vendredi 1 novembre 2013

Samhain 2013.

C'est en séance de sport qu'a commencée cette journée de Samhain.
À travers la forêt qui nous a dévoilé sa magnifique couleur orangée d'automne.
Puis après les obligations de chacun, la musique Irlandaise a résonné pour finir par aller dans une fête , célébré Samhain comme il se doit.
En rentrant tard dans la nuit où tôt dans la mâtiné, la conférence eut lieu , la voici retranscrit:

En ces temps béni où nos Dieux marchaient parmi nous, l'un de leurs enseignements était le respect du rythme de la nature et la compréhension de son symbolisme.
Le respect absolu des cycles naturels de la nature et donc de la vie.
Ainsi chaque saison avait sa raison d'être et répandait ses richesses parmi les hommes.
Même l'hiver, aujourd'hui tant boudé, offrait de précieux cadeaux à qui savait les recevoir comme l'introspection, la réflexion, la sagesse, le repos du corps et de l'esprit, l'adoration du feu qui crépitait dans les âtres des maisons et la grande fête de Yule, (ce que les judéo-chrétiens ont volé et récupéré sous le nom de Noël) où chants, danse et festins rendaient hommage aux Dieux et aux éléments.
Déjà en Atlantide ces moments particuliers étaient largement fêtés.
Sous l'égide bienveillante du grand dieu Odin, les anciens celtes et Nordiques possédaient la science des symboles.
Même des guerriers aussi vilipendés que les Vikings posaient un genou en terre devant la puissance de mère nature.
De tout temps, les anciens honoraient la mort qui s'éveillait le 31 octobre au soir, veille de la nouvelle année celte:
Samhain signifie "la fin de l'été".
Ainsi, cette "mort", simplement la fin d'une saison, annonçait l'automne puis l'hiver.

En effet, jamais Samhain n'a été le nom d'un dieu celte des morts.
Ceci est faux et fut véhiculé par les judéo-chrétiens d'antan à des fins évidentes:
Associer Samhain à la mort et au mal, non pas la symbolique, porteuse de renaissance mais bien celle qui effraie l'humanité, avec ses squelettes, ses enfers, ses cimetières, ses fantômes, ses esprits malfaisants, le tout sur une bande sonore de cliquetis de chaînes et autres gémissements de hyènes en phase terminale.

Ainsi Samhain, loin très loin de la stupidité malveillante d'Halloween, n'a jamais représenté les mondes infernaux, mais bien la porte vers les Dieux, NOS Dieux.

Ce n'est certes pas par grand soleil d'été, quand la tête est aux baignades et le corps aux galipettes que l'homme part en quête de son propre Graal.
Trop beau, trop chaud, trop tout pour traverser champs et océans, monde et dangers.
L'heure est à l'expansion, à l'extraversion, aux rires et aux légèretés, aux corps dénudés, au relâchement des tensions, des peurs et des devoirs.

Mais... voilà que pointe l'automne et le mois de novembre.
Un mois tout particulier, celui de Samhain, celui du signe du scorpion, à l'origine le signe du serpent qui mue et de l'ouverture des grandes portes.
Sonne alors le glas des futilités.
Et surgis des profondeurs de la terre, le temps de la grande descente.
La descente en soi.

Novembre prépare la gestation en cours.
Les récoltes se terminent avec octobre mais le temps des semailles n'est point encore venu.
Car en vérité, entre naître et mourir, se glisse le passage.

Le passage. La descente. La Quête.

Samhain est la porte vers les Dieux.
Samhain est le soleil intérieur.
Samhain est l'été intériorisé.
Samhain est la vérité que seule la lumière de l'âme peut éclairer.
Samhain, arbre de vie Sumérien, graine de vie, eau d'immortalité, Samhain, le magnum opus.

Peut-on grandir sans jamais franchir son rubicon intérieur?
Peut-on se raffermir sans jamais confronter ses peurs?
Sans jamais combattre son hydre?
Peut-on gagner la confiance des Dieux, leur respect, planqué sous la couette, l’épée en berne, la tête basse?
Samhain est le guerrier debout.
Samhain est le combattant sacré.
Samhain est Hercule, Prométhée. 

Odin est l'arbre auquel il demeure pendu tant de jours et de nuits pour acquérir enfin la connaissance.

Samhain est l'appel au sacrifice.
Au sacrifice de l'ignorance.

Assez de vanités. De faux-fuyants. De fuite en avant.

Lâcher l'inutile, le vain, pour l'essentiel, l'authentique.
Tel est le message de Samhain.

Nous sommes bien loin, n'est-il pas vrai, des diables et autres créatures des enfers qui n'existent que les esprits malades des premiers catholiques, inquisiteurs assassins.

(À CE MOMENT DE LA CONFÉRENCE, DES BOUGIES SONT PLACÉES EN ROND AVEC UN AUTEL AU MILIEU.) 

Samhain est le prélude à yule qui marque le solstice d'hiver.

(DU VIN ET DE LA NOURRITURE SONT MIS SUR L'AUTEL POUR FÊTER AVEC LES DIEUX.)
"Gloire à toi tout puissant Odin j'évoque ta bienveillance présence en ce lieu, entends mon appel et viens, je t'en conjure." 

Inspiré par loveenki, retravaillé par Ordre Odiniste.