mercredi 25 septembre 2013


En l'espace d'un seul jour et d'une seule nuit néfastes, l'Atlantide s'abîma sous les flots noirs

"Dans l'espace d'un seul jour et d'une seule nuit néfastes, tout ce que vous aviez de combattants fut englouti d'un seul coup dans la terre"

Solon, législateur grec du 7e     siècle avant notre ère
Lorsque Solon, le fameux législateur grec du 7e siècle avant notre ère, rendit visite au temple de Saïs la capitale d'Egypte, il eut avec un vieux prêtre une passionnante conversation. D'abord, le prêtre de Saïs chambra un peu Solon, soutenant qu'il n'y avait en Grèce que des enfants, car ce peuple n'avait aucune mémoire des événements anciens qui avaient touché la Grèce, l'Egypte et beaucoup d'autres pays. Comme Solon il y a 27 siècles, écoutons le récit du prêtre.


"Nous gardons ici par écrit beaucoup de grandes actions de votre cité qui provoquent l'admiration, mais il en est une qui les dépasse toutes en grandeur et en héroïsme. En effet, les monuments écrits indiquent que votre cité détruisit jadis une immense  puissance qui marchait avec insolence sur l'Europe et l'Asie tout entières, venant d'un autre monde situé dans l'océan Atlantique. 
On pouvait alors traverser cet océan ; car il s'y trouvait une île devant ce détroit que vous appelez les colonnes d'Héraklès." 

Détail de     l'architecture de Poséidopolis, capitale d'Atlantide. Auteur inconnu.Quand Solon évoque les "monuments écrits", il parle sans doute des textes des pyramides et des autres temples d'Egypte. Certains ont survécu jusqu'à nos jours, mais les plus conséquents, d'après l'historien grec Hérodote, ornaient le revêtement extérieur de la Grande Pyramide : toute l'histoire du monde pré-antique y était consignée. Ce revêtement a été pillé depuis longtemps pour rebâtir les maisons voisines. On se souvient que Mortimer découvrit une de ces pierres gravées dans le mur de la demeure du cheik Abdel Razek. 

Cette île était plus grande que la Libye et l'Asie réunies. De cette île, on pouvait alors passer dans les autres îles, et de celles-ci gagner tout le continent qui s'étend en face d'elles et borde cette véritable mer. Car tout ce qui est 
en deçà des colonnes d'Héraklès ne constitue qu'un port dont l'entrée est étroite, tandis que ce qui se situe au-delà forme une véritable mer, et la terre qui l'entoure dispose vraiment de tous les attributs pour être appelée continent.

Or dans cette île de l

'Atlantide, des rois avaient formé une grande     et admirable puissance © Atlantis City, par K GilgenastOr, il y avait sur cette île une puissante confédération de rois qui étendait sa domination sur l'île entière et sur beaucoup d'autres îles ainsi que sur quelques parties du continent. En outre, en deçà du détroit de notre côté, ils étaient maîtres de la Libye jusqu'à l'Egypte, et de l'Europe jusqu'à la Tyrrhénie. Un jour, cette puissance, réunissant toutes ses forces, entreprit d'asservir d'un seul coup votre pays, le nôtre et celui de tous les peuples en deçà du détroit. 

Le détroit de Gibraltar s'appelait jadis les colonnes d'Héraklès

Ce fut alors, Solon, que la puissance de votre cité fit éclater aux yeux du monde sa valeur et sa force. Comme elle l'emportait sur toutes les autres par le courage et tous les arts de la guerre, ce fut elle qui prit le commandement des Hellènes. Toutefois, réduite à ses seules forces par la défection des autres et mise ainsi dans la situation la plus critique, elle vainquit les envahisseurs, éleva un trophée, préserva de l'esclavage les peuples qui n'avaient pas encore été asservis. Puis Athènes rendit généreusement à la liberté tous ceux qui, comme nous, habitent à l'intérieur des colonnes d'Héraklès.

Le 

Colosse signalait     aux marins l'entrée du port de Rhodes. Y avait-il aussi une statue     géante sur le rocher de Gibraltar, les antiques Colonnes d'Hercule ?

Ainsi périt l'Atlantide…     Auteur inconnuMais dans le temps qui suivit, il y eut des tremblements de terre et des inondations extraordinaires, et dans l'espace d'un seul jour et d'une seule nuit néfastes, tout ce que vous aviez de combattants fut englouti d'un seul coup dans la terre, et l'île d'Atlantide, s'étant abîmée dans la mer, disparut de même. Voilà pourquoi cette mer-là, aujourd'hui encore,  se révèle impraticable et inexplorable, la navigation étant gênée par les bas-fonds vaseux que l'île a formés en s'affaissant." 
 
