jeudi 31 janvier 2013

Skalder og Legender

Die Walkure : Richard Wagner

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Peinture de  Peter Nicolai Arbo
Peter Nicolai Arbo (1831–1892) était un peintre norvégien qui a beaucoup travaillé sur des sujets historiques et des images issues de la mythologie nordique.

Acte I

L'opéra commence par un prélude (vorspiel) qui décrit, avec des roulements de timbales, des trémolos de violons et de sombres et obsédants pizzicati joués dans les profondeurs des basses, l'orage qui gronde dans la forêt.
Siegmund, épuisé, se réfugie dans la demeure du guerrier Hunding, qui n’est pas là mais dont l'épouse Sieglinde lui offre de l’hydromel. Il explique que, sa lance et son bouclier s'étant brisés, il a dû fuir devant ses ennemis. Malgré ses blessures, il a réussi à leur échapper. Sentant que ses forces sont revenues, il veut partir car sa présence attire les troubles. Mais Sieglinde lui demande de rester car elle est malheureuse dans son couple.
 
Sieglind et Sigmund par Arthur Rackam

Hunding revient au logis et doit, selon la coutume, offrir l'hospitalité, repas et gîte, à l'étranger. Sieglinde, qui est de plus en plus attirée par ce visiteur qui lui ressemble étrangement, lui demande de raconter son histoire. Siegmund décrit son retour au domicile un jour avec son père et comme ils ont trouvé sa mère morte et sa sœur jumelle enlevée. Ils vécurent par la suite dans la forêt. Lors d’un combat difficile ils furent séparés et depuis Siegmund erre.
Sieglinde par Arthur Rackham
Sieglinde ayant demandé de connaître sa dernière aventure, il explique qu’il est intervenu pour protéger une jeune femme que l'on forçait au mariage. Elle et ses proches ont été tués. Hunding annonce alors à son hôte qu'il appartient lui-même à la lignée qu'il a combattue : pour cette nuit, les lois de l'hospitalité sont sacrées, mais le lendemain sera dédié à la vengeance. Hunding ordonne à sa femme d'emplir la coupe du soir, puis le mari et la femme se retirent dans leur chambre de repos.
Sigmund Hunding Sieglinde
 
Siegmund se plaint de son infortune et se souvient de la promesse faite par son père de trouver une épée lorsque le péril serait imminent. Sieglinde revient. Elle explique qu’elle a mis un somnifère dans la boisson de Hunding et montre l’épée qu'un étranger a enfoncée dans le frêne le jour où elle a été mariée contre son gré. Ils se rendent compte qu’ils sont frère et sœur jumeaux. Siegmund retire alors l'épée de l'arbre et la baptise « Notung » (Détresse). Sieglinde se sent alors libre et s'offre comme amante.
 Acte II
 
Fichier:Ring25.jpg
Wotan et Brünnhilde discutant sur le destin de Siegmund, Arthur Rackham.
  
Impressionnant prélude où apparaît pour la première fois aux cuivres le fameux motif de la Walkyrie.
Dans un site sauvage et montagneux, Wotan ordonne à sa Walkyrie préférée, Brünnhilde (douée d'une force démesurée par le port d'une ceinture magique) de seller son cheval pour voler au secours de Siegmund dans sa lutte contre Hunding. En poussant des cris de joie, elle part exécuter l'ordre. Au même moment, Fricka, épouse de Wotan et déesse protectrice du mariage, arrive devant Wotan, en colère. Elle exige un châtiment à Sieglind et Siegmund car ils ont commis l’adultère et l’inceste. Elle sait que Wotan, déguisé en simple mortel, a engendré les deux amoureux. Wotan essaye d'expliquer à Fricka qu'il faut au salut des dieux un héros qui soit indépendant. Fricka le prend alors au mot et exige que Wotan n’intervienne pas. Il en fait le serment et change ses ordres.
 
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Fricka
 
Brünnhilde, voyant la détresse de Wotan, lui en demande les causes. Il explique que, troublé par l’avertissement d’Erda (à la fin de l’Or du Rhin), qu'il a séduite pour en apprendre plus sur la rune prophétisée : Brünnhilde en était issue. Il a engendré huit autres filles devenues les Walkyries qui recueillent les âmes des héros morts pour former une armée contre le nain Alberich. Mais toutes les précautions prises le seraient en vain si Alberich parvenait à reconquérir l'Anneau. Sans doute, Fafner le garde avec les trésors, mais Wotan ne peut lui enlever l'Anneau puisqu'il se trouve lié par un contrat. Seul pourrait le faire un personnage qui ne dépend d'aucune faction.
 
