jeudi 17 janvier 2013

Histoire européenne.

A partir de -8000 et pendant plusieurs millénaires, des populations venues d'Amérique débarquent sur les côtes atlantiques de l'Europe. Des bandes d'anciens européens (qui ont échappé au déluge et qui vivent de façon sauvage) vont les prendre pour des dieux.
Sur les plages où s'échouent leurs longs bateaux, ce sont des familles et des clans entiers qui accostent avec armes et bagages. Et leurs troupeaux et leurs volailles. Venus d'Amérique où ils régnaient en maîtres, ces gens reviennent s'installer en Europe.
Sur l'île Atlantide puis au Mexique, ils n'ont jamais oublié l'Europe antédiluvienne où leurs ancêtres atlantes avaient fondé de nombreuses colonies. Le grand printemps du dégel glaciaire vient de commencer en Europe du Nord, quasi déserte.
Un Nouveau Monde s'offre aux réfugiés d'Amérique.
Ils ne vont pas tarder à le coloniser.
 
Imaginons un instant la stupeur des rares autochtones européens qui voient débarquer tant de femmes élégantes et d'hommes raffinés. Des héros qui vont sur la mer dans des bateaux en fer.

Les nouveaux venus sont des savants qui connaissent la marche des étoiles, les nombres, la navigation, l'agriculture, la métallurgie, la mécanique, l'aéronautique, et bien d'autres techniques, tandis qu'eux ne sont que des chasseurs-cueilleurs à l'état de nature. Choc culturel absolu. Bien entendu, les Européens sauvages les ont pris pour des dieux. Ceux du nord s'appelaient les Fils de la Déesse-Mère, ou Tuatha. Avec l'aide des techniciens et des naguals atlantes, ils couvrirent l'Europe de mégalithes.
 
Le paradoxe, pour les Atlantes venant d'Amérique, c'est que notre vieille Europe était leur Nouveau Monde. Le dégel leur offrait d'immenses territoires vierges à mettre en culture, comme les colons étasuniens au 18ème siècle.
L'Amérique qu'ils venaient de quitter, c'était leur Ancien Monde civilisé… Les valeurs étaient inversées, jusqu'en 1492, avec la Santa Maria, la Pinta et la Nina de Christophe Colomb "découvrant" l'Amérique, tout en se croyant aux Indes…
L'histoire se plagie, mais les copies sont de plus en plus pâles, et pas moyen de changer le toner. Le déclin est en progrès rapide. Et jusqu'à la renverse, ça ne va pas s'arranger... Quand les Atlantes débarquent sur les côtes d'Europe, ils ne trouvent pas de résistance. Et pour cause. La population autochtone est très peu nombreuse : ceux qui ont survécu au déluge ont eu bien du mal à résister à l'âge glaciaire.
Ils ont retrouvé le bonheur du chasseur-cueilleur...
Ils vivent dans l'intérieur, au fond de grottes et de souterrains tempérés. D'autres sont dans les terres du sud. Les anciens dieux d'Amérique tentent de "domestiquer" les autochtones. Héritiers de l'Atlantide, les Américains ont gardé quelques-unes des connaissances d'avant. Ils savent encore travailler le métal et polir le cristal. Ils connaissent les mathématiques et l'astronomie. Ils leur enseignent l'agriculture, l'élevage et le tissage. Les Européens les prennent pour des dieux.
 
Les "dieux" d'Amérique savent aussi fabriquer les lunettes astronomiques et les instruments de navigation - boussoles ou compas, chronomètres ou clepsydres, radars, sondes, astrolabes, calculateurs - indispensables aux traversées hauturières. Mais aussi des coques métalliques aux propriétés fabuleuses. Les découvertes ne sont souvent que des redécouvertes. Colomb savait qu'il n'avait pas découvert l'Amérique : les Templiers lui avaient confié une carte où figurait ce continent et la route des Alizées.
 
Décimés par Philippe-le-Bel, les Templiers avaient trouvé refuge au Portugal. Les Templiers portugais ont inventé le sponsoring publicitaire : les voiles des caravelles sont frappées de leur logo, la fameuse croix pattée rouge sur fond blanc. Pardi, les moines-soldats connaissaient la route des Indes Occidentales, les Amériques pour y être allé souvent auparavant, quand leurs troupes sillonnaient les routes d'Europe et d'Orient, quand leurs nefs cinglaient vers l'Amérique du Sud, trois siècles avant Colomb.
D'ailleurs, même avant les Templiers, il y avait eu les Vikings Erik et Ullman, par la route du Groënland. Et encore avant eux, il y avait eu Saint Brandan et Saint Malo, des Celtes pur jus. Et encore avant, des Phéniciens de Tyr s'y rendaient par la route d'Islande et du Groënland. Platon lui-même, quand il mentionne l'île Atlantide, ne parle-t-il pas du "continent qui se trouve de l'autre côté de l'océan" ? (source)Platon, le Timée De quel continent pourrait-il s'agir ? On se le demande bien. Vraiment le mystère est insoutenable.
 
Il semble que la route des Amériques n'ait jamais été perdue depuis la plus haute antiquité. Sinon, comment expliquer les sculptures olmèques représentant des Européens sur le sol américain du néolithique ? Ou encore les traces de tabac et de cocaïne, deux plantes américaines, relevées sur les narines de momies égyptiennes.
source: Lorsque la nature parlait aux Egyptiens de Christiane Desroches-Noblecourt.
L'existence de ce continent a toujours été un secret de polichinelle, et la route s'en est rarement perdue.
 
Les Vikings, les Celtes et d'autres peuples de marins n'ont pas cessé de faire la navette d'une rive à l'autre. Avant le déluge, nous dit Platon, l'île d'Atlantide offrait un passage facile entre les deux continents. Et la disparition de l'île n'a pas fait oublier aux Atlantes le chemin de l'Europe, bien au contraire. En tout cas, vers -8000, alors que s'accélérait le grand dégel du Würm, la route transatlantique n'était pas un secret pour eux. Les dieux blancs sont arrivés tout droit sur les côtes européennes...
 
Les réfugiés d'Atlantide, après une installation réussie sur le continent américain, sont donc revenus sur la terre d'Europe, leur lointaine patrie. Au large des côtes bretonnes, et puis sur le plateau aujourd'hui englouti par la mer du Nord, qu'on appelle Dogger Banks, ils établirent les capitales successives de ce qui allait devenir la Seconde Atlantide, sans cesse réduite par la montée des eaux. Les Bretons ont gardé le souvenir de trois d'entre elles, aujourd'hui englouties, l'une au large de Brest, Ys l'incomparable; la deuxième dans le golfe du Morbihan, Gwened la Blanche ; et la troisième à l'ouest des Minquiers au large d'Erquy, Nazado la belle.
Les Irlandais, quant à eux, se souviennent de la Ville Blanche,engloutie au large du Connemara.
source: eden saga