La dorsale atlantique     occupe le centre 

de l'océan Atlantique.
Ce texte appelle plusieurs remarques. La grande île atlantique décrite par Platon se trouvait bel et bien en face de Gibraltar, ce qui exclut pas mal d'emplacements évoqués ici et là. Une île en plein océan, très grande par surcroît, voilà qui ne peut disparaître sans laisser de traces. Or le fond de l'Atlantique ne comporte rien d'autre qu'une chaîne de montagnes volcaniques, la dorsale atlantique. Aussi les géologues excluent-ils la possibilité d'un engloutissement récent d'une grande île au milieu de l'Atlantique.

Platon n'a pas inventé       l'Atlantide

On peut en conclure que cette île était plus loin de nos côtes, afin d'être, comme le cite Platon, reliée par d'autres îles au continent qui se trouve en face, continent qui semble correspondre aux Amériques.

Platon n'a pas inventé     l'Atlantide


Dans un autre dialogue, le Critias, Platon donne à l'île principale d'Atlantide des dimensions plus raisonnables : autour d'une plaine centrale de 250.000 km2, une chaîne de montagnes et la mer juste derrière. Ce qui revient à mesurer, pour l'île d'Atlantide, une surface n'excédant guère 500.000 km2. Cette remarque a son importance, car c'est sur ce point seul que Platon se contredit. En effet, dans le Timée qu'on vient de citer, il dit : "Cette île était plus grande que la Libye et l'Asie réunies."

Ce qui représente une surface bien supérieure. Par cette brèche, tous les incrédules se sont engouffrés. "Platon a tout inventé" ont-ils glapi, et l'affaire fut close. Et si 'la Libye et l'Asie réunies' désignaient tout l'empire atlante ? Platon dit que les rois atlantes régnaient "sur beaucoup d'autres îles ainsi que sur quelques parties du continent" ? On aurait donc une île principale de 500.000 km2 engloutie au large du golfe du Mexique, cette île étant reliée à l'Amérique par le chapelet des îles antillaises.


Le triangle des     Bermudes pourrait bien être l'emplacement de l'Atlantide engloutieLa thèse de l'Atlantide sous le triangle des Bermudes s'en trouve largement confortée. Plus loin, Platon indique que les rois atlantes régnaient sur des parties du continent de l'autre côté. Voyons un peu quelles parties de l'Amérique auraient pu être des colonies atlantes ? D'abord, les parties les plus proches des Bermudes et des Antilles, c'est à dire la Mésoamérique, dont les légendes racontent comment les peuples locaux ont été civilisés par des dieux blancs venus de l'Atlantique.

Il y a ici une belle concordance, qu'il importait de souligner.

 Ainsi périt l'Atlantide

Mais l'occupation du continent américain par les Atlantes ne s'est pas limitée à la Mésoamérique. La légende des dieux blancs civilisateurs est également présente dans les Andes pré-incas. Tiki Viracoha aurait joué pour ces peuples montagnards le même rôle que les Serpents à Plumes en Mésoamérique. Les vestiges qu'ils ont laissés sont des plus impressionnants et témoignent assez de la grandeur et de la puissance de leur civilisation. 


Et Tiahuanaco, Machu Picchu, Ollantaytambo, Cuzco, Sacsayhuaman et leurs consoeurs, les fabuleuses cités des cimes pré-incas, construites avec les  pierres les plus énormes, taillées de la façon la plus complexe. Gageons qu'elles remontent à -13.000, et même avant sans doute. D'autres colonies atlantes ont pu s'étager sur toute la rive orientale de l'Atlantique, du Brésil jusqu'à la Terre de Feu, et même sur la partie de l'Antarctique qui était alors libre de glaces, d'après les portulans de l'amiral turc Piri Reis.

Les fameux portulans     de l'amiral turc Piri Reis montrant la côte orientale des Amériques,   du   golfe du Mexique jusqu'à l'Antarctique : sans doute la carte des   terres  

 atlantes ?
"La carte de Piri Reis n'est que le fragment d'une carte plus grande représentant le monde connu à l'époque où elle a été réalisée, et dont le reste est aujourd'hui perdu. L'amiral turc dit s'être inspiré d'une vingtaine d'autres cartes, allant de cartes antiques grecques à celles alors très récentes établies par le pilote de Christophe Colomb, capturé en Méditerranée par l'oncle de Piri Reis, ou encore à celles établies par d'autres navigateurs portugais. Il s’agit d’une carte très complète pour l'époque.