Wotan et Erda
 
Après une longue marche, Siegmund veut que Sieglinde se repose. La femme est au désespoir : honte et ignominie sont les seuls biens qu'elle apportera à son frère, et contre Hunding, ses compagnons et sa meute, Siegmund ne pourra résister. Elle s'affaisse, défaillante, entre les bras de Siegmund. Tendrement, il la laisse glisser tout contre lui, de sorte que s'étant assis lui-même sur le rocher, la tête de Sieglinde se trouve reposée sur ses genoux.
 
Hunding (James Morris)
Après un long silence, Brünnhilde, conduisant son cheval par la bride, s'avance lente et solennelle. Elle s'arrête à une petite distance de Siegmund. Elle lui annonce une mort prochaine, mais console le héros en lui disant qu'elle le conduira au Walhalla où son père Wotan l'attend. Lorsque Siegmund apprend que Sieglinde ne pourra l'accompagner, il refuse de suivre Brünnhilde car il a toujours confiance en son épée.
 
Brunhild and Siegmund
 
Mais la Walkyrie le prévient que Wotan a enlevé sa force magique à Notung. Aveuglé par son ressentiment, Siegmund maudit son père. Brünnhilde s'engage à prendre sous sa protection Sieglinde et l'enfant qui naîtra d'elle ; mais Siegmund déclare qu'il tuera son amante et se suicidera ensuite. La Walkyrie s'oppose à ce projet et, prise de pitié, affirme qu'elle aidera le héros.
 
Des sonneries de cors annoncent l'arrivée de Hunding. Avec douceur, Siegmund dépose sa femme, qui sommeille et se précipite à la rencontre de son ennemi. Dans son délire, elle se souvient de son enlèvement, et appelle à l'aide son père, sa mère (qui était morte à cette occasion), et Siegmund. Un violent coup de tonnerre la réveille. Dans le lointain, son frère et Hunding se battent et elle entend la voix de Brünehilde qui encourage Siegmund. Les guerriers s'approchent de Sieglinde et lorsque Siegmund s'apprête à donner le coup fatal à Hunding, Wotan apparaît soudain ; de sa lance, il brise Notung, et Hunding peut ainsi tuer son adversaire. Aussitôt, Sieglinde est prise en croupe par Brünnhilde, qui ira mettre la femme en lieu sûr. Méprisant, Wotan ordonne à Hunding d'annoncer à Fricka qu'il a satisfait à ses exigences, et le tue. Aussitôt après, Wotan part à la poursuite de la Walkyrie désobéissante.
http://fc07.deviantart.net/fs32/f/2008/226/d/1/Siegmunds_End_by_andrekosslick.jpg
Hunding tue Sigmund à cause de Wotan qui brise Notung
 
Acte III
 
 
Le prélude est très vigoureux : c'est la "Chevauchée des Walkyries" où l'orchestre magnifie le leitmotiv de la Walkyrie.
 
 
Dans une région sauvage et montagneuse, les Walkyries chevauchent dans les airs en conduisant les corps des héros défunts au Walhalla. Brünnhilde arrive la dernière ; elle porte Sieglinde, toujours endormie. Hors d'haleine, elle raconte, angoissée, que Wotan la poursuit ; malgré la défense formelle de son père, elle a secouru et protégé Siegmund et Sieglinde. Elle supplie ses sœurs de l'aider à sauver Sieglinde, mais celles-ci, effrayées à l'idée de désobéir à Wotan, refusent. Même Sieglinde ne veut pas qu'on tente de la secourir : elle ne souhaite plus que la mort. Mais quand Brünnhilde lui annonce qu'elle porte un fils, Sieglinde demande aussitôt son secours. Brünnhilde lui donne Grane, son destrier, et lui ordonne de fuir vers l'est ; là réside le trésor du Nibelung, sous la garde de Fafner, où ils sont à l'abri du courroux de Wotan. Brünnhilde confie à Sieglinde les débris de Notung en affirmant qu'un jour le fils de Siegmund rassemblera les morceaux de l'arme et par elle triomphera. C'est pourquoi il sera appelé « Siegfried », c’est-à-dire « Le joyeux vainqueur ». Sieglinde remercie sa bienfaitrice et part en toute hâte. Mais déjà la voix de Wotan se fait entendre.
 
Brunnhid et Grane
Brünnhilde se cache au milieu de ses sœurs qui tentent en vain de calmer le courroux de leur père. Comme Wotan donne libre cours à sa colère, Brünnhilde s'avance et demande son châtiment. Wotan prononce la peine suivante : « Walkyrie, elle ne le sera plus mais, bannie du Walhalla, elle restera sur cette cime, où elle dormira sans défense, jusqu'à ce qu'un homme, qui sera le maître auquel elle obéira, la réveille. Malheur aux sœurs si elles ne fuient pas la présence de Brünnhilde ! » Au comble de l'effroi, les autres Walkyries supplient Wotan de revenir sur sa malédiction mais celui-ci reste inflexible et leur ordonne de s'en aller.
 
Wotan et Brunnhild

Restée seule avec Wotan, Brünnhilde essaye de se défendre disant qu'en agissant ainsi, elle n'a eu comme but que de réaliser les desseins que le dieu suprême avait conçus avant l'intervention de Fricka. Wotan n'est-il pas devenu son propre adversaire en accomplissant les vœux de la déesse ? Il avoue : Brünnhilde a agi selon ses désirs, mais l'acte était contraire aux intérêts des dieux. La Walkyrie révèle alors que Sieglinde est sauvée ; elle porte un fils qui un jour brandira l'épée de son père. Suppliante, elle ajoute : « Puisse Wotan accorder, que seul vienne réveiller Brünnhilde, un libre héros, qui ait la vaillance d'affronter le feu que Wotan, vigilant gardien de sa fille, allumera en cercle autour d'elle ».
Wotan
Dans un tendre adieu, Wotan promet. Un baiser du dieu suprême prive la Walkyrie de ses dons divins. Elle se renverse les yeux clos, et tombe inerte dans ses bras. Il la porte avec tendresse jusqu'à un tertre de mousse, la contemple, ferme son heaume de guerrière et l'enveloppe de son grand bouclier. Il invoque alors Loge, le dieu du feu. Trois fois la lance de Wotan frappe le rocher : un flot de feu jaillit et s'enfle peu à peu. De sa lance, le dieu indique à la mer de flammes le pourtour de la crête rocheuse, lui marquant de la sorte le lit où elle doit rouler ; le feu entoure la cime de la montagne. Wotan termine en proférant la menace suivante :
« Qui de ma lance craint la pointe, n'aborde ce feu jamais. »
Le rideau tombe alors que l'opéra se termine sur le motif du sommeil de Brünnhilde.
 
http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/5/50/Brunhild_%28Postkarte%29%2C_G._Bussiere%2C_1897.jpg
Brunnhild par G. Bussiere, 1897
source:Konigsberg

vendredi 25 janvier 2013

Translittération du Proto-Indo-Européen en Européen actuel des noms des Dieux.

Thulé est le berceau de l'Europe, toutes les nations de ce royaume (l'Europe actuel) appellent les déités par le même Proto-Indo-Européen (PIE).
Ce même PIE reconstruit est basé sur les noms Scandinaves.
Le tableau du bas représente le nom d'un dieu avec le PIE originel, puis sa translittération en Celte, Scandinave, Latin, Grecque...
C'est le MÊME Dieu avec le PIE modifié.
Ainsi Belus est Balder, en langue romane c'est Appollo, en Celte c'est Belenos en Grecque Appollon...
Pourtant c'est le MÊME dieu , il est nécessaire de le rappeler.

Il existe des langues Indo-européennes ( latine, germanique, Slave...) et un peuple Indo-européen, se peuple était concentré sur un même territoire (Thulé) puis s'est finalement séparé dans divers parties de l'Europe, ainsi le PIE originel s'est modifié, mais se peuple à garder les mêmes racines dans sa langue.
Les Européens de souche sont donc un seul et même peuple de base.

Voici donc ci-bas le tableau des déités avec la translittération actuelle (le nom du même Dieu dans plusieurs langues IE).


PIE OriginalProto-NordicScandinavianRoman
Etruscan
Celtic
Egyptian
Slavo-Scythian
Magyar
Finnish
Sumerian
Baltic
Greek
Thracian/Dacian
Illyrian
BelusBalþuRBaldrApolloBelenusJarilo/BielijbogApollon
ErþoErþiJorðrJunoDanu-Ana / "The Lady"Matushka / VesnaDemeter / Hera / Kybele
PriusFraujaRFreyrBacchus / LiberAengusShiebog / VelesDionisos / Bakkhos
PrioFraujonFreyjaVenus / LiberaAineShiebaAphrodite
PirositeFurasitanForsetiMarsSmertriosStribog / DsarovitAres (& Themis)
KadnusHadnuRHoðrPlutoArawanTrojan / TshjornijbogHades
Kaimadalþas (♀♂)HaimadalþaRHeimdallr (♂)Saturnus (♂)Amaethon (♂)Dashdebog / Koljada / Bielijbog (♂)Kronos (♂)
ManoManan (♂)Máni (♂)LunaBlodwinMesjatsSelene
NerþusNerþuRNjorðr (♂)Neptunus (♂)Llyr (♂)Makosh (♀)Poseidon (♂)
SagioSagonSágaMinervaAndrasteDodolaAthene
SkanþeSkanþeSkaði (♀)Diana (♀)Arduinna (♀)Dsievona (♀)Artemis (♀)
SowilusSunþon / Sowili (♀)Sunna / Sol (♀)Vesta / Sol (♀)Brigandu (♀)Khors/PorevitHelios
DiwusTíwaRTýr / TívUranus"Great Father"Rod / DivUranos
DunusÞunaRÞórrJuppiterTaranisPerunZeus
WaleWalanVáliHerculesOgmiosObiti / DashdebogHerakles
WîtanasWídanaRVíðarrSilvanus / FaunKernunnosLes / DivPan
WoþanasWoþanaRÓðinnMercuriusLughSvarogHermes

PIE OriginalProto-NordicScandinavianRoman
Etruscan
Celtic
Egyptian
Slavo-Scythian
Magyar
Finnish
Sumerian
Baltic
Greek
Thracian/Dacian
Illyrian
AkiusAgijaRÆgirOceanusDomnuTrepetOkeanos
AudokombleAuþohumblonAuðhumbláAngeronan/aTishiná(Kaos)
Eus / EustasAustaRAustrAuroraBriganduZariaEos
BeleþornBalaþornBolþornTyphonDomnuZirnitraTyphon
BurasBuraRBorrPrometheusBurBorPrometheus
PerkuniaFergunioFjorgynTellusEthneRodenikaGaia / Rhea
KelioHaljoHelPluto"White Lady"MarenaHades
EdunoÍþundÍðunnProserpinaEponaKostromaPersephone
LeukeLukanLokiVulcanusKredneMolnijaHephaistos
NesNahtiNáttNoxNosNotsjNyx
SkuldiSkuldiSkuldMortaAertenBaba Jaga / DolijaAtropos
SwertusSwartaRSvartr(Chaos)KythrawlOgon(Kaos)
WirþandiWirþandinVerðandiNonaAertenBaba Jaga / DolijaKlotho
WumiasWumîaRYmirHymne (& Chaos)KythrawlGolHymne (& Kaos)
WurþiWurþijoRUrðrDecimaAertenBaba Jaga / DolijaLakhesis

Tableau: Burzum.org.

Texte de Varg Vikernes:

In the roleplaying game I am working on I describe what I picture as the cradle of Europe, a realm called Þulê ("land of the sages"), and for the sake of simplicity all the nations of that realm call the deities by the same (proto-Indo-European [PIE]) names (and these PIE reconstructed names are based on the Scandinavian names). Now, the game is not yet complete, so I add and remove parts and bits every now and then, and one of the alternative rules I removed was a rule suggesting that the (9) different nations in Þulê called the deities by different names. Rather than just throw this information away I figured I should write this article and include the table of names to share with you my perception of the different names of the deities, and how they correspond. Unfortunately I fail to make complete lists of the Baltic, Finnish, Etruscan, Magyar, Thracian/Dacian, Sumerian, Sanskrit, Egyptian or Illyrian names of our old deities, but I hope the lists below will be helpful nevertheless – and I have included a suggestion on what names would be closest to their names. The first list include the sympathetic deities; the second the other deities. From the rejected Alternative Rule 21 of my RPG;
When a deity is listed with a different gender than the PIE original deity this simply means that in this particular culture this particular deity was seen as of a different gender. It is however still the same deity. This can play a role for characters born in this particular culture, because the deity will be of a different gender in his culture. See Birth Date (Character Generation & Development).
 
A few of the names (such as Scandinavian Íðunn from PIE Eduno and Celtic Epona, probably also from PIE Eduno) unveil themselves as being basically the same name, even though they are from different regions and tribes of Europe, but most of the names and their different sound and meaning can be explained by what I wrote in the first part of this article. Naturally this list only includes the names of deities included in the RPG, but you can also find a more comprehensive list of (only the) Scandinavian, proto-Nordic and Greek names in SRAS, if you care to.
Original Texte : Burzum.org