sont une autre sorte de créatures divines dont nous ne connaissons en fait pas grand chose.
Iötunheimr est la demeure (= heimr) du iötun (=Géant).
49 = 44.
50. Hrymr ecr austan,
hefiz lind fyrir,
snýz iörmungandr
í iötunmóði;
ormr knýr unnir,
enn ari hlaccar,
slítr nái neffölr,
Naglfar losnar.
50. De l'Est Hrym arrive, levant bien haut son bouclier;
Jórmungandr se tord de rage
Pris par la frénésie des géants.
Le grand ver fouette les vagues
Niðfölr, l'aigle au bec pâle, picore les morts,
Le bateau Naglfari est libre.
50. Hrym ?=? fragile, un géant.
Jórmungandr est le serpent qui entoure Midgard.
L'Edda fait souvent référence au fait qu'un guerrier est saisi de frénésie. Þórr dans bataille est souvent saisi de la "frénésie des Ases". Dans la mythologie celtique, Cuchulain est soumis au même phénomène.
Il est classique de dire que le loup, le corbeau, ou l'aigle se goinfrent des cadavres des guerriers morts.
Niðfölr ?=? Jaune-gris, Naglfari = Bateau de l'ongle, est un bateau géant fait des ongles des morts.
51. Kjóll ferr austan,
koma muno Muspellz
um lög lýðir,
enn Loki stýrir;
fara fífls megir
með freca allir,
þeim er bróðir
Býleiptz í for.
51. Le bateau navigue depuis l'est, à sa barre Loki
Avec les enfants de Muspell,
Progéniture de monstres, alliés du loup,
Tout ceux qui suivent le frère de Býleistr.
51. Muspell est ce qui symbolise le feu dans les géants, et les enfants de Muspell désigne les géants du feu.
Býleistr = le frère de Loki.
52. Surtr ferr sunnan
með sviga lævi,
scínn af sverði
sól valtíva;
griótbjörg gnata,
enn gífr rata,
troða halir helveg,
enn himinn klofnar.
52. Surtr arrive du Sud avec le malheur des branches
L'épée de Hel produit le soleil,
Les rochers s'écroulent, les monstres bougent,
Les hommes marchent sur la route de Hel,
Les cieux se fendent en deux.
52. Surtr = nom du Géant principal du feu. Il y a en Islande un ensemble de cavernes volcaniques appelé Surtshellir, les cavernes de Surt, ce qui suggère que les Géants du feu pourraient bien être liés aux volcans.
Le malheur des branches = le feu.
53. Þá kømr Hlínar
harmr annarr fram,
er Óðinn ferr
við úlf vega,
enn bani Belia
biartr, at Surti;
þá mun Friggiar
falla angan.
53. Un malheur de plus fond sur Hlin
Quand Óðinn s'avance pour combattre le loup;
Le brillant tueur de Beli combat Surtr;
Maintenant tombe le bien-aimé de Frigg.
53. Hlin est un autre nom de la femme d'Óðinn, Frigg. Le premier malheur de Frigg est la mort de son fils Baldr, et le nouveau malheur évoqué ici est la mort de son mari, Óðinn.
Beli = Meuglant, un géant qui a été tué par Freyr avec un bois de cerf. Donc le brillant tueur de Beli est Freyr.
Le bien-aimé de Frigg est Óðinn.
54 = 44.
55. Þá kømr inn micli
mögr Sigföður,
Víðarr, vega
At valdýri;
Lætr hann megi Hveðrungs
Mund um standa
Hiör til hiarta,
Þá er hefnt föður.
55. Maintenance arrive le vaillant fils de Sigfödr,
Vidarr, pour tuer le charognard,
Il plonge son épée dans le cœur du fils de Hvedrung,
D'un coup, vengeant son père.
55. Sigföðr = "De la victoire le père", c.-à-d., Óðinn. Celui-ci est désigné par un grand nombre de noms différents qui correspondent au grand nombre de façons dont il manifeste son pouvoir. Nous verrons encore beaucoup d'autres noms d'Óðinn.
Le charognard est ici un loup, c.-à-d., Fenrir qui a tué Óðinn en 53. Vidarr tue Fenrir dans cette strophe.
Hveðrung = Écumant, est un autre nom de Loki. Le loup Fenrir qui tue Óðinn dans la strophe 53 est le fils de Loki.
55'. Gínn lopt yfir
(machoires-ouvertes dans l'air en haut)
lindi iarðar,
(ceinture du monde)
gapa ýgs kiaptar
(béent effrayantes les machoires)
orms í hæðom;
(du ver dans les hauteurs)
mun Óðins sonr
(il va d'Odin le fils)
eitri mœta
(le poison rencontrer)
vargs at dauða
(du monstre à la mort)
Víðars niðja.
(de Vidar la famille)
55 '. Gueule ouverte dans l'air,
La ceinture du monde,
Le ver des hauteurs
Ecarte ses effrayantes mâchoires.
Le fils d'Óðinn rencontrera le poison,
Il tuera le monstre.
55'. Cette strophe a été déchiffrée tardivement c'est pourquoi elle est appelée 55 '. Puisque je ne suis pas un spécialiste du Vieux Norois, j'en ai fourni une traduction approximative, et Eysteinn Bjornsson (merci Eysteinn !) a corrigé quelques-unes de mes fautes. La version ci-contre est donc avalisée par un spécialiste.
La ceinture du monde désigne le serpent qui entoure le monde, Jórmungandr.
Puisque Þórr tuera Jórmungandr au ragna röc, le fils d'Óðinn est ici Þórr.
L'expression "la mort de la famille de Vidar" désigne le ragna röc: Les Dieux sont la famille de Vidar.
56. Þá kømr inn mœri
mögr Hlöðyniar,
gengr Óðins sonr
við orm úlf vega,
(pour ver loup combattre)
drepr hann af móði
(frappe il dessus avec rage)
Miðgarðz véor,
(de Midgard le "véor")
Muno halir allir
heimstöð ryðia,
gengr fet nío
Fiörgyniar burr
neppr frá naðri
níðs óqvíðnom.
56. Maintenant arrive le fils de Hlódyn,
Arrive le fils d'Óðinn,
Le plus violent des guerriers
Pour combattre le serpent;
Il meurtrit dans sa rage le "veor" de Midgard,
Les hommes fuient leurs fermes;
Le fils de Fjörgyn recule de neuf pas
S'enfuit devant le ver sans peur de l'humiliation.
56. Hlóðyn = Tempêtueuse, la terre, la mère du Dieu Þórr. Óðinn est le père de Þórr.
Fjörgyn = Terre.
Les mots serpent et ver tous deux désignent un dragon qui doit être Jórmungandr, finalement tué par Þórr.
Nous ne savons pas ce qu'est un "véor". Si cela qualifie Jórmungandr, alors quelque chose comme "ceinture" pourrait être possible.
Dans cette seule strophe Þórr est appelé par trois noms différents.
57. Sól tér sortna,
sígr fold í mar,
hverfa af himni
heiðar stjörnor;
geisar eimi
við aldrnara,
leicr hár hiti
við himin siálfan.
57. La terre s'enfonce dans la mer,
Le soleil tourne au noir,
Les brillantes étoiles sont secouées dans le ciel,
Les fumées ragent, les flammes grondent,
Le ciel est ravagé par le feu.
58 = 44.
59. Sér hon upp koma
öðro sinni
iörð ór ægi
iðiagrœna;
falla fossar,
flýgr örn yfir,
sá er á fialli
fisca veiðir.
59. Elle voit la terre sortant une deuxième fois
Hors de l'écume, belle et verte;
Courent les cascades, et au-dessus d'elles, haut dans les montagnes, vole l'aigle chassant le poisson.
59. "elle" désigne la völva.
60. Finnaz æsir
á Iðavelli
og um moldþinur
mátcan, dœma
oc minnaz þar
á megindóma
oc á Fimbultýs
fornar rúnar.
60. À Ídavöllr les Ases se rencontrent:
Ils parlent du puissant ver de Midgard,
Ils se souviennent d'événements anciens,
Et des anciennes runes de Fimbultýr.
60. Comme je l'ai déjà a dit en 7, Íðavöllr est une vallée où les Ases rencontrent.
Le ver de Midgard est le serpent Jórmungandr qui entoure Midgard.
Fimbultýr = Dieu Suprême. Un autre poème dit que les runes ont été créées par les "Puissances" et gravées par Óðinn. Puisqu'il est celui qui a acquis le pouvoir magique des runes, le Dieu Suprême doit être ici Óðinn.
61. Þar muno eptir
undrsamligar
Gullnar töflor
í grasi finnaz,
þærs í árdaga
áttar höfðo.
61. De merveilleux trésors d'or seront encore trouvés dans l'herbe verte,
Des trésors autrefois possédés.
62. Muno ósánir
Acrar vaxa,
böls mun allz batna,
Baldr mun koma;
búa þeir Höðr oc Baldr
Hroptz sigtóptir,
Vel valtívar -
Vitoð ér enn, eða hvat?
62. Des champs sans semence porteront récolte,
Le mal sera réparé, Baldr reviendra;
Baldr et Hödr logeront dans la salle de la victoire de Hropt,
Seigneur de la demeure des guerriers morts.
Désirez-vous en savoir plus?
62. Comme nous l'avons dit, Hroptr est un autre nom d'Óðinn dont la demeure, Valhöll, rassemble les guerriers morts au combat.
63. Þá kná Hœnir
(Après connaît Hœnir)
hlautvið kiósa
(bois-destin choisir)
oc byrir byggja
brœðra tveggja
vindheim víðan -
Vitoð ér enn, eða hvat?
63. Hœnir sait comment choisir la baguette de destin,
Et les fils de deux frères ont installé leur demeure dans la grande salle des vents.
Désirez-vous en savoir plus?
63. Hœnir est un des douze Ases. Il jouent un rôle symétrique à celui de Njörð dans la fin de la guerre entre les Ases et les Vanes: il a été donné en otage au Vanes par les Ases.
Les magiciens nordiques utilisent souvent une baguette, et beaucoup d'opérations magiques sont exécutées en gravant des runes sur un bâton de bois.
Les deux frères peuvent être Baldr et Hödr. Une chose est sûre: ces vers disent que l'humanité future aura son habitation dans la demeure des vents, le ciel.
64. Sal sér hon standa,
sólo fegra,
gulli þacþanµ
á Gimlé;
þar scolo dyggvar
dróttir byggja
oc um aldrdaga
ynðis nióta.
64. Elle voit une demeure, plus brillante que lumière du soleil, au toit de chaume d'or dans Gimlé:
Ici, à jamais, demeurera dans la joie la troupe des fidèles.
64. Gimlé =Protégé du feu. Un autre texte dit que Gimlé se trouve dans le ciel.
La seconde moitié de cette strophe et la strophe 65 sentent fortement le christianisme et sont souvent vues comme des adjonctions tardives.
65. Þá kømr inn ríki
at regindómi,
öflugr, ofan,
sá er öllo ræðr.
65. Maintenant chevauche vers le bas, pour le dernier règlement, le magnifique, le puissant, le Souverain.65. Ce tout-puissant souverain est le Christ si la strophe est d'origine chrétienne, mais il peut être aussi Fimbultýr, rencontré dans la strophe 60.
66. Þar kømr inn dimmi
dreki fliúgandi,
naðr fránn, neðan
frá Niðafiöllom;
berr sér í fiöðrom -
flýgr völl yfir -
Niðhöggr, nái -
Nú mun hon søcqvaz.
66. Arrive en volant un dragon sombre, serpent brillant, venant d'en bas depuis Nidafjöll,
Il porte sur ses plumes - planant sur la plaine - des cadavres, Nidhöggr.
Maintenant elle va se faire rare.
66. Nidafjöll = Montagne sombre où les cadavres sont entreposés.
Nidhöggr = Celui qui frappe férocement, est le dragon qui demeure dans Hel.
"Elle" est encore la völva qui a fini et va s'en aller.

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Un avis non passionnel sur les Rovás ou ‘runes’ hongroises

par Yves Kodratoff

Le sujet et même l'existence d'une écriture semblable au runique provenant de la Hongrie est souvent superbement ignorée par les runologistes, même quand ils discutent de l'origine possible des runes. Pire, il semble que l'Académie hongroise de Sciences ne veille même pas entendre parler de ce sujet. Ainsi, il est laissé à une poignée des hongrois fidèles qui essayent de montrer l'antiquité de leur écriture de Rovás. Ainsi, comme peu de personnes sont actives dans ce domaine, il ne peut que présenter de graves lacunes. Particulièrement quand un jeu de signes est trouvé, rien ne prouve qu'il représente des runes, des rovás, ou des lettres gothiques, etc. L'identification ne survient que lorsque quelques études archéologiques ont été exécutées, les formes bien reconnues pour appartenir à un alphabet donné, et qu’on peut donner une interprétation. Alors, un ensemble logique de connaissances se forme sur le sujet.
En opposition à ce que j'ai pu croire d'abord, les Hongrois avec qui j'ai correspondu m'ont montré que cet ensemble de connaissances existe, quelque chancelant qu'il puisse être, mais il n'est pas officiellement reconnu, ni même diffusé parce que le relativement petit nombre des gens capables de comprendre la langue hongroise ne permet pas une discussion générale des vieilles versions de cette langue.



Il est facile de voir que tout les rovás ont une forme qui est quelque peu semblable à celle des runes (mais ne représentent pas le même son), sauf que les rovás utilisent une forme arrondie comme E et LY.

Il doit être rappelé cependant, que la pratique habituelle de comparaison de deux alphabets est de comparer des formes rendant le même son, ce qui arrive souvent en grec, latin et dans les alphabets étrusques.

Puisqu'il peut être dit qu'aucun des sons des rovás ne correspond à un son des runes de la même forme, la pratique standard amène à conclure que les runes et les rovás sont des systèmes d'écriture complètement distincts. Autrement dit, il n'y a aucun moyen par lequel on pourrait prétendre que l'une a été à l'origine de l'autre, ou qu'elles ont un ancêtre commun.
Le trésor de Nagyszentmiklós
(D’après l'annuaire du Musée d'Andras Josa, Nyiregyhaza, 1968)
Il a été trouvé en 1799 par des gens qui l'ont immédiatement vendu. Nous ignorons ainsi les circonstances de sa découverte et sa datation est très incertaine.
L'interprétation des inscriptions rovás sur les pièces de ce trésor a donné lieu à beaucoup de controverses. Nous présenterons ici seulement ce qui semble être admis par tous: la liste des signes trouvés et les noms des propriétaires probables. La dernière propriété a été établie d'une manière satisfaisante par certains des textes déchiffrés et l’histoire des familles, et des documents de la région. Quelques indications quant à la datation du trésor peuvent être trouvées à partir ces noms: entre le 9ème et le 11ème siècle semble être une bonne conjecture, comme nous le verrons.
Beaucoup de pièces du trésor portent le nom d'un clan, ou d'une ville. Il arrive que plusieurs de ces noms puissent être rapprochés de celui d'un clan, le clan Sunád qui a été ainsi nommé jusqu'en 1028, où il a reçu le nom Csanád. Puisque l'orthographe apparaissant dans deux inscriptions est incontestablement Sunád, cela montre que l'inscription précède 1028.
Un autre récipient porte l'inscription "nag-idis" qui peut être interprétée comme "la grande terre". Le point intéressant est que ce "nag-idis" est fréquent dans l'orthographe du 9ème siècle locale, ce qui nous ramène au 9ème siècle.
Finalement, la famille Sunád est prééminente durant le 9ème siècle, ce qui nous fournit une datation possible de la toute première de ces rovás.

Les rovás pendant la période 0 à 1200.

Pour des raisons politiques, il y a et il y aura toujours un manque d'inscriptions rovás de cette période qui ont d'abord été considérées comme païennes, puis comme exaltant la révolte anti-autrichienne, et furent ainsi systématiquement détruites. La Renaissance, au XIIIème siècle, a pris intérêt dans la sauvegarde de beaucoup de rovás, mais il est très difficile de trouver une quelconque rovas précédant 1200, sauf sur quelques antiquités Scythes qui n'étaient pas et ne sont pas encore, officiellement reconnues comme étant des rovás. En plus, beaucoup de trouvailles n'ont pas été correctement traitées et leur datation est inconnue.
Suivons ainsi à la trace le peu de restes avérés ou font seulement allusion à l'existence de rovás, pendant le premier millénaire.

1. Certains de ceux qui ont étudié le trésor de Nagyszentmiklós et qui n'y ont pas reconnu d'écritures rovás, ont néanmoins daté certaines des inscriptions entre le IIIème et le VIème siècle. Si ceux-ci sont vraiment des rovás et si la datation est exacte, cela fait indique l'existence de rovás dans cette période.
2. Un porte-aiguille trouvé dans la tombe d'une femme à Szarvas en 1983 est attribué à la civilisation Avar et porte des inscriptions que l'on peut estimer comme étant des rovás.
Cela leur donnerait une datation autour du VIème siècle.
3. Un site souterrain du IXème siècle, à Pomáz en Hongrie, a commencé à être fouillé en 1941 mais, en raison de la guerre, il a été enterré de nouveau et semble toujours être actuellement en attente de reprise d'exploration. Les journaux du temps ont annoncé la découverte de quelques rovás sur les murs de site.
La confirmation de la découverte, avec une explication complète de l'ensemble des rovás fournirait une preuve indiscutable de l'existence des rovás au IXème siècle.
 4. Une récente trouvaille dans une fonderie du Xème siècle, en mars 1999, à Bodrog en Hongrie, est finalement la découverte de rovás indiscutables et les plus anciennes. Notez cependant combien est récente la découverte : il doit y avoir encore plus de confirmation des dates, et d'autres rovás devraient être trouvées sur le site. L'inscription est placée sur le morceau brisé d'un chalumeau (souffleur) de faïence. Nous lisons : aP aP KANÓNya, dont la signification est : "à Papa de Mère." Il peut être vu simplement comme une inscription de vie de famille ou, de façon plus mystique, comme "la Mère" étant la Terre-Mère qui fournit le minerai et "le Papa" étant le fondeur qui apporte le charbon de bois au minerai pour fabriquer le fer. Indépendamment de sa signification, il apporte une sorte de continuité des rovás certifiées écrites du VIème siècle jusqu'au XIIIème.

Conclusion

Il me semble évident que les rovás sont un système très ancien d'écriture. La datation de leur origine est absolument impossible à faire actuellement, particulièrement à cause du grand intervalle de temps pendant lequel aucune rovás n'a été retrouvée. Ce manque de preuves n'est pas une preuve de non existence en raison de l'histoire politique de la Hongrie, mais nous avons un grand besoin de trouver plus d'inscriptions afin de construire un corpus cohérent d'interprétation des inscriptions de rovás entre, disons 500 Av. JC et 1300 Ap. JC.
Puisque je n'ai pas de réponse définitive à beaucoup de questions sensibles soulevées par la civilisation magyare, je préfère ne pas entrer dans ces problèmes maintenant. Cependant, il y a des questions sensibles comme, par exemple :
Les runes Germaniques sont-elles à l'origine des rovás?
et
Les langues hongroises et finlandaises appartiennent-elles à la même famille ?


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La civilisation Minoenne.

La civilisation minoenne est considérée comme l'une des principales grandes civilisations européennes, située principalement en mer Egée, en Crète.
Cet épanouissement eut lieu vers 2000ans av JC, et fût à l'origine de l'âge de bronze dont des vestiges nous sont parvenus.
La civilisation minoenne est à l'origine de biens des liens dans l'histoire de l'antiquité grecque, et aujourd'hui les preuves se sont suffisamment accumulées pour confirmer son existence.

Un monde de commerçant.

Sir Arthur Evans, archéologue britannique, découvre dans les années 1900 après JC, le palais de Knossos.
C'est à ce moment que la civilisation minoenne fût mise en évidence.
Le palais de Knossos est le fameux labyrinthe où le minotaure fût enfermé.
C'est le célèbre épisode de Thésée, qui aidé du fil d'Ariane, finira par trouver la sortie du labyrinthe.

C'est l'agriculture qui permît l'essor des minoens.
Ils exploitaient le plus largement possibles les sols fertiles à leur disposition, notamment dans les vallées.
Le blé, la viticulture et l'oléiculture étaient déjà maîtrisés.
La production de blé était satisfaisante et permettait d'alimenter la population.
Les surplus d'huile d'olive et de vin servaient au commerce:
Les minoens échangeaient ces aliments contre des matières premières, par exemple du cuivre, avec des peuplades habitant le continent.
Nous avions là un système d'échanges basé sur le troc.

La découverte de divers palais, par les archéologues, montre qu'aux alentours de 2000 av JC, la Crète était très prospère.
Le palais de Knossos en témoigne, ainsi que ceux de Phaistos et de la Canée.

Les minoens étaient un peuple très en adéquation avec la nature et la mer.
Des fouilles à Knossos semblent aussi révéler que des hommes étaient sacrifiés aux Dieux.

La fin de la civilisation minoenne.

En 1700 av JC, survint une catastrophe incendiaire qui ravagea de nombreux palais.
Les palais sont reconstruits, mais seul le palais de Knossos retrouve sa splendeur d'antan.

Le déclin de la civilisation minoenne proviendrait d'une éruption volcanique.

Cette époque aurait été marquée par des éruptions volcaniques, des séismes et des incendies, ainsi qu'un raz-de-marée!

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Runes:
Je t’apporte de la bière
Arbre du Thing des cuirasses
Mêlée de force
Et de puissant renom,
Elle est pleine de charmes
Et de vertus,
De bonnes incantations
Et de runes de joie.
Il te faut graver les runes de victoire
Si tu veux victoire remporter,
Graver sur les gardes du glaive,
Certaines sur la poignée,
Certaines sur le croisillon,
Et nommer deux fois Tyr.
Il te faut connaître les runes de la bière
Si tu veux de la femme d’un autre
Trahir la foi, et te sens assuré ;
Sur une corne il les faut graver,
Et sur le dos de la main
Et marquer sur son ongle Naud
Il faut sur la coupe faire le signe
Évitant ainsi qu’elle te nuise
Et jeter l’ail dans le liquide :
(Alors l’hydromel ne sera pas empoisonné)
Il te faut connaître les runes de délivrance Si tu veux aider femme en travail Et la délivrer de l’être vivant qu’elle porte ;
Sur les paumes il faut graver,
Sur les jointures serrer,
Et demander l’assistance des Dises.
Il te faut graver les runes du feu
Si tu veux sauver en mer
Le coursier à voiles ;
Sur l’étrave, faut les graver
Et sur la lame du gouvernail
Par le feu les marquer sur la rame ;
Il n’est nul brisant si abrupt
Ni vagues bleues
Que tu ne sortes sain et sauf de la mer.
Il te faut connaître les runes des membres
Si tu veux être mire
Et savoir discerner les blessures ;
Sur l’écorce faut les graver
Et sur le feuillage d’un arbre
Dont les branches tendent vers l’Est.
Il te faut connaître les runes de la parole
Si tu veux que personne
Ne te rende dol pour haine ;
Les retourner
Les brouiller,
Les placer toutes ensemble
Au thing
Où l’on jugera devant le peuple.
Les juges étant au complet.
Il te faut connaître les runes de l’esprit
Si tu veux en sagesse
Quiconque surpasser
Les interpréta
Les grava
Les conçut Hrotsvit
De cette humeur
Qui avait filtré
Du crâne de Hleiddraupnir
Et de la corne de Hoddrofnir
Sur la falaise, il se tenait
Avec les tranchants de l’épée
Avait un haume sur la tête
Alors la savante tête de Mimir
Parla pour la première fois
Et énonça les lettres véridiques
Il les dits gravées sur l’écu
Qui se tient devant le dieu brillant
Sur l’oreille d’Arvaakr
Et sur le sabot d’Alsvinnir
Sur la roue quoi tournoie
Sous le char de Rungnir
Sur les dents de spleinir
Et sur les chaînes du traîneau
Sur la patte de l’ours
Et sur la langue de Bragi
Sur la griffe du loup
Et sur le bec de l’aigle
Sur les ailes sanglantes
Et sur la tête des ponts
Sur la paume de délivrance
Et sur les traces de réconfort
Sur le verre et l’or
Dans la halle des homme
Dans le vin et la bière
Et sur les lits de repos
Sur la pointe de Gingnir
Et sur le poitrail de Grani
Sur l’ongle de la Norne
Et sur le bec du hibou
Toutes furent grattées
De celles qui étaient gravées
A l’hydromel mêlées
Et largement diffusées
Elles se trouvent chez les Ases
Elles se trouvent chez les Alfes
Certaines chez les sages Vanes
Certaines chez les humains
Ce sont les runes gravées sur le bouleau,
Ce sont les runes de délivrance
Et toutes les runes de bière
Et les suprêmes runes de puissance,
Pour qui sait sans erreur
Et sans adultération
S’en servir comme talisman ;
Jouis-en, si tu les as appris,
Jusqu’a ce que les Puissances s’entredéchirent.
A pressent, tu vas choisir
Puisque l’occasion t’en est offerte
Erable des armes acérées
Parler ou te taire,
Cela t’appartient :
Tous les malheurs sont d’avance fixés.

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Atlantide, Europe du Nord...

L'héritage sacré

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Si les runes se sont vraiment répandues parmi l'Humanité il y a plusieurs milliers d'années, leurs véritables origines remontent bien évidemment à l'Atlantide. Les runes sont issues des écritures ancestrales de nos Dieux.
Les Runes furent données aux Hommes par le grand Dieu Odin.
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Il va de soi, cependant, que les Dieux ont tous beaucoup donné à chacun de nous, à chaque continent, d'où parfois une sorte de "télescopage" sur les noms divins.



Introduction
"Tu découvriras les runes
Et interpréteras les signes
Les très savants signes
Que firent les Puissances
Que grava le Sage Suprême
Et que colora le Crieur des Dieux"
Le Havamal - (les dits du Très-Haut, ou encore textes nordiques relatant le sacrifice d'Odin).

Cette nouvelle succession de messages sur les runes implique, pour être justement appréhendée de garder l’esprit ouvert et surtout «d’oublier» tout ce qui a été lu ou appris jusqu'à présent. Car nous allons, si vous le voulez bien, comprendre les runes d'une autre manière. Et les lire en partant de la 24e afin d'appréhender un message particulier de nos Dieux.
Cet article vous invite donc à laisser de côté les préjugés et à accepter de faire une "petite gymnastique de l'esprit".

Eh oui, lire les runes de droite à gauche, en partant de Odal, la vingt quatrième, et considérer chaque Oett (ou Aettir) comme une histoire à part entière peut laisser pantois. Pourtant… en pratiquant ainsi, les origines anciennes des runes éclatent au grand jour. Ou plus exactement le moment de notre Histoire fort longue auprès des Dieux où l'impact des Runes se fit "à ciel ouvert".

Les runes offertes comme puissant outil d'évolution personnelle mais également comme arme très efficace contre toute attaque ennemie.
 
Dans ce message, voyons tout d'abord le sens profond des runes dans leur globalité tel qu'enseigné par les Dieux en ces temps bénis.

1 - Les runes sont les dessins des constellations avec lesquelles travaillaient les Nordiques. Voici deux exemples du lien runes/constellation.

 la rune Tyr et les constellations de Pégase et Andromède



 la rune Man et la constellation des Gémeaux.



2 - Les runes sont un cadeau d'Odin à l'Humanité, certes. Mais elles ne déploient leur pleine puissance que lorsqu'elles sont justement vibrées.
 
3 - Les runes ne sont pas un simple alphabet ou une succession de caractères mais des symboles anciens fondamentaux fusionnés en une suite astronomique et spirituelle réfléchie.
 
Pourquoi surgissent soudain des abysses germano-celtes, ces Runes ?
Nous avons vu l'anatomie occulte de l'homme telle qu'enseignée par nos Dieux. Tout le rapport est là : car les 9 constituants de l'anatomie occulte de l'Homme sont en lien direct avec les 9 mondes de l'arbre de vie germano-celte.

GLOIRE À ODIN !