L'une des caractéristiques de cette carte est la figuration détaillée d'une côte connectée à la zone australe de l'Amérique du Sud, qui ressemble à la côte de l'antarctique qui n'a été découvert qu'en 1818. C'est l'interprétation que Charles Hapgood donne dans son livre. Certains auteurs s'étonnent qu'une telle carte ait été réalisée 300 ans avant la découverte de l'Antarctique et qu'elle montre la côte telle qu'elle se présente sous la glace, ce qui ferait remonter les informations à 10.000 ans."
 

Carte d'Oronteus Finaeus     

représentant l'Antarctique libre de glacesUne autre carte, celle de Finaeus, fut découverte par Charles Hapgood. Tracée par Oronteus Finaeus en 1531, elle montre l'Antarctique libre de glaces avec des fleuves et des rivières, des réseaux de drainage et une ligne côtière nette. Le géographe français Philippe Bauche a publié une autre carte de l'Antarctique en 1737, bien avant que ce continent soit découvert. A nouveau, elle montre la terre sans glace et des côtes dégagées : on peut voir le bras de mer qui divise l'Antarctique en deux îles.

La trouvaille de Graham Hancock


Graham Hancock déniche une 

troisième carte ancienne montrant les côtes de l'Antarctique libres de glaces, ce qui, d'après les climatologues, ne se serait pas vu depuis 15.000 ans !!

Enfin, très récemment, Graham Hangcok a mis la main sur une troisième carte où l'Antarctique figure tout aussi clairement. Ce mystère, qui ne cesse de turlupiner les chercheurs depuis plus d'un siècle, va-t-il enfin trouver sa solution ?

Un élément de réponse pourrait être apporté à cette énigme : parmi les cartes anciennes dont ces différents auteurs se sont inspirés, il y avait probablement des documents nautiques remontant à l'Atlantide, tracés par les marins atlantes eux-mêmes. Ces cartes auraient été soigneusement recopiées par cinq cents générations pendant dix millénaires, ce qui n'aurait rien d'étonnant, car de tous temps les documents nautiques sont sacrés pour la navigation et le commerce.

Moine copiste.       Enluminure du 12e siècle.Ainsi, pendant plus de 100 siècles, de zélés copistes auraient reproduit sans les comprendre de précieuses indications qui nous montrent des côtes libres de glaces, telles que l'étaient il y a douze mille ans une partie des côtes de l'Antarctique. Le récit de Platon appelle une autre remarque importante. Dans leur guerre de conquête, les Atlantes ont envahi l'Europe et la Méditerranée avant le déclenchement du cataclysme qui fit disparaître leur île. L'avaient-ils prévu ?

Leur science leur avait-elle permis d'anticiper le déluge dévastateur, et de mettre leurs gens à l'abri des deux côtés de l'Atlantique ?

L'arche de Noé sous     l'arc-en-ciel, promesse divine.Ou bien se sont-ils réfugiés sous la mer, comme le soutient Jacobs ? En tout cas, d'autres récits du déluge montrent que les "dieux d'avant" avaient anticipé le déluge, puisque tous les Noé de la planète ont été avertis par les dieux de se construire une arche ou un refuge. Or entre les "dieux" bibliques et les Atlantes de Platon, il n'y a qu'un pas. Vraiment un tout petit pas. Les Elohim étaient des hommes, eux aussi. En tout cas, ils se comportaient comme tel, avec des désirs et des défauts humains.

Et en l'espace d'une nuit, l'île orgueilleuse s'effondra dans les     

flots furieux

Au cours de certains conflits majeurs, les Olympiens ont eu recours aux Elohim, qu'ils appellent leurs alliés. Indice sérieux que les uns comme les autres étaient de la même race, la nôtre. Les Elohim, les Atlantes, les Olympiens, les Ases du Walhalla, les Thuata Dé Danaan, étaient parfois rivaux, parfois alliés. Sans parler des Rama et des Mu. Ils aimaient faire la guerre, avaient des armes terrifiantes, exploitaient des esclaves, étaient durs et cruels.

source:Eden